mardi 28 février 2017

dimanche 26 février 2017

Your Name

Dans le cadre du festival Anima, j'ai eu l'occasion de découvrir Your Name de Makoto Shinkai, un petit bijou de l'animation japonaise, un récit fantastique, plein de poésie et de finesse, digne de figurer à côté des productions de Miyazaki.
L'histoire en quelques mots: Mitsuha est une adolescente qui vit dans une petite ville de province empreinte de traditions et où elle se sent coincée. Elle rêve d'une vie plus trépidante dans la grande ville de TokyoTaki est un lycéen qui partage sa vie entre ses études et un boulot de serveur dans un restaurant de Tokyo.
Comme pour répondre au vœu de la jeune fille, Mitsuha et Taki vont échanger leurs vies, l'un se retrouvant subitement propulsé dans le corps de l'autre et vice et versa. Lorsqu'ils se rendent compte que ces substitutions sont bien réelles, et non de simples rêves, les deux jeunes gens vont s'efforcer de mettre en place des stratégies pour tenter de communiquer et découvrir l'origine de ce mystérieux phénomène. Une relation subtile va progressivement s'installer entre les deux héros alors que la comète Tiamat s'approche de la Terre.

Your Name propose une histoire d'amour à travers l'espace et le temps, deux destinées liées par un étrange phénomène et une intrigue plutôt bien ficelée. L'animation est plaisante et maîtrisée. Une perle à voir absolument; et si vous n'êtes pas amateur d'anime, c'est peut-être l'occasion d'une belle découverte.

mardi 14 février 2017

Le jeu de rôle est une Culture Particulière

Le jeu de rôle, c'est pas si compliqué quand c'est bien expliqué. Ce numéro de Culture Particulière tente d'en donner une définition la plus claire possible, d'en raconter l'histoire et de nous exposer quelques univers et jeux emblématiques. C'est bien clair et compréhensible même pour un néophyte. 
Une initiative méritante.

lundi 13 février 2017

Qu'est-ce que tu crées ?

Ce billet est une réaction à l'article Qu'est-ce que tu crées? publié par Thomas Munier sur son blog Outsider. Le mot réaction est peut-être inapproprié et pourrait sous-entendre que je ne suis pas d'accord. Au contraire, il s'agit ici d'une réaction positive, l'envie de marquer mon approbation quant aux propos développés par Thomas dans cet article.
Thomas part de la simple question, souvent posée lorsqu'on rencontre quelqu'un: "Que fais-tu comme travail?" et autre variante comme "Tu bosses toujours chez..." ou "Tu fais quoi dans la vie?", en sous-entendant la vie professionnelle. Thomas fait le constat que c'est une phrase qu'on prononce souvent quand on veut faire connaissance avec une personne.
Cette phrase a le défaut de résumer l'individu à son travail, passant sous silence les nombreuses autres facettes de la personne, induisant un malaise certain dans le cas où la réponse serait "Rien, je ne travaille pas en ce moment". Or une personne ne se définit pas uniquement par son travail, comme voudrait nous le faire croire la société de manière plus ou moins explicite.
Les choses qui nous tiennent à cœur et nous passionnent ne sont pas nécessairement liées à notre travail et à notre vie professionnelle, loin s'en faut.
Dans de nombreux cas, notre vie professionnelle et nos passions sont deux choses bien distinctes.
Dans bien des cas, le boulot n'est qu'un boulot, avec sa pénibilité et ses contraintes, la nécessité de payer ses factures. Et si le boulot est épanouissant, passionnant, tant mieux mais ce n'est pas nécessairement le cas. Pour beaucoup, le boulot est vécu comme une servitude volontaire plus ou moins pénible suivant les jours et les périodes de la vie.
A l'opposé, on a les passions, les choses qui passionnent, ce qu'on préfère faire dans la vie, ce qui nous motivent, nos vocations, ce qui donnent un sens à notre vie.
En lisant l'article de Thomas et les commentaires, je me suis rendu compte que moi aussi je tombais régulièrement dans le piège, soit en posant la sempiternelle question "Que fais-tu comme travail?" ou en répondant à la question "Qu'est-ce que tu deviens?" par un exposé sur mon activité professionnelle, alors que j'existe et je vis pour bien d'autres choses.
Je me suis pris au jeu de la réponse contradictoire, différente, "à côté".
Que puis-je répondre à la question "Tu fais quoi dans la vie" ?

Je suis mari et père de famille; j'ai trois enfants: deux garçons de 14 et 11 ans et une fille de 9 ans.
Je suis passionné de jeux de rôle; j'y joue avec mes enfants.
Je jardine aussi et je m'essaie à la permaculture depuis quelques années.
Je partage cette passion du jardinage avec mon épouse et j'essaie de sensibiliser mes enfants aux problématiques environnementales par des gestes simples, du quotidien. Je fais aussi du petit élevage: quelques poules.
Je fais du footing, autant pour me vider la tête que pour les vertus d'une activité sportive régulière.
Je vais à des concerts (pas mal de classique mais aussi des musiques du monde et du jazz) ainsi qu'à d'autres manifestations culturelles: spectacles, théâtres, cirques, expositions; on partage tous ces moments en famille autant que possible. Et puis on ne rate jamais une occasion d'aller au cinéma.
Je lis pas mal aussi, surtout de la fantasy et de la science-fiction.
Et puis je tiens un blog pour partager mes passions.

Voilà... c'est bien plus chouette qu'un "je bosse chez..." non?

mardi 7 février 2017

Silo (Hugh Howey)

Dans un futur post-apocalyptique indéterminé, quelques milliers de survivants ont établi une société dans un silo souterrain de 144 étages. Les règles de vie sont strictes. Pour avoir le droit de faire un enfant, les couples doivent s’inscrire à une loterie. Mais les tickets de naissance des uns ne sont redistribués qu’en fonction de la mort des autres. 
Les citoyens qui enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo pour y trouver la mort au contact d’un air toxique. Ces condamnés doivent, avant de mourir, nettoyer à l’aide d’un chiffon de laine les capteurs qui retransmettent des images de mauvaise qualité du monde extérieur sur un grand écran, à l’intérieur du silo.
Ces images rappellent aux survivants que ce monde est assassin.
Mais certains commencent à penser que les dirigeants de cette société enfouie mentent sur ce qui se passe réellement dehors et doutent des raisons qui ont conduit ce monde à la ruine.


Dans Silo, Hugh Howey décrit un monde post-apocalyptique crédible, une société fermée et fonctionnant totalement en autarcie, mue par des lois strictes héritées des générations précédentes et que tous croient dictées par la nécessité de la survie et l'impossibilité de vivre à la surface, au dehors. Suite à la mort du shérif Holston, sa remplaçante va commencer à se poser des questions, des questions gênantes qui la conduiront à découvrir la vérité sur le silo.
Un roman de science-fiction passionnant même si j'ai eu un peu de mal à prendre en mains au début: un pavé de plus de 600 pages quand même, et donc un récit qui prend son temps pour bien poser le décor et les personnages. C'est sans doute l'écueil à franchir pour accéder à l'histoire et découvrir les secrets du silo. Il faut s'accrocher mais les révélations valent le coup, à mon avis.

lundi 6 février 2017

Ouverture de Courants Alternatifs, une nouvelle communauté de jeu de rôle

Un petit billet pour vous annoncer l'ouverture de Courants Alternatifs, une nouvelle communauté de jeu de rôle.
Depuis la fermeture des Ateliers Imaginaires, il n'y avait plus vraiment d'espace web dédié à l'expression et au partage autour du jeu de rôle indépendant/alternatif. Ce vide est maintenant comblé avec l'avènement de Courants Alternatifs.

Les Courants Alternatifs sont une communauté organisée autour des activités rôlistes alternatives.
Une activité rôliste est considérée comme alternative lorsqu’elle sort des sentiers battus, lorsqu’elle innove, lorsqu’elle invente, lorsqu’elle teste les limites et cherche de nouveaux chemins. Cette définition est subjective, elle est sujette à interprétations. Ce flou est volontaire : qui décide ce qui est la norme ? Qui décide ce qui sort des sentiers battus ? Certainement pas nous. A chacun de s’approprier le concept et de décider ce qu’il considère, à titre personnel, comme du jeu de rôle alternatif. Si vous vous sentez une âme alternative, si vous avez envie de créer et d’expérimenter, alors soyez les bienvenus chez vous.

La communauté des Courants Alternatifs n'est pas une version 2.0 des Ateliers Imaginaires. Certes elle partage un héritage et une volonté commune de partage et d'expression autour des jeux de rôle indépendants. Pourtant elle se définit comme une initiative nouvelle bâtie autour de six axes de développement: l'ouverture, la vulgarisation, la rencontre, l'entraide, la communication et la théorie. Pour ce faire, la communauté dispose d'un forum déjà très actif. Je m'y suis d'ailleurs déjà inscrit.

vendredi 3 février 2017

Warhammer par la Cellule (podcast One Shot)

La Cellule a testé en format One Shot un grand ancien du jeu de rôle, j'ai nommé Warhammer. Madeleine de Proust pour certains, découverte d'un vieux jeu de rôle pour d'autres, Warhammer propose de vivre des aventures violentes et épiques dans les royaumes de l'Ancien Monde.
Pour cette partie, c'est Fabien Hildwein qui s'y colle avec la seconde édition de Warhammer.
Lors du débriefing, les participants reviennent largement sur la nostalgie et le côté affectif qu'ils ont pour ce jeu ainsi que sur la richesse du background (mention spéciale aux Skavens) et le système de carrières émulant la progression des personnages. Gros fou rire lors de l'évocation du système de résolution: Warhammer, le système est très simple, tu lances les dés et tu dis "j'ai raté". On revient également sur les campagnes incontournables, l'histoire du jeu et la gestion malheureuse de l'éditeur Games Workshop.
Bref, un podcast sympathique, comme on les aime à la Cellule, un tantinet bruyant lorsque certains participants poussent des beuglements d'orques.

jeudi 2 février 2017

Un peu de J.R.R. Tolkien

Pourquoi ne pas débuter ce mois de février par un documentaire (ARTE) sur J.R.R. Tolkien. Je suis tombé dessus tout à fait par hasard au détour d'une errance Youtubesque. Ça m'a presque donné envie de relire le Hobbit.

Petite note technique: le documentaire ne dure qu'une petite heure (55:08), malgré le fait que Youtube indique 1:43:39. Le temps de vidéo excédentaire est une redite d'une partie du reportage. Sans doute une erreur de manipulation lors de la mise en ligne du documentaire.