Lorsque le jeune Fitz est conduit à la cour des Six-Duchés, il ne sait pas encore que sa vie - et celle du royaume tout entier - va s'en trouver bouleversée. Le roi-servant Chevalerie, père de cet enfant illégitime, devra renoncer au trône pour ne pas entacher la réputation de la famille royale... Et nombreux sont les prétendants à la succession... Fitz se retrouve isolé au centre d'un univers qu'il ne connaît pas. En quoi le Vif, cette étrange magie qu'il découvre et qui lui permet de communiquer avec les animaux, est-elle si dangereuse ? Et pour quelle raison le roi Subtil fait-il appel à lui pour lui enseigner une forme étrange de diplomatie : l'art de tuer ? Poisons, magies et lames effilées vont bien vite devenir le quotidien du jeune bâtard princier.
J'avoue avoir mis un peu de temps pour terminer ce premier tome de l'Assassin Royal. La faute n'en est pas au style de l'auteur ou à l'histoire narrée mais bien à la flemme estivale de ces deux mois d'été relatif.
Que dire de cet ouvrage. L'auteur nous propose de suivre les premiers pas du jeune Fitz, bâtard princier et apprenti assassin (on dit diplomatie du poignard) pour le compte de la maison royale.
L'univers décrit est intéressant avec quelques originalités comme l'Art, une forme de magie qui ressemble à de la télépathie et le Vif, une magie plus naturelle qui permet de créer un lien empathique avec les animaux (et parfois aussi les humains). Il y a aussi la forgisation, terme inventé par l'auteur et qui, en gros, revient à un mix entre une lobotomie et une transformation en zombie (bien que la victime ne soit pas à proprement parler morte).
Pour le reste, le récit tourne autour de l'apprentissage du jeune héros, ses réussites mais aussi ses échecs, et des intrigues de palais, alliances entre royaumes et trahisons des uns et des autres.
Une histoire plaisante mais assez classique; des idées à reprendre pour tout jeu de rôle médiéval fantastique ou non.