mercredi 31 mai 2017

Logan

Wolverine n'est plus; nous sommes en 2037 et les mutants ont disparu ou se cachent. Logan, devenu chauffeur de limousine, essaie de gagner assez d'argent pour acheter un yacht et prendre la mer avec le professeur Xavier, devenu vieux et dépendant aux médicaments. Mais rien ne va se passer comme prévu. Une étrange fillette trouve refuge auprès de Logan: c'est une mutante possédant le même don de régénération que Logan ainsi que les griffes de Wolverine. Et elle est poursuivie. Logan n'a pas le choix: il va devoir l'aider.

Ce marvel est sans doute le meilleur de la série des X-Men. On est loin des paillettes et des capes/costumes moulants des premiers opus ou des délires spatio-temporels des derniers épisodes de la saga.
Ici, on nous propose une évolution possible du monde après la disparition des mutants; les mutants survivants se cachent, vivent en marge de la société, misérablement. Le monde ne semble plus avoir besoin d'eux. C'est ce côté noir et désespéré qui fait tout le sel de Logan. Cela dit, le film pèche un peu par une débauche de violence mais, il faut bien le dire, Wolverine ne fait pas dans la dentelle; et la gamine mutante n'est pas en reste non plus. J'ai trouvé les scènes de combat un tantinet exagérées mais sans nuire au récit.
Logan est un marvel entre sauvagerie et désespoir. Un bon film d'action mais aussi un drame épique, parce qu'évidemment, on le devine assez vite, tout ne va pas bien se terminer. Pourtant, au-delà de cette noirceur, il y a une lueur d'espoir. La fin reste ouverte et je ne serais pas étonné de voir sortir une nouvelle saga X-Men avec de nouveaux jeunes héros dans les prochaine années. Les voies de Hollywood sont impénétrables.

mardi 30 mai 2017

Cthulhu Dark: le kickstarter est lancé (et déjà financé)

J'avais posé dans un précédent billet la vidéo de promotion pour Cthulhu Dark
Le kickstarter annoncé par son auteur, Graham Walmsley, a démarré hier après-midi comme prévu et il est déjà largement financé (15.196 £ sur les 6000 escomptées). Rien ne semble pouvoir arrêté les Grands Anciens.

dimanche 28 mai 2017

Black-out (Sam Mills)

Stefan, seize ans, vit avec son père, libraire, dans une Angleterre qui a bien changé : des attentats terroristes ont conduit l'Etat à une politique sécuritaire effrayante. Sous prétexte de protéger les citoyens, le gouvernement les contrôle en permanence, les privant de toutes leurs libertés. Les livres sont les premières victimes de ce climat de terreur : tous les classiques de la littérature sont réécrits, expurgés de ce qui risquerait de " corrompre les esprits " ... La conscience de Stefan est tiraillée lorsqu'il découvre que son père cache un supposé terroriste... Et son esprit est troublé lorsqu'il se met à lire, pour la première fois, des livres interdits, dont il ne connaît que les versions " officielles ". Une découverte bouleversante... Ce roman d'aventures haletant, aux multiples rebondissements, fait apparaître la lecture comme ce qu'elle est fondamentalement : un acte libérateur, mais aussi un acte de résistance.

Black-out nous dépend une Angleterre dystopique où la peur du terrorisme a mené le gouvernement à instaurer une politique sécuritaire: les citoyens sont constamment surveillés et encouragés à dénoncer tout comportement suspect. Le contrôle de l'Etat s'étend également aux livres: bon nombre d'ouvrages jugés dangereux sont interdits, voire réécrits pour coller aux exigences de sécurité dictées par l'Etat.
Lorsque Stefan, seize ans, découvre que son père, libraire, fait partie des Mots, un groupe d'activistes opposés au contrôle étatique des livres, et qu'il héberge en secret un terroriste activement recherché, son petit monde va brutalement basculer; il devra faire de douloureux choix: dénoncer son père (en espérant la clémence des autorités) ou lutter contre cet Etat autoritaire.
Un roman qui pose de nombreuses questions sur notre place dans la société et les dérives autoritaires et sécuritaires face à la violence et au terrorisme; la violence est-elle l'ultime arme pour faire valoir ses idées? Faut-il renoncer à sa liberté pour assurer sa sécurité? Les livres ont-ils un tel pouvoir qu'il vaut mieux les interdire? Autant de questions abordées dans ce très bon roman jeunesse.
Un ouvrage aux thématiques terriblement d'actualité. A lire de toute urgence.

mercredi 17 mai 2017

La Grande Muraille

La Grande Muraille de Chine est sans aucun doute d'un des édifices les plus grandioses qu'ait construit l'humanité. Bien des légendes courent sur sa construction et les raisons qui ont poussé l'empire chinois à bâtir une telle fortification. Ce film nous raconte une des ces légendes.

William Garin et son compagnon Pero Tovar, mercenaires européens, font route vers la Chine dans le but d'y voler un peu de poudre noire aux propriétés étonnantes. Attaqués par une étrange créature, ils parviennent aux pieds de la Grande Muraille et découvrent rapidement que l'édifice n'est pas uniquement là pour protéger le royaume des pillards: des créatures monstrueuses attaquent régulièrement la Muraille, unique protection de l'humanité contre ce péril ancien et féroce. William va se joindre aux courageux combattants chinois et affronter avec eux l'indicible menace.

La Grande Muraille est clairement un blockbuster qui ne s'encombre pas de vérité historique ou d'une quelconque vraisemblance. On a droit, dans le désordre, à de hauts faits d'armes et des actes héroïques, des scènes de bataille grandioses et des hordes de créatures reptiliennes vociférantes, et aussi quelques explosions, poudre noire oblige.
Le film possède sa propre cohérence interne et on se prend à suivre avec un certain plaisir les aventures de William/Matt Damon dans l'Empire du Milieu.

L'histoire pourrait assez naturellement servir de base à un jeu de rôle ou à une série d'aventures pour des jeux comme Qin, Weapons of the GodsWulin ou Wuxia, pour peu qu'on accepte d'adapter le contexte du jeu à celui de La Grande Muraille.

mercredi 10 mai 2017

Résistance

Résistance nous narre l'histoire édifiante de Lyudmila Pavlichenko, jeune étudiante russe devenue tireuse d'élite durant la seconde guerre mondiale, d'après une histoire vraie.
On suit la jeune femme de l'université de Kiev où elle poursuit des études d'histoire aux champs de bataille d'Odessa et Sébastopol où elle se distingue par sa bravoure et son sang-froid. On suit aussi son histoire d'amour tragique avec le capitaine Leonid Kitsenko.
En 1942, elle accompagne une délégation russe en Amérique du Nord, afin de rallier les Etats Unis à la guerre menée par l'URSS contre les Nazis.
Elle sera reçue à la Maison Blanche par la première dame Eleanor Roosevelt.

Résistance est un film russe produit en 2016.
Au-delà de l'aspect historique, ce film est un plaidoyer en l'honneur des soldats de l'Union Soviétique qui ont combattu les Nazis. On est à la limite du film de propagande. Cela étant dit, Résistance reste un très bon film de guerre et propose quelques belles scènes de bataille.

Côté jeu de rôle, ce film m'a directement fait penser au jeu Night Witches qui propose d'incarner des aviatrices russes pendant la seconde guerre mondiale, jeu mettant en avant la bravoure de ces femmes pilotes mais aussi les relations plus ou moins houleuses entre les personnes confrontées à l'horreur de la guerre.

mardi 2 mai 2017

Resident Evil, The Final Chapter

Ayant vu les autres épisodes de la licence, je me sentais une obligation morale de visionner ce Resident Evil, The Final Chapter.
Je ne vais pas tourner autour du pot: ce Final Chapter est vraiment très mauvais; j'espère sincèrement que c'est vraiment le dernier opus de la série. Côté scénario, rien de nouveau sous le soleil de Raccoon City. On retrouve les mêmes protagonistes creux et les mêmes zombies. L'histoire n'est qu'un prétexte à une succession de combats plus n'importe nawak les uns que les autres. Certes on en apprend un peu sur le passé d'Alice mais cela ne justifie pas la vacuité abyssale du film. 1 heure 47 minutes de temps perdu.
Côté jeu de rôle, même si vous êtes en panne d'inspiration, il doit y avoir moyen de faire mieux que ça.