jeudi 31 décembre 2015

Celui qui hantait les ténèbres, de Howard Phillips Lovecraft

J'y reviens toujours. En ces dernières heures de l'année 2015, j'ai relu et redécouvert avec un plaisir non dissimulé cette nouvelle du maître de Providence, Celui qui hantait les ténèbres
L'histoire en quelques mots: un jeune écrivain, Robert Blake, féru d'occultisme, découvre dans une église abandonnée de Providence les restes d'un journaliste disparu depuis quarante ans et les reliques d'un culte malfaisant. Mais hélas pour lui, une chose encore plus maléfique a survécu. Cette découverte le mènera à sa perte.

Celui qui hantait les ténèbres est une nouvelle assez courte, parue dans la magazine Weird Tales en 1936 (soit un an avant la mort de Lovecraft). C'est le type même des nouvelles de Lovecraft: un récit sinistre et évocateur qui se lit d'une seule traite tant l'histoire tragique de Robert Blake happe l'infortuné lecteur. Une excellente lecture pour terminer l'année.

mercredi 30 décembre 2015

Wyrmwood, road of The dead

Wyrmwood, road of the dead est, comme son nom l'indique, un film de zombies, mélange déjanté de Walking Dead et de Mad Max.

Une épidémie semble avoir transformé tout le monde ou presque en zombies. 
Les rares survivants non infectés vont devoir se battre contre des hordes de morts-vivants.
Une histoire d'infestation zombie qui semble assez classique mais comporte quelques originalités comme le fait que l'essence et d'autres produits inflammables ont perdu leurs propriétés alors que les zombies produisent du gaz naturel et que leur sang remplace l'essence, ce qui donne des morts-vivants raccordés à des moteurs de voiture comme autant de réservoirs (morts-)vivants.
On suit les péripéties d'un petit groupe de survivants menés par Barry qui a perdu sa fille et sa femme devenues zombies et qui recherche sa sœur Brooke kidnappée par des militaires et retenue contre son gré par un savant fou.
Les dialogues improbables entre des personnages tout aussi improbables sont assez mémorables et ajoutent encore à l'ambiance de ce film très particulier.
A noter aussi que le film a été tourné en Australie; très beau paysages de bush australien... avec supplément de zombies.
Un film somme toute assez sympa, violent à souhait, bien gore, qui offre son lot d'inspirations pour tout jeu de rôle avec zombies.

mardi 29 décembre 2015

The Expanse

The Expanse est une des dernières séries science-fiction de SyFy.

Au 23ième siècle, les hommes ont colonisé le système solaire et les Nations-Unies contrôlent la Terre. Mars est devenue une puissance militaire indépendante et les autres planètes dépendent des ressources de la ceinture d'astéroïdes, où les conditions de vie sont pénibles et les habitants contraints de travailler durement. Au fil des ans, les tensions entre la Terre, Mars et la Ceinture ont pris une telle ampleur qu'une simple étincelle pourrait déclencher une guerre.

Dans ce contexte tendu, la disparition d'une jeune femme va entraîner le détective chargé de l'affaire et le capitaine d'un vaisseau dans une course à travers le système solaire pour découvrir le plus grand complot de l'histoire de l'humanité.

SyFy semble avoir le vent en poupe, à en juger par la qualité de leur dernière série de science-fiction The Expanse.
Le pitch est ambitieux et la chaîne SyFy semble s'être donné les moyens pour cette nouvelle série: post-production soignée, décors et costumes convaincants.
L'intrigue semble assez complexe de prime abord: une jeune fille, riche héritière mais rebelle, disparaît et un détective de la Ceinture d'Astéroïdes est engagé pour la retrouver; la tension monte entre la Terre, Mars et la Ceinture tandis que les politiques multiplient les discussions et que le vaisseau de combat martien Donnager semble impliqué dans la destruction d'un transporteur de la Ceinture. Le système solaire n'a jamais été aussi près d'une guerre, alors que des émeutes éclatent sur la station ceinturienne de Ceres.
Pour l'heure, SyFy n'a encore diffusé que quatre épisodes; si la suite est à la hauteur de ces quatre épisodes déjà diffusés, c'est très prometteur pour la suite.

samedi 26 décembre 2015

400 days

Quatre astronautes sont enfermés dans un simulateur pour tester les effets psychologiques d'un voyage dans l'espace. Lorsqu'ils en ressortent finalement, après 400 jours qui ont vu leur état mental se dégrader, ils découvrent qu'on ne leur a pas tout dit sur cette mission de simulation.

Une approche minimaliste mais astucieusement mise en scène des effets qu'un long voyage dans l'espace pourraient avoir sur les astronautes. Que se passe-t-il lorsque quatre personnes doivent vivre dans un espace réduit pendant 400 jours, et cela même s'ils savent que ce n'est qu'une simulation...
Mais est-ce bien une simulation?
400 jours et quelques étranges événements plus tard, le film glisse doucement vers le cauchemar post-apocalyptique, mais est-ce bien un cauchemar ou la réalité?
400 days joue allègrement sur la claustrophobie des protagonistes et la tension nerveuse des spectateurs. Une expérience étrange, aux frontières de la science-fiction.

J'ai vu Starwars VII et mes yeux saignent (attention SPOILERS)

J'ai (enfin) vu l'épisode VII de Starwars et mes yeux saignent. J'avais d'énormes attentes pour ce nouvel opus de la saga. J'avais eu la chair de poule en visionnant les bandes annonces; malgré tout, je suis sorti de la salle de cinéma avec une impression très mitigée.
Mon sentiment en quelques mots: Starwars VII, c'est comme manger un plat de la veille réchauffé au micro-ondes. Le plat d'origine était délicieux; réchauffé le lendemain, c'est pas mauvais, on retrouve un peu le goût du truc de la veille MAIS ce n'est jamais aussi bon.
En tant que fan de la première heure et connaisseur de l'univers de Georges Disney Lucas, j'ai évidemment très vite fait le rapprochement entre la trame de l'épisode IV et celle de ce nouvel épisode (bonjour Joseph Campbell). L'histoire est construite sur le même schéma et pour chaque personnage de l'épisode IV, on a un ou plusieurs personnages correspondant dans l'épisode VII.
Luke, jeune fermier sur Tatoïne se retrouve propulsé dans un combat épique lorsqu'une mission lui tombe du ciel (C3PO et R2D2 transportant les plans de l'Etoile Noire). Ici, on a Rey (notre pseudo Luke), jeune pilleuse d'épaves abandonnée par ses parents sur Jakku, qui se retrouve elle-aussi embrigadée dans une lutte entre le Premier Ordre et la RésistanceFinn, le stormtrooper repenti, et le petit robot BB8 assumant en partie les rôles de C3PO et R2D2 en tant qu'éléments perturbateurs et porteurs de mission); à souligner aussi cette fâcheuse habitude qu'a la Résistance de planquer des plans ultra sensibles dans des robots en vadrouille (pas trop original). A noter également les ressemblances évidentes entre Jakku et Tatoïne.
Après, on a la rencontre avec Han Solo et Chewbacca; ici on prend les mêmes et on recommence. Idem pour Leia, toujours à la tête de la Résistance/Rébellion.
J'allais oublié le pilote Poe Dameron qui ressemble trait pour trait à Wedge Antilles, un des pilotes ayant participé aux attaques des deux Etoiles Noires dans les épisodes IV et VI.
Entre temps, on a eu l'occasion de découvrir le Dark Vador de service, Kylo Ren ainsi que le Guide Suprême, équivalent de l'Empereur Palpatine.
On a même droit à une Etoile Noire, encore plus grosse que les deux précédentes. Là, on a dépensé sans compter.
L'histoire continue avec une course-poursuite pour amener les plans à la Résistance et délivrer Rey qui s'est faite capturée par le méchant. Quelques planètes se font détruire par l'Arme du Premier Ordre. On y retrouve la fuite du Faucon Millenium pour atteindre Yavin, le plan foireux de Luke Skywalker et Han Solo pour délivrer la princesse Leia et la destruction d'Alderaan (parce que les méchants, ils ne sont pas là pour rigoler et détruire des planètes, ça calme tout le monde).
On continue tranquillement à suivre la trame fictionnelle de l'épisode IV.
Et pour le final, on a une attaque en règles du Starkiller (l'Etoile Noire version épisode VII), une confrontation oedipienne entre Han Solo et Kylo Ren et un combat final entre Rey/Finn et Kylo Ren.
Le plan final du film nous montre un Luke Skywalker vieux et fatigué qui n'est pas sans rappeler Obiwan dans l'épisode IV. La boucle est bouclée. On est prêt pour un remake de l'épisode V: le Premier Ordre/Empire contre-attaque.

Bon, d'accord, je suis un peu dur, et on a toujours tendance à brûler ses idoles. Pourtant, encore maintenant, plus de 24 heures après avoir vu cet épisode VII, je ne peux m'empêcher de regretter le manque d'originalité du scénario; sans doute J.J Abrams a-t-il eu peur de trahir la saga. On dit que les vieilles recettes, ça marche toujours. Mais pour le coup, j'ai peur que cette nouvelle trilogie qui s'annonce ne soit qu'un pâle remake de la trilogie originale. 
L'univers étendu proposait pourtant pas mal de pistes intéressantes:  je pense à l'Amiral Thrawn qui aurait fait un ennemi assez épatant. Une histoire autour de la création d'une nouvelle académie Jedi par Luke aurait pu être pas mal non plus (un fait évoqué brièvement dans l'épisode VII mais malheureusement reléguée au rang de péripétie du passé).

Côté technique et visuel, rien à redire. On a des stormtroopers bien stylés, des chasseurs TIE et des X-Wing qui se pourchassent en nuées virevoltantes, des gros croiseurs plein de cannons laser et un Faucon Millenium toujours aussi véloce.
Les séquences de combat spatial sont toujours aussi prenantes, même si bien entendu on retrouve une attaque de l'Etoile Noire/Starkiller assez classique du genre (comme expliqué plus haut).
Les effets spéciaux, explosions mais aussi créatures extraterrestres et paysages, sont à la hauteur d'un Starwars. Un bon point pour les vues de Jakku jonchées des restes de croiseurs impériaux abattus et de quadripodes renversés.
La musique de John Williams est également au rendez-vous.

En résumé, cet épisode VII est techniquement et visuellement assez réussi; J.J. Abrams a fait son job de réalisateur. Côté scénario, on nous sert un plat réchauffé, au goût pas déplaisant mais pas à la hauteur de ce qui était attendu. On a droit à un film miroir épisode IV/VII qui remet les pendules à zéro et nous prépare à une trilogie qui pourrait bien n'être qu'un remake "sans le dire" de la trilogie précédente, et ça, c'est dommage.
En tant que fan de la première heure de Starwars, je ne regrette évidemment pas d'avoir été voir ce nouvel opus de la saga mais j'en sors déçu et pas très optimiste pour la suite. J.J. Abrams avait pourtant bien réussi à rebooster la franchise Star Trek. Pourquoi ai-je l'impression que pour l'oeuvre de Lucas, ce n'est pas le cas?

vendredi 25 décembre 2015

The Darkest Hour

Sean et Ben sont à Moscou pour affaires, confrontés à un univers d’argent et de pratiques sans scrupules. Natalie et Anne s’y trouvent en escale involontaire alors qu’elles avaient prévu de se rendre au Népal. Les quatre jeunes gens se rencontrent par hasard dans la boîte de nuit la plus branchée de la ville où ils croisent Skylar, un homme d’affaires suédois qui a arnaqué Sean et Ben.
Ce haut lieu qui attire puissants et personnalités en vue bascule dans la terreur lorsque des aliens attaquent.
Après avoir vécu terrés quelques jours dans les sous-sols, les cinq survivants ressortent et découvrent une ville déserte. Le monde semble immobile alors qu’une force terrifiante et invisible les guette. S’ils veulent avoir une chance de survivre, ils vont absolument devoir découvrir qui sont ces êtres venus d’ailleurs et ce qu’ils veulent. C’est à ce prix qu’ils pourront les combattre, s’ils en sont capables.

The Darkest Hour est un film d'invasion extraterrestre au scénario assez classique, à la différence près que les aliens génèrent des champs électriques mortels et sont invisibles ou presque. On ne les voit que quand ils attaquent à grands renforts d'éclairs (les victimes sont réduites en cendres) ou quand ils se déplacent à proximité d'éléments susceptibles d'être "allumés" par le courant qu'ils génèrent. Ça panique, ça court dans tous les sens, ça gueule pas mal et ça meurt beaucoup, bref tout ce qui fait le succès de ce genre de production.
A retenir de ce film: des aliens un peu plus originaux que d'habitude et une histoire qui se passe à Moscou (ça change des fins du monde 100% américaine).
Des inspirations en pagaille pour tout scénario post-apocalyptique.

jeudi 24 décembre 2015

Joyeux Noël et meilleurs voeux pour l'année nouvelle !

Vu la période et la sortie toute récente de l'épisode VII de Starwars, ce choix de vidéo s'imposait de lui-même.
Je vous souhaite un Joyeux Noël et espère que l'année nouvelle vous sera bénéfique à tous points de vue. Et prenez garde au Côté Obscur !

jeudi 17 décembre 2015

Tiamat

Tiamat, jeu de rôle de Christophe Hermosilla, vous propose d'incarner des combattants, adeptes des arts martiaux, soldats d'une guerre millénaire entre les forces du Bien et du Mal.
La gamme se présente sous la forme d'un livre de base de 200 pages, richement illustré, et de plusieurs suppléments et scénarii développant l'univers de Tiamat.
Les règles se veulent simples et sont clairement expliquées et illustrées par de nombreux exemples. La complexité relative de Tiamat réside dans le nombre impressionnant d'arts martiaux décrits et de techniques possibles pour chacune de ces disciplines. Le joueur pourra à loisir opter pour tel ou tel art martial et décider de développer les techniques de son choix au cours d'un véritable parcours d'apprentissage.
Le background de Tiamat est lui aussi impressionnant avec plusieurs factions (appelées maisonnées) et une histoire complexe et ancienne. Là encore, le livre offre une belle panoplie d'aventures possibles.
Bien que mettant l'accent sur le combat, Tiamat ne se limite pas à ça; on peut tout autant imaginer des enquêtes dans les bas-fonds de Hong Kong ou de périlleuses explorations dans les jungles amazoniennes, ou encore la découverte d'une cité perdue au sommet du monde où se déroule un antique tournoi d'arts martiaux.

Tiamat est un jeu amateur mais n'a rien à envier à d'autres jeux de la sphère professionnelle comme Feng Shui par exemple. Le jeu bénéficie d'un bon suivi avec des suppléments et scénarii téléchargeables gratuitement sur le blog de l'auteur.

Côté inspiration, ce jeu puise autant dans le cinéma, avec des films comme Bloodsport ou Le Grand Tournoi, que dans l'univers des jeux vidéo, la référence à Mortal Kombat est évidente.

Un jeu qui donne envie de partir à l'aventure et de monter sur le tatami pour affronter karatékas et autres yakuzas en combat singulier.

mercredi 16 décembre 2015

Dragon Run

En quelques mots, Dragon Run, c'est du dungeon crawling en 56 cartes et 15 minutes (définition donnée par l'auteur, Bruno Cathala, lors de la démo sur trictrac.tv
Le pitch: un groupe d'aventuriers a réussi à piller le donjon et à voler le trésor du dragon. Le problème, ce qu'ils ont réveillé le dit dragon. Maintenant il est énervé et pour se calmer, il lui faut cramer de l'aventurier.

Chaque joueur incarne un aventurier fuyant dans les couloirs du donjon, le dragon aux trousses.
A son tour de jeu, le joueur doit choisir entre trois actions possibles: foncer tête baissé (au risque de tomber nez-à-nez avec le dragon), avancer prudemment (pour peu qu'il réussit un test de discrétion) ou pleurer sa mère (pas très digne mais utile pour survivre).
Dans sa musette, l'aventurier transporte les trésors dérobés au dragon et quelques objets magiques qui lui seront très utiles pour sortir vivant (et riche) de cette malencontreuse aventure.
Il n'y aura qu'un vainqueur et tout le monde ne s'en sortira pas vivant.
On l'a compris: Dragon Run joue sur le second degré et l'esprit bon-enfant en proposant une aventure trépidante et toujours pleine de rebondissements cocasses.
C'est du casual game (très accessible), c'est fun et c'est idéal pour attendre vos joueurs de Donj' en retard ou tout simplement pour passer un bon moment entre amis. A jouer sans modération, à partir de 8 ans.

Hidden

Une famille se cache dans un abri anti-bombes après avoir échappé à une épidémie.

Hidden est un petit bijou du genre. 
On suit le combat pour leur survie d'une famille qui a trouvé refuge dans un abri anti-bombes suite à une terrible catastrophe.
Dehors il n'y a plus rien hormis les Vivants, des créatures terrifiantes, des monstres, qui guettent l'imprudent qui osera se risquer à la surface.
Difficile d'en dire plus sans déflorer l'intrigue. L'histoire est terriblement bien amenée. Chaque élément du récit contribue à placer le spectateur dans une position telle que la révélation finale du film n'en est que plus efficace et violente. 
Personnellement j'ai été bluffé (ou alors je suis bon public). Une belle surprise !

mardi 15 décembre 2015

The Divide

Quand une explosion cataclysmique ravage la ville de New York, huit personnes se réfugient dans le sous-sol de leur immeuble. Des tensions et des rivalités apparaissent parmi les rescapés qui survivent grâce aux réserves déclinantes d’eau et de nourriture. Soudain, des hommes en combinaison pénètrent dans l’abri et font feu sur ses occupants...

The Divide est un survival en mode huis-clos. Suite à une explosion atomique, huit personnes trouvent refuge dans le sous-sol d'un immeuble transformé par le concierge en abri anti-atomique; emmurés dans leur retraite devenue prison, les survivants font devoir faire face à la promiscuité, la peur et les privations.
Personnellement, j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour visionner l'entièreté de ce film tant certaines scènes sont dures, autant visuellement que d'un point de vue psychologique. L'enfermement forcé des protagonistes va lentement les pousser à assouvir leurs plus bas instincts, un glissement inexorable vers la folie et la mort. 
Un film très dur, à regarder si vous avez le cœur bien accroché. Âmes sensibles s'abstenir.

Côté jeu de rôle, il faudra avant tout trouver des joueurs acceptant de jouer ce genre d'histoire et capables d'assumer des choses cornéliens et violents. On pense assez naturellement à Apocalypse World; l'univers de Millevaux de Thomas Munier pourrait également être le cadre de ce genre de récit où l'âme humaine est confrontée à ses plus sombres côtés et où les limites de la folie sont allègrement franchies. Plus classique, l'Appel de Cthulhu pourrait aussi servir de support à une telle histoire.

lundi 14 décembre 2015

Le Passage du Diable d'Anne Fine

Depuis son plus jeune âge, Daniel Cunningham a vécu enfermé, avec pour seule compagnie les livres et sa mère - qui l’a gardé reclus, à l’écart du monde extérieur, et qui n’a cessé de lui répéter qu’il était malade. Un jour, des coups frappés à la porte vont tout changer.
Des voisins ont découvert son existence, et résolu de libérer Daniel de l’emprise de sa mère. Pris en charge par le docteur Marlow et sa famille, il va découvrir peu à peu que tout ce qu’il tenait pour vrai jusque-là n’était qu’un tissu d’histoires racontées pour le protéger. Mais le protéger de quoi? 
De sa vie d’avant Daniel n’a gardé qu’une maison de poupée. Et pas n’importe quelle maison de poupée : c’est la réplique exacte de la maison natale de sa mère, une maison qui recèle de nombreux et sombres secrets. Jusqu’à quels vertiges ces secrets conduiront-ils Daniel ?

Encore un livre piqué dans la liste de lecture scolaire de mon fils aîné.
Une histoire singulière que celle de Daniel, élevé en secret par sa mère, maintenu enfermé, n'ayant que peu de contact avec l'extérieur hormis le passage d'un commis ou d'un livreur. De quels sinistres dangers sa mère essaie-t-elle de le protéger? C'est ce que vous découvrirez dans ce roman gothique d'Anne Fine, un récit sombre, une malédiction plus sombre encore. A lire à le lueur d'une chandelle par une nuit pluvieuse et venteuse. A partir de douze ans.

mardi 8 décembre 2015

Bloodsport

Franck Dux, un champion américain de karaté, n'a qu'une obsession: remporter le Kumite, un tournoi clandestin d'arts martiaux organisé à Hong Kong, une rencontre où tous les coups sont permis, y compris les coups mortels !

On ne présente plus Bloodsport, le film qui a fait découvrir Jean-Claude Van Damme au grand public mais au-delà de l'insondable daube cinématographique, Bloodsport reste une formidable source d'inspiration pour le jeu de rôle Tiamat (que je suis en train de lire). Des combattants du monde entier s'affrontent au cours d'un tournoi mythique; les combats se succèdent à un rythme effréné, présentant différentes techniques de combat; autant de visuels à réutiliser dans Tiamat.
A voir ou à revoir si vous aimez les films de combat et les jeux de rôle exploitant le thème.

dimanche 6 décembre 2015

Dungeon Roll

Ce matin, parmi les cadeaux de Saint Nicolas (on est en Belgique ici fieu !) de mes enfants, Dungeon Roll. Ce jeu de "stop ou encore" se présente sous la forme d'un petit coffret en carton imitant un coffre aux trésors. Dedans plein de dés, des jetons et des cartes. Le thème: à la tête d'un groupe d'intrépides aventuriers, on explore les couloirs d'un donjon peuplé de monstres hostiles, en quête de trésors et de gloire.

Les dés blancs représentent le groupe d'aventuriers: guerrier, mage, prêtre, voleur, champion. Les dés noirs représentent les monstres: gobelin, squelette, blob, dragon. Chaque héros peut tuer certains types de monstres. Les cartes représentent des héros particuliers qui octroient aux joueurs des capacités et des pouvoirs spéciaux à utiliser en jeu. 
A l'issue d'une exploration du donjon, le joueur accumule des trésors et des points d'expérience.
Au terme de trois explorations successives (trois tours de jeu), le vainqueur est celui qui aura accumulé le plus grand nombre de points d'expérience et de trésors.
D'un point de vue ludique, les parties sont assez palpitantes et les rebondissements nombreux. Côté matos, le jeu est joli (mention spéciale pour le coffret carton renfermant les trésors).
Un petit jeu rapide pour 1 à 4 joueurs et qui se joue en un quart d'heure, de quoi patienter avant une partie de jeu de rôle.
A noter une présentation vidéo bien sympathique de Dungeon Roll sur trictrac.tv

jeudi 3 décembre 2015

Petits Jeux de rôle (en une page)

Encore quelques trucs retrouvés au fond d'une clé USB; Akhénaton est un jeu de rôle en une page vous proposant d'incarner des dieux de l'Egypte Ancienne et de présider à la destinée de l'Empire en guidant le pharaon Akhénaton. et en influençant ses décisions et sa conduite.
Borders of Chaos est un mini jeu (une page) prenant place dans le monde torturé et violent de Warhammer 40.000. Vous endossez le rôle d'un inquisiteur ou d'un de ses acolytes, avec pour mission l'éradication des hérétiques, agents du Chaos et autres démons issus du Warp.

Le Bouclier de Baltus (scénario de fond de tiroir)

En fouillant mes fonds de tiroir, comprenez mes clés USB et autres disques durs externes, j'ai remis à la main sur un scénario que j'avais écrit à l'occasion de la sortie de D&D3. Le Bouclier de Baltus est un scénario assez classique destiné à un groupe de niveau 1 à 3. Les aventuriers se verront confier la délicate mission de retrouver une sainte relique dérobée dans le temple de Pélor. Ils arpenteront les ruelles sombres de la cité d'Ukkel, se fronteront à la Guilde des Voleurs et pisteront des gobelins et un sinistre voleur jusque dans les tréfonds d'un temple oublié. De l'aventure et des combats épiques en perceptive.

Règles supplémentaires pour l'Anneau Noir

Raskal propose sur son blog un ensemble de règles supplémentaires pour l'Anneau Noir. Au programme: ajout d'un système de compétences, une nouvelle classe (le roublard), des règles optionnelles pour le combat et la récupération (repos), un peu de matos et un tableau permettant de se préparer un petit bestiaire, le tout présenté sous la forme d'un PDF de 6 pages, mise en page classique et soignée. Du bel ouvrage. Une initiative bienvenue.