mercredi 31 octobre 2018

Achtung! Cthulhu : Three Kings

Achtung! Cthulhu met en scène les mystères du Mythe de Cthulhu dans le cadre de la Seconde Guerre Mondiale. Les joueur·euse·s sont invité·e·s à incarner des investigateurs liées aux Forces Alliées ou à la Résistance, dans le combat contre les Nazis. Bien entendu, au-delà des missions qui leur sont confiées, ils seront confrontés aux étrangetés du Mythe que les scientifiques et sorciers SS n'hésiteront pas à invoquer.
Three Kings (les Trois Rois) est un scénario d'introduction à une campagne plus vaste intitulée Zero Point et ayant pour ambition de faire découvrir aux joueur·euse·s différents aspects de la guerre occulte qui est menée en marge du conflit mondial.

J'ai lu ce scénario dans l'optique d'éventuellement le proposer à mes joueur·euse·s mais motorisé par Cthulhu Dark. A noter que Three Kings existe en plusieurs versions: PDQ system, Savage Worlds, Trail of Cthulhu et l'Appel de Cthulhu.
L'histoire étant présentée indépendamment des indications de règles ou de système de jeu, une adaptation à Cthulhu Dark est assez aisée.

Quelques mots sur l'intrigue. 
Nous sommes en 1939. Les PJ forment un groupe envoyé en mission en Tchécoslovaquie occupée par les Nazis. Ils doivent entrer en contact avec la résistance locale et un mystérieux agent, nom de code ANGEL. Ce dernier a récemment informé les autorités britanniques d'agissements suspects et d'atrocités perpétrées par l'occupant dans le château de Karlstein
La Section D, division spéciale du MI6, dépêche les PJ sur place pour tirer cette affaire au clair.

Le scénario est un modèle du genre; la découpe et les différentes scènes à jouer sont expliquées clairement et permettent une prise en main et une mise en place rapide et efficace, tout en ménageant la liberté d'actions des personnages.
En marge de l'histoire, on sent une réelle recherche et une documentation solide. Les trois rois dont il est question dans le titre étant de figures historiques de la Résistance, l'intrigue est replacée dans son contexte réelle. Les PJ auront peut-être d'ailleurs l'occasion de les rencontrer.
Notons également les avertissements des auteurs quant au caractère parfois dure et potentiellement choquant de certaines scènes, notamment le fait que les PJ portent une pilule de cyanure à utiliser en cas de capture et les possibles scènes de torture. Dans un jeu de rôle ayant pour cadre une période tragique de notre histoire, je trouve tout à fait louable de prendre soin de la sécurité émotionnelle des participant·e·s. 
La plupart des jeux commencent à intégrer cela dans leurs pages mais c'est une chose qu'il convient de souligner.

En résumé, un très bon scénario, idéal pour débuter dans le contexte d'Achtung! Cthulhu, quel que soit le système de jeu utilisé.

Intarissable podcast (Outsider, Mon Personnage et Moi #5)

Intarissable, c'est le qualificatif  qui me vient à l'esprit quand je pense au podcast de Sélène Tonon et Thomas Munier sur Mon Personnage et Moi. Dans ce cinquième opus de ce podcast fleuve, nos deux podcasteur·euse·s continuent de développer les concepts et les relations complexes pouvant exister entre le joueur·euse et son personnage; s'incarner soi-même en jeu, jeu moral et choix cornéliens, jeu en performance ou jeu en consonance, jouer avec sa tête ou avec ses tripes, jouer en suivant ses pulsions, jeu défouloir ou jeu passionnel, la place de la violence dans les jeux de rôle, catharsis et manière de purger sa violence, mise en abîme, autant de sujets abordés lors d'une discussion à bâtons rompus. Comme toujours super intéressant.

lundi 29 octobre 2018

Musique héroïque pour épopée fantastique

Dans la même ligne que Gygax, voici Visigoth, un groupe de métal de Salt Lake City, Utah. Avec deux albums aux titres évocateurs, Conqueror's Oath et The Revenant King, on est clairement dans de la high fantasy. Idéal pour sonoriser vos parties de Donjons & Dragons ou pour vous inspirer des sagas épiques.
A noter parmi les titres proposés sur l'album The Revenant King, on a un Dungeon Master, référence indubitablement rôliste.

dimanche 28 octobre 2018

Jeu de rôle au bureau

Cette semaine j'ai enfin réussi à lancer du jeu de rôle sur mon lieu de travail.
On s'essaie à Cthulhu Dark de Graham Walmsley avec un scénario de mon cru.
Pour l'heure, nous ne sommes que trois participant.e.s - deux joueur.euse.s et moi-même au poste de MJ - mais nous devrions être rejoints par deux autres joueurs après les vacances d'automne.
Les séances sont organisées sur notre pause midi, à raison de 40 à 45 minutes de jeu par séance.
La première séance a été dédiée à la mise en place du jeu (avec des prétirés), une présentation du contexte et de l'oeuvre de H.P. Lovecraft et à l'explication des règles de jeu. Du coup, nous n'avons véritablement joué que 10 minutes mais ce n'est qu'une première séance, une mise en jambes si on peut dire. Les séances suivantes devraient être plus productives. A suivre...

Maze Rats (Ben Milton, Questing Beast)

Maze Rats est un jeu de rôle médiéval fantastique ultra léger, dans la lignée de Donjons & Dragons et de la mouvance OSR. Le jeu tient en quelques pages et se veut simple d'accès et sans classe de personnage. Il est actuellement disponible dans sa dernière version sur DriveThruRPG pour un prix modique mais ce jeu a connu de nombreuses itérations dont certaines sont toujours accessibles gratuitement sur le site de Ben Milton, Quest Beast.
Pour ce billet, j'ai retenu la version 2.0 qui tient en 2 pages.
La première page présente les règles de jeu et la procédure de création de personnage. La seconde page propose un marché où acheter son équipement et des règles concernant la magie.

Un personnage est défini par trois Caractéristiques: Force, Dextérité et Volonté dont les scores varient au départ de -1 à +1. Un personnage débute sa carrière avec 6 Points de Vie et un Bonus au Combat de +1.
Le joueur.euse doit choisir une Voie parmi les 6 proposées: Fingersmith, Greenwatch, Inksworn, Roofrat, Sawbones ou Shadowjack. Chacune des voies donne au personnage une liste de compétences, non exhaustive. Un Fingersmith est un voleur sachant crocheter une serrure, voler dans les poches, bidouiller des mécanismes complexes (typiquement désamorcer un piège) et faire des tours de passe-passe.
Le Greenwatch est une espèce de rôdeur sachant survivre dans un environnement sauvage. Il sait suivre une piste, poser des pièges, trouver ce dont il a besoin dans la nature pour assurer sa survie.
Le Inksworn est plutôt un érudit; il a la connaissance de plusieurs langues et des arcanes. Il sait fabriquer de faux papiers et décrypter les parchemins anciens.
La Roofrat est un casse-cou, adepte de ascensions dangereuses et des acrobaties risqués. Comme son nom l'indique, c'est un rat des toits. Il se déplace rapidement, bondissant de toit en toit au mépris du vide.
Le Sawbones s'y connaît en alchimie et en fabrication de potions étranges et de poisons mortels. Son truc, c'est la dissection, la chirurgie et les soins.
Le Shadowjack se déplace silencieusement, se cache dans l'ombre, passant inaperçu.
Il ne reste plus qu'à équiper le personnage; le jeu propose deux packs prêts à l'emploi.
Des tables permettent de déterminer au hasard son équipement de départ, l'apparence de son personnage et quelques traits distinctifs.
Il faut encore trouver un patronyme à son personnage, tâche ô combien difficile.

Côté règles de jeu, c'est très simple. Si une action risquée est entreprise par le personnage, on détermine quelle caractéristique employer et on lance 2d6. On additionne le score de la caractéristique au résultat des dés. On y ajoute un éventuel +1 si l'action est en rapport avec la Voie du personnage. Si le total est supérieur ou égal à 9, l'action réussit.
Si le personnage s'oppose à un autre, on effectue le jet de dés de part et d'autre et on compare les résultats après ajout de la caractéristique et des bonus éventuels.
En combat, on suit la même règle, le score à atteindre ou dépasser étant le Classe d'Armure de l'adversaire, qui est de 6 pour un ennemi sans armure. Le port d'une armure légère augmente la CA de +1,  une armure lourde +2.
Un personnage débute sa carrière au niveau 1. En gagnant des points d'expérience (XP), il peut espérer atteindre les niveaux supérieurs jusqu'à 10. A chaque niveau correspond une amélioration: +1 à une caractéristique, +1 au Bonus de Combat ou gain d'un Sigil Slot (en rapport avec la magie).
La Magie fonctionne en utilisant des Sceaux, artefacts étranges correspondant à une magie particulier, matérialisés par des tatouages, un effet et une puissance que le jeteur de sorts devra payer en consommant des Points de Vie.
La Magie peut être puissante mais cette puissance a un prix. Le magicien n'en ressort jamais indemne. Autre petit détail: la Magie ne soigne jamais les blessures. Aucun sortilège connu ne permet de regagner des Points de Vie. Bien que puissante, la Magie a hélas ses limites. 
Le jeu ne donne pas d'indications sur les monstres. On suppose donc que ces derniers auront un score de Combat, une CA et des Points de Vie. Le jeu se voulant compatible à moindre frais avec les autres jeux OSR, il suffit d'en piller allègrement les bestiaires et d'adapter un peu.

Au final, Maze Rats est une belle trouvaille, simple à la lecture et sans doute rapide à mettre en place. A noter que l'auteur, Ben Milton, est peut-être plus connu pour son jeu Knave, récemment traduit par Claude Féry sous le nom Canaille, transposé sous l'appellation Fripouille dans l'univers de Millevaux.

JDR ACADEMY

Petit coup de projecteur pour le site JDR ACADEMY qui propose des enregistrements de parties de jeu de rôle.
Sont actuellement disponibles à l'écoute du Z-CORPS, du Delta Green et surtout du Wastburg. C'est d'ailleurs par ce trio de podcasts que j'ai découvert cette chaîne. Le scénario Tout est gras dans l’verrat de Del Armgo est une belle trouvaille. C'est croustillant, drôle, inattendu et très drôle. Ca donne une bonne idée des possibilités d'un jeu comme Wastburg.
A écouter sans modération.

mercredi 24 octobre 2018

I Kill Giants

Barbara est une adolescente solitaire différente des autres, et en conflit permanent avec son entourage. Ses journées au collège sont rythmées par les allers-retours entre le bureau du proviseur et la psychologue. Aux sources de l’inquiétude des adultes qui veillent sur elle, il y a son obsession pour les Géants, des créatures fantastiques venues d’un autre monde pour semer le chaos. Armée de son marteau légendaire, Barbara s’embarque dans un combat épique pour les empêcher d’envahir le monde.
Même si on se doute que l'obsession de Barbara pour les Géants cache autre chose et que ces créatures mythiques ne sont que le reflet imaginaire de problèmes bien réels, on se prend à rêver que la magie existe et que la jeune Barbara est bel et bien une Tueuse de Géants. On oscille constamment entre le monde réel, parfois très dur, et l'univers imaginaire que Barbara s'est bâti pour se protéger. La mise en scène et la narration entretiennent l'illusion et garde le spectateur dans un sentiment constant de doute crédule.
I Kill Giants est une belle surprise et une histoire à la fois magique et touchante, à regarder en famille.
A noter aussi quelques références rôlistes: Barbara propose une partie de Donjons & Dragons à son frère et ses amis; elle se ballade également avec un supplément de l'Appel de Cthulhu sous le bras.

lundi 22 octobre 2018

Un peu de musique dans ce monde de brutes

Sympathique découverte au détour d'un réseau social en vogue chez les rôlistes en ce moment, MeWe pour ne pas le citer, le groupe Gygax, oui vous avez bien lu, propose un hard-rock façon seventies directement inspiré du grand maître du donjon et de ses oeuvres.
Deux albums sont actuellement disponibles à l'écoute sur bandcamp: Critical Hits et Second Edition.
J'ai apprécié le lettrage de ce second album qui reprend clairement le visuel des bouquins de AD&D 2nd Edition.
Ô nostalgie, j'ai commencé le jeu de rôle avec cette édition précisément.

mercredi 17 octobre 2018

Debt Is Only The Beginning

Debt Is Only The Beginning est un petit jeu de rôle trouvé par hasard sur DriveThruRPG et disponible en Pay What You Want.
Vous jouez des mages dans un univers contemporain; loin des tours d'ivoire et des retraites enchantées, vous vivez dans une grande cité, dans un appartement miteux, à la merci d'un propriétaire au mieux suspicieux, au pire hostile. Vous allez devoir jongler avec les impondérables du monde magique et les obligations du monde réel.
On est clairement dans de l'Urban Fantasy light, motorisée par des règles proches des PbtA, le tout expliqué en une dizaine de pages.
C'est simple et élégant mais ça demandera pas mal de préparation de la part du Meneur de Jeu mais aussi des Joueur.eus.e.s qui seront en charge de créer et peupler le cadre de jeu à construire lors d'une première session de mise en place (on est clairement dans du PbtA). 
Le jeu met l'accent sur les liens, les dettes, que les PJ risquent fort de nouer avec différents PNJ et factions, d'où le nom du jeu. On insiste sur la mise en place de PNJ avec lesquels les PJ devront nouer des liens, s'opposer et/ou s'engager, remplir leurs contrats et assumer leurs responsabilités, au risque de voir leur situation se compliquer fortement.
Proche des thématiques d'Unknown Armies mais nettement plus léger et simple à mettre en place, Debt Is Only The Beginning conviendra parfaitement pour des parties rapides. Reste à voir si on veut une session de mise en place distincte ou pas. On pourrait se contenter d'esquisser rapidement le cadre de jeu, quitte à l'étoffer par la suite en cours de partie. A la lecture, c'est tout à fait faisable si les participant.e.s sont d'accord.
Debt Is Only The Beginning est l'exemple même de petits jeux simples aux thématiques ciblées, à jouer presque immédiatement. Cerise sur le gâteau, le jeu propose une règle simple pour garantir la sécurité émotionnelle des participant.e.s.

dimanche 14 octobre 2018

Podcasts Outsider : Mon Personnage et Moi

Coup de projecteur sur une série de podcasts Outsider consacrés au personnage en jeu de rôle. Logiquement intitulée Mon personnage et moi, cette série, animée par Sélène Tonon et Thomas Munier, aborde les relations parfois compliquées qu'on peut entretenir avec les personnages incarnés en jeu de rôle.

A écouter absolument mais attention, c'est un podcast marathon en quatre parties pour une écoute au long cours:

vendredi 12 octobre 2018

Décès de Greg Stafford

Greg Stafford, créateur de Glorantha et fondateur de la maison d'édition Chaosium, est décédé hier à l'âge de 70 ans. Il laisse derrière lui un des univers les plus riches du jeu de rôle, Glorantha, ainsi que plusieurs jeux de rôle dont Runequest, Hero Wars et Pendragon.
Outre ces trois jeux emblématiques, Greg Stafford a marqué le monde du jeu de rôle de son emprunte et a eu une influence majeure sur le hobby au travers de sa maison d'édition Chaosium.

mercredi 10 octobre 2018

Mayans M.C.

Spin-off de Sons of Anarchy, Mayans nous propose de suivre le destin de Ezekiel "EZ" Reyes, prospect dans le club de bikers des Mayans.
Récemment libéré de prison après avoir purgé une peine de quatre ans, Ezekiel "EZ" Reyes rejoint son frère au sein des Mayans. Il n'est encore que prospect et doit encore faire ses preuves.
L'action se situe de part et d'autre de la frontière avec le Mexique
Au programme, trafic de drogue et cartels, guerre de gangs, bagarre, fusillade et grosses motos.
Cinq épisodes sont déjà disponibles.

Côté jeu de rôle, c'est du pain béni pour un jeu tel que Cartel.

The Purge (série)

The Purge est une dystopie dépeignant une Amérique où le crime et la violence ont quasiment disparu sauf une nuit par an, la nuit de la Purge.
Durant 12 heures, tous les crimes sont légaux et les citoyens peuvent laisser libre court à leurs plus bas instincts. Cette nuit de violence est censée permettre aux gens d'évacuer leur haine et leur brutalité refoulée.
La Purge, initialement intitulée American Nightmare, existait sous la forme de quatre films. Elle fait aujourd'hui l'objet d'une adaptation en série. Dix épisodes sont prévus. Au moment d'écrire ce billet, quatre épisodes sont déjà diffusés.
Comme dans les films originaux, on suit le destin tragique de plusieurs protagonistes. On a Miguel Guerrero, soldat de retour de mission, qui cherche à sauver sa jeune sœur Penelope des griffes d'une sinistre secte. Jane Barbour est une working-girl voulant se venger de son patron trop entreprenant. Jenna et Rick Betancourt forment un jeune couple battant de l'aile et en quête de rédemption. Viennent se greffer une série de personnes secondaires assez intéressants comme Lila Stanton, riche fille à papa à l'origine des problèmes de couple des BetancourtPete the Cop, tenancier d'un bar sécurisé ou encore Rex, un cowboy bizarre qui aide Miguel mais cache quelque chose dans le coffre de son pick-up.
Il y a aussi cet étrange gars masqué et sur-armé qui parcourt la ville et tente de sauver des personnes du carnage.
Une série intéressante et qui permet de développer les personnages sur un format plus long qu'un film de deux heures. Comme dans les films de la licence, on a droit à un déferlement de violence, âmes sensibles s'abstenir.
Côté jeu de rôle, on pense assez vite à SLA Industries.

jeudi 4 octobre 2018

Le retour de la Spada Rossa

La Spada Rossa est plus divisée que jamais, alors que les assassins de Livio courent toujours.
Après plusieurs mois, la Spada Rossa est de retour avec un onzième épisode, à écouter sans modération sur 2d6+Cool. Nous retrouvons avec plaisir le quatuor d'épéistes de la Spada Rossa à la poursuite des assassins de Livio.

lundi 1 octobre 2018

Bjorn aux Enfers (tome 4), la Reine Bleue

Bjorn, la cuisse transpercée, Ketill le Rouge, la face tuméfiée, Svartog le demi-hirogwar, blessé au ventre, et Sigrid épuisée... À la fin du tome précédent de Bjorn aux enfers, le morphir et sa bande sortaient victorieux mais terriblement affaiblis de leur combat contre le prince Dar.
Pas de repos pour les braves, car le plus dur reste à venir. Il leur faut maintenant aller au bout de leur mission : traverser le sixième et dernier étage des enfers, affronter Mamafidjar sur ses terres et lui arracher le prince Sven.
Gare! La reine des enfers dispose d’alliés d’une trempe peu commune, les Yus, fils d’espadons et marins émérites, ainsi que les Elfes doués d’une résistance à toute épreuve. Bjorn aura-t-il assez de ses talents de morphir pour les affronter? Pas si sûr... À moins de trouver en lui des ressources insoupçonnées, incontrôlables et terrifiantes...
Le dénouement est proche, et voilà que résonne la prédiction d’Ama : "Deux des quatre périront." La mort plane sur Bjorn et ses compagnons comme jamais... La mort? ou seraient-ce les morts?

Quatrième et dernier tome de la saga de Bjorn aux Enfers, la Reine Bleue emmène le lecteur au dernier étage des Enfers, domaine de Mamafidjar, souveraine des enfers et mère adoptive du prince Sven, héritier légitime du trône du Fizzland.
Une fois de plus la magie de Thomas Lavachery opère, entre aventure et découverte d'un univers viking fantasy original; l'auteur jongle et recycle les grands éléments de la mythologie nordique pour le plus grand plaisir du lecteur. Seul bémol s'il en est, l'aventure s'étire sur quatre tomes mais se termine un peu dans la précipitation.
Bjorn aux Enfers, en quatre tomes, est une saga à lire si vous aimez les inspirations nordiques, l'aventure initiatique, les héros attachants, les voyages à la Marco Polo, la découverte de mondes étranges et magiques et les dragons qui parlent, et qui conviendra autant aux jeunes lecteurs qu'aux vieux grognards de la fantasy.