Malevil, adaptation à l'écran du roman éponyme de Robert Merle, nous place dans un petit village de la France profonde, un jour d'été comme les autres. Alors que le maire de la bourgade discute d'un problème administratif avec quelques amis et concitoyens dans la cave de sa ferme-château, une coupure de courant survient, suivi par une terrible explosion.
Dehors, l'apocalypse s'est déchaînée. Tout a été détruit ou presque par ce qui semble être une attaque nucléaire.
Sous le choc, les survivants vont s'organiser, prenant conscience peu à peu de l'ampleur de la destruction, faisant l'inventaire du peu qu'il leur reste. Ils devront également faire face à un autre danger: un autre groupe de survivants.
J'avais gardé un souvenir étrange de ce film vu dans ma jeunesse. Je l'ai redécouvert avec nostalgie. L'ambiance est lourde et l'intrigue se déroule lentement, suivant le rythme des protagonistes encore sous le choc de la catastrophe. Les dialogues sont rares et courts. L'angoisse et la peur sont presque palpables.
Ce film m'a laissé une drôle d'impression. On est loin des fantasy post-apo hautes en couleurs comme peuvent l'être des films Mad Max Fury Road ou le Livre d'Eli. On est plus proche du Jour d'Après (film documentaire/fiction de 1983) mais sans mise en place préalable d'une situation mondiale explosive (si on peut dire). On ne sait pas vraiment ce qui s'est passé. On ne sait pas si le conflit nucléaire a embrasé toute la planète. On ne sait rien de ce qui se passe en dehors de Malevil et de la proche région avoisinante, sauf peut-être dans les dix dernières minutes du film et encore, on ne peut que faire des suppositions.
Le propos du film est plus proche des survivants et de leur quotidien au jour le jour, très terre à terre, sans autre enjeu que la survie immédiate et le sentiment d'être peut-être les seuls survivants d'une apocalypse.
Côté jeu de rôle, Malevil pourrait aisément être joué avec du Apocalypse World mais il faudrait restreindre les archétypes possibles ou les adapter quelque peu.
D'autres jeux de rôle sont envisageables dans la veine post-apo comme Aftermath! ou Twilight 2000 mais demanderont une adaptation plus ou moins importante pour tenir compte de la situation particulière de Malevil, avec une gestion drastique des ressources et de l’attrition en général.
Sous le choc, les survivants vont s'organiser, prenant conscience peu à peu de l'ampleur de la destruction, faisant l'inventaire du peu qu'il leur reste. Ils devront également faire face à un autre danger: un autre groupe de survivants.
J'avais gardé un souvenir étrange de ce film vu dans ma jeunesse. Je l'ai redécouvert avec nostalgie. L'ambiance est lourde et l'intrigue se déroule lentement, suivant le rythme des protagonistes encore sous le choc de la catastrophe. Les dialogues sont rares et courts. L'angoisse et la peur sont presque palpables.
Ce film m'a laissé une drôle d'impression. On est loin des fantasy post-apo hautes en couleurs comme peuvent l'être des films Mad Max Fury Road ou le Livre d'Eli. On est plus proche du Jour d'Après (film documentaire/fiction de 1983) mais sans mise en place préalable d'une situation mondiale explosive (si on peut dire). On ne sait pas vraiment ce qui s'est passé. On ne sait pas si le conflit nucléaire a embrasé toute la planète. On ne sait rien de ce qui se passe en dehors de Malevil et de la proche région avoisinante, sauf peut-être dans les dix dernières minutes du film et encore, on ne peut que faire des suppositions.
Le propos du film est plus proche des survivants et de leur quotidien au jour le jour, très terre à terre, sans autre enjeu que la survie immédiate et le sentiment d'être peut-être les seuls survivants d'une apocalypse.
Côté jeu de rôle, Malevil pourrait aisément être joué avec du Apocalypse World mais il faudrait restreindre les archétypes possibles ou les adapter quelque peu.
D'autres jeux de rôle sont envisageables dans la veine post-apo comme Aftermath! ou Twilight 2000 mais demanderont une adaptation plus ou moins importante pour tenir compte de la situation particulière de Malevil, avec une gestion drastique des ressources et de l’attrition en général.