jeudi 27 mars 2014

Croc, sa définition du jeu de rôle et des nouvelles de INS/MV

Trouvée au détour de Google+, une petite interview de Croc et de Sébastien Pauchon. On a droit à une définition du jeu de rôle, sans concession (il ne fait pas dans la dentelle), comme les aime l'ami Croc et on apprend qu'une nouvelle édition de In Nomine Satanis/Magna Veritas est en préparation.


mercredi 26 mars 2014

La Guerre des Immortels

J'avais déjà parlé de cette excellente vidéo de présentation du background de Sens Hexalogie, vidéo qui était déjà proposée à l'époque comme étant le premier épisode d'une série. A noter les illustrations très inspirantes de Valéry Nettavongs et la voix off de Benoît Allemane, deux ingrédients qui font de cette présentation un modèle du genre.
On attendait avec impatience la suite; c'est chose faite avec le second et dernier épisode de cette Guerre des Immortels, toujours avec les superbes illustrations de Valéry Nettavongs et la voix de Benoît Allemane. Un seul regret, c'est que cette vidéo soit la dernière de la série. On aurait aimé en avoir plus.

lundi 24 mars 2014

Age of the Dragons

Découvert à la lecture d'un article dans le dernier Casus Belli, Age of the Dragons est une petite série B pas mal du tout, malgré une mise en scène un peu hésitante et des dialogues un peu foireux.
Pour faire simple, Age of the Dragons, c'est Moby Dick (de Melville) adapté à un monde médiéval fantastique. Les baleines sont remplacées par des dragons. Et le navire est une espèce de véhicule blindé improbable, mélange entre un char d'assaut et un navire harponneur.
Si on passe l'aspect série B, Age of the Dragons propose un pitch tout à fait exploitable dans un contexte medfan style Donjons & Dragons. C'était d'ailleurs le propos de l'article de Casus Belli mentionné plus haut.
La vision de ce film m'a aussi rappelé un vieil article dans Casus Belli première mouture intitulé Dans le dragon tout est bon et qui proposait de rallier une compagnie de chasseurs de dragons.
Du coup, j'ai fouillé mes cartons et ressorti le Casus Belli n°111, décembre 1997 (ça ne nous rajeunit pas) et relu l'article en question. Ca m'a donné quelques idées pour des histoires tournant autour d'un groupe de chasseurs de vouivres.

jeudi 20 mars 2014

Thomas Munier nous présente Inflorenza

Thomas Munier nous explique Inflorenza.
L'auteur y présente son jeu, de sa genèse à cette première édition auto-publiée.
On y découvre les origines d'Inflorenza et le parcours qu'a suivi l'auteur pour finalement obtenir le jeu tel qu'il est présenté aujourd'hui. 
Thomas Munier nous détaille le processus créatif qu'il a suivi, les questions qu'il s'est posées et les choix qu'il a faits. Cette présentation nous permet de comprendre le comment et le pourquoi du fond et de la forme d'Inflorenza qui, il faut bien le reconnaître, est un jeu hors norme.
Inflorenza propose aux joueurs d'incarner des héros, des salauds et des martyrs dans l'enfer forestier de Millevaux, l'univers créé par Thomas. Le jeu est centré sur les personnages, leur découverte de l'univers, leur lutte pour la survie, leur positionnement par rapport aux questions que pose l'univers, et les interactions, alliances et trahisons qui ne manqueront pas de se créer entre les protagonistes.
C'est un jeu d'horreur où les personnages se retrouvent face aux monstres peuplant Millevaux mais aussi face à leur horreur intérieure, un combat fait de choix douloureux qui transformeront les personnages.
Le système de jeu et les règles sont également explicités, leur intégration avec l'univers de jeu et comment les règles favorisent l'immersion dans l'univers de jeu.
Originalité, encore une, le jeu propose deux modes permettant de moduler l'implication des joueurs dans l'histoire et le monde du jeu. On flirte très clairement avec des mécaniques narratifs où les joueurs prennent le contrôle de l'univers de jeu et développent leurs propres éléments de décor.
L'auteur parle également de la production du jeu, du parcours de playtest, la relecture, pour aboutir au final à un pavé de 350 pages (version illustrée).
Le jeu est disponible en version texte librement téléchargeable et en impression à la demande via lulu.com. Un PDF illustré à prix libre est également disponible sur demande auprès de l'auteur.
Le livre est aussi, cerise sur le gâteau, proposé en version artisanale, imprimée, reliée et dédicacée par Thomas Munier himself.
Pour tout savoir sur Inflorenza et sur son auteur (très enthousiaste), je vous invite à visiter le blog de Thomas Munier.

mercredi 19 mars 2014

Skate Land

Skate Land, c'est un mélange improbable entre du western, du post-apo et du vampire, le tout présenté sous la forme d'un road-movie.

L'Amérique n'est plus que chaos depuis qu’une terrible épidémie s’y est propagée. Et pas des moindres, puisqu'il s'agit de vampirisme. C'est dans cet enfer sur terre que Martin, un adolescent, rencontre un chasseur de ces monstres aux dents pointues. Aidé de celui-ci et des rencontres qui jalonnent son périple, il se dirige vers le Canada, encore épargnée par l'épidémie. Encore faudra-t-il pouvoir échapper aux buveurs de sang et aux fanatiques religieux...

Ce film possède tous les ingrédients d'une série B mais réussit pourtant à aller au-delà de cette première image en posant un décor cohérent, des personnages bien construits et une ambiance très particulière.
Les personnages sont attachants et on se surprend à éprouver une certaine empathie pour eux, d'autant que l'histoire n'est pas tendre avec eux. Et le danger ne vient pas seulement des buveurs de sang. Les survivants représentent aussi un péril potentiel. Au final, les vampires ne sont qu'un prétexte pour planter une histoire horrifique et sans concession.

D'un point de vue jeu de rôle, j'ai tout de suite pensé à Apocalypse World, le jeu de Vincent Baker, pour l'aspect relationnel entre les personnages, le décor post-apo et les péripéties dramatiques qui ne cessent de pleuvoir sur les protagonistes. On peut aisément identifier les archétypes d'AW dans les personnages du film. En l'état, le film pourrait très bien devenir une campagne d'AW.

mercredi 12 mars 2014

Podcast One Shot de la Cellule sur D&D4 avec Le Grümph aux commandes

La Cellule nous gâte avec un One Shot consacré à Donjons & Dragons 4 et avec Le Grümph derrière le paravent. 
Plus de deux heures d'intenses discussions autour du jeu et du hack proposé par LG. Derrière le relatif flop de cette 4ième édition du Grand Ancien se cache une perle ludique, une mine d'or de bonnes idées et de mécaniques de jeu. Une édition mal aimée et pourtant pleine de bonnes choses comme je l'ai découvert en écoutant ce podcast.

samedi 8 mars 2014

Chasseurs de robots, tome 2 de S.A.M.

Le second tome de la série S.A.M. intitulé Chasseurs de robots confirme l'excellente impression que j'avais eue à la lecture du premier opus.
On retrouve les protagonistes du premier album, un an après la disparition du robot S.A.M. qui sauva la vie de Yann et Ella.
Et alors que même Yann commence à accepter l'idée de ne plus revoir l'énigmatique robot, ce dernier réapparaît de manière on ne peut plus opportune.
Avec ce nouvel allié, les survivants vont entreprendre d'explorer la banlieue, lieu qui leur était jusqu'ici interdit par la présence de robots tueurs. L'espoir semble renaître mais les survivants ne sont hélas pas au bout de leur peine et une tragique surprise les attend.

Comme je l'ai dit plus haut, ce second opus confirme le talent des auteurs et approfondit encore un peu plus cet univers post-apocalyptique désespéré, non sans encore assombrir l'ensemble et ne rien laisser filtrer des secrets de la série.
J'attends la suite avec impatience.

vendredi 7 mars 2014

The last days on Mars

Un groupe d'astronautes découvre des bactéries extraterrestres dans le permafrost martien. C'est alors que l'un des membres de l'équipe est victime d'un accident. En attendant les secours, le groupe tente d'organiser la survie...

Un groupe d'astronautes en fin de mission, des tensions dans le groupe après 6 mois passés sur la planète rouge, une découverte sans précédent mais qui s'avère lourde de conséquences et pour finir un film d'horreur et de science-fiction avec des infectés agressifs et des gars qui tentent de survivre.
The last days on Mars est un de ces films mêlant horreur et SF, un scénario des plus classiques, sans grande prétention mais qui atteint son but. On a droit à une heure trente d’adrénaline, avec des scènes un peu téléphonées mais qui cadrent bien avec l'ambiance. Pas un film exceptionnel mais qui réussit à tenir le spectateur en haleine jusqu'à la fin, même si on sait déjà que ça se terminera mal.

Côté inspiration jeu de rôle, on pourra reprendre l'intrigue pour n'importe quel jeu de SF gritty, avec un fond d'horreur: Eclipse Phase, Transhuman Space, All Flesh Must Be Eaten (avec un contexte futuriste ou de SF), GURPS Space, Cthulhu Rising.

jeudi 6 mars 2014

Free Beta de Mutant Chronicles

Modiphius,déjà connu pour le jeu de rôle Achtung! Cthulhu, a lancé il y quelques temps un kickstarter pour une nouvelle édition du jeu Mutant Chronicles.
Aujourd'hui, alors que le financement participatif s'étoffe de jour en jour, Modiphius annonce une ligne éditoriale ambitieuse et nous gratifie d'une version Open Beta de Mutant Chronicles disponible gratuitement sur RPGNow.
Le PDF de 47 pages, abondamment illustré et en couleur, présente le jeu, son univers, les règles de jeu, une aventure et quatre personnages prétirés; de quoi se faire une idée du livre complet à venir.

mardi 4 mars 2014

Inflorenza, un jeu de rôle de Thomas Munier

Le 16 mars prochain, Thomas Munier publiera son tout nouveau jeu de rôle intitulé Inflorenza, héros, salauds et martyrs dans l'enfer forestier de Millevaux.
Initialement lié à Sombre de Johan Scipion, Inflorenza se présente ici comme un jeu de rôle à part entière, avec son système de jeu et ses règles propres, Millevaux étant le cadre de jeu développé indépendamment  par Thomas Munier.
L'auteur nous annonce d'emblée un jeu très étoffé (350 pages) comprenant les règles, des exemples de parties, des conseils de jeu et un univers.
Le jeu se veut centré sur les personnages et les relations qu'ils vont tisser entre eux au fil des parties. Les personnages vont s'allier et s'affronter; ils devront accepter certains sacrifices s'ils veulent avoir une chance de contrôler leur destin.
L'exploration de l'univers de jeu passe au second plan. Les personnages et leur histoire forment le cœur d'une partie d'Inflorenza.
Le jeu proposera en outre deux niveaux de jeu, pour une implication plus ou moins profonde des joueurs et des personnages dans l'histoire. Inflorenza convient autant aux parties one-shot qu'aux campagnes, selon le mode de jeu des participants.

Petite présentation rapide par l'auteur:
Dans le futur, sur les ruines de l'Europe. Longtemps après un cataclysme qui a jeté la civilisation à bas. Une forêt hantée, qu’on appelle Millevaux, recouvre le continent, de l'Angleterre aux Monts Oural, de la Scandinavie au Maghreb. Les hommes survivent dans un monde féodal, sombre, fantastique. Ils le disputent à la nature et à des monstres surnaturels, les Horlas. L'égrégore, trame psychique issue de toutes les hantises humaines, façonne les événements jusqu'au cauchemar. L’histoire de ce monde est entre les mains de quelques individus. Ils sont gorgés d'égrégore. Un destin hors-norme les attend. Ce sont les héros, les salauds et les martyrs de l'enfer forestier de Millevaux. 

Inflorenza est de base en mode Creative Commons
L'auteur permettra un téléchargement libre du texte du jeu via son blog Outsider
Le jeu sera disponible en impression à la demande sur lulu.com, en prix libre sur demande à l'auteur (fabrication maison, cousu main) et en PDF par mail sur demande à l'auteur.

Gary Gygax (1938 - 2008)

Il y a six ans, Gary Gygax nous quittait, laissant le jeu de rôle orphelin d'un de ses pères fondateurs.
Loué sois tu, Gary Gygax, concepteur de Donjons & Dragons (avec Dave Arneson), toi sans qui le jeu de rôle n'aurait peut-être jamais vu le jour, toi sans qui nous n'aurions jamais passé des nuits entières à arpenter les sombres couloirs de donjons et de souterrains peuplés de monstres hideux en amassant de fabuleux trésors, toi qui forgea à coups de dés à vingt faces les lois du Porte-Monstre-Trésor. Loué sois tu 3d6 fois.

Que l'on joue ou non (ou plus) à D&D, on ne peut que reconnaître que sans ce bonhomme, le jeu de rôle aurait sans doute été différent. Ce gars a vraiment eu un coup de génie.

Personnellement j'ai débuté ma carrière de rôliste avec AD&D. J'ai joué et surtout maîtrisé à AD&D2 puis D&D3, en passant par quelques rétroclones comme Labyrinth Lord où j'ai retrouvé le plaisir de mes premières parties de D&D. Aujourd'hui encore, je suis joueur à une table de Chroniques Oubliées et D&D3.
Ma vie aurait été différente sans Gary Gygax, c'est certain !

Un moment de silence et un jet de dé à vingt faces pour cet ultime MD*.

(*) Master of Dungeon

lundi 3 mars 2014

S.A.M. Après l'homme...

S.A.M. est une série en bande dessinée en 4 tomes, éditée chez Dargaud. On y suit les efforts de survie désespérés d'une bande d'adolescents et d'enfants dans un monde post-apocalyptique où les adultes sont tous morts et où les survivants sont traqués par des hordes de robots tueurs.

Après le Grand Effondrement, seuls quelques enfants et ados tentent de survivre dans la mégalopole. Traqués par des robots tueurs chargés d'éradiquer toute trace de vie, même végétale, ils se sont réfugiés dans les sous-sols et égouts, et ne remontent à la surface que pour chercher de quoi subsister. Un beau jour, Yann, l'un de ces enfants, à l'écart de son groupe, tombe nez à nez avec un robot de type inconnu. Se produit alors un événement qui pourrait changer la face de ce monde en perdition : le robot ne tue pas Yann, pourtant à sa merci ; sur la structure de ce robot, les initiales S.A.M...

L'histoire est prenante et les personnes bien campés; le trait, proche du style manga, est précis et agréable.
On ne sait pas vraiment pourquoi les robots ont massacrés la population humaine ni comment seuls des enfants ont réussi à survivre. Ce qui s'est réellement passé est occulté par l'urgence de la quête quotidienne de nourriture dans un monde dévasté où les ressources commencent à se faire rare et où la mort peut frapper à tout moment.
Je me suis offert ce premier tome comme cadeau d'anniversaire; j'en suis ravi et je pense acheter très vite les autres tomes qui composent cette série.

Côté jeu de rôle, le pitch de cette BD est directement exploitable pour n'importe quel jeu de rôle post-apo: Cendres, Vermine, Jeremiah (qui est aussi un bande dessinée à l'origine), Tank Girl
Les protagonistes de la BD sont autant d'archétypes pour des personnages prêts à jouer.

Petit bonus, une bande annonce sur Youtube.

dimanche 2 mars 2014

The After, la nouvelle série de Chris Carter

The After est la nouvelle série de Chris Carter. Réalisé par Amazon Studios, le pilote de la série, diffusé récemment, doit  permettre de décider de la suite ou non de la production de cette énigmatique série.
Le pitch en quelques mots: un événement inconnu s'est produit. Une catastrophe, une attaque terroriste, la fin du monde, personne ne le sait et ce n'est pas clairement explicité dans l'épisode pilote.
Plusieurs personnes se retrouvent bloquées dans un parking souterrain: une jeune comédienne, une agent de police, un dur-à-cuire, un clown, un avocat et son escort-girl, une vieille dame fortunée et un prisonnier en cavale.
On suit l'action, du parking souterrain  à la maison de la vieille dame fortunée où tout ce petit monde finit par trouver refuge, pour finalement en être délogés par des malfrats mexicains, et dans la forêt où ils prennent la fuite et où ils sont confrontés à une étrange créature d'origine inconnue.
Au final, on ne sait rien de la nature exacte de la catastrophe initiale. On ne peut que faire des suppositions à partir de divers éléments, notamment des rappels à d'autres séries de Chris Carter: des tatouages rappelant Millenium, une abeille en référence à X-Files, des références bibliques.
Personnellement, je penche pour un truc lié à la Bible mais ça n'engage que moi. C'est mystérieux et intrigant et je vote pour une suite, au moins jusqu'au troisième épisode, histoire de respecter la fameuse règles des trois épisodes.