Conan, l'Âge Hyborien (livret d'initiation)

Je suis un fan éternel de l'oeuvre de Robert E. Howard et de l'emblématique barbare Conan le Cimmérien. Je ne pouvais pas passer à côté du prochain nouveau jeu de rôle dédié au célèbre guerrier.

Conan, l'Âge Hyborien, à paraître chez Monolith, s'annonce comme un nième jeu de rôle sur le thème, après les très nombreux autres jeux de rôle exploitant l'oeuvre de Robert E. Howard. De mémoire, on a eu un Conan chez TSR, un Conan en version d20 sous OGL, un Conan 2d20 chez Modiphius, sans compter les nombreuses autres itérations amateurs. Qu'est-ce qui différencie cette nouvelle version du fameux barbare? Monolith propose un livret d'initiation pour se faire une idée du bébé. Voyons ensemble de quoi il s'agit.

Après une brève introduction à l'oeuvre et aux thèmes développés dans le jeu - l'aventure, le souffle épique, la sword and sorcery, les héros sans peur - le livret nous livre l'essentiel des règles assorti d'une aventure d'initiation permettant d'illustrer et de tester les mécaniques.

D'un point de vue mécanique, on est sur quelque chose de simple et dynamique, pour des actions rapides et épiques. Un personnage est défini par quatre attributs - Force, Finesse, Ténacité et Esprit - exprimés par un score fixe et un type de dé. Lorsqu'une action met en jeu un de ces attributs, le joueur lance le dé associé, y ajoute le score d'attribut et d'éventuels bonus; si le résultat égale ou dépasse un seuil de difficulté, l'action est réussie. Dans le cas contraire, c'est un échec.

Vient s'ajouter un dé de Prouesse permettant, s'il fait le score maximum du dé, de déclencher une Prouesse, un haut fait, une action exceptionnelle qui peut totalement renverser l'issue d'une situation. Le héros dispose également d'un pool de points d'héroïsme qui permettent de déclencher certains effets et d'utiliser la sorcellerie.

Un personnage est complété par un score de Défense Physique et de Défense Magique qui agissent un peu comme la Classe d'Armure de D&D, ainsi que des compétences donnant lieu à des bonus dans certaines circonstances.

Les combats sont rapides et héroïques; les adversaires sont soit des Antagonistes, des boss qu'ils faudra affronter d'égal à égal, soit des sbires qui pourront être trucider à la pelle. Les dommages sont calculés sur base d'un dé de dégât associé à l'arme utilisé, avec le score de Force en plus pour les combats en mêlée. Les Prouesses et les points d'héroïsme peuvent le cas échéant donner des coups dévastateurs. Du point de vue mécanique, on est sur du simple et efficace.

L'aventure proposée dans le livret, intitulée Le Sceau d'Achéron, est certes un peu linéaire mais parfaitement dans l'esprit Howardien et permettra de fixer les règles.

Ce livret d'initiation est une belle entrée en matière, en attendant la sortie du jeu complet.

Si vous voulez en savoir plus, je vous encourage à regarder la vidéo de la chaîne La Table des Coups Critiques qui revient sur le livret et prochainement un actual play. L'occasion de voir les règles et le jeu en action.

Qui après nous vivrez (Hervé Le Corre)

Un soir, au milieu du XXIe siècle, tout s'éteint. On croît à une panne ou à une coupure d'électricité comme il s'en produit souvent dans un monde finissant, en proie aux pénuries, aux crises, aux pandémies. Mais cette fois, le courant ne revient pas et le chaos s'installe.

Dans une grande ville de province, une jeune femme, Rebecca, et son compagnon Martin viennent malgré tout de donner naissance à un enfant, la petite Alice. Mais le jour où le réseau électrique s'effondre, le jeune père ne rentre pas chez lui. Pour sa compagne, l'angoisse va grandissant.

Trois générations plus tard, héritières des femmes qui de mère en fille ont affronté le chaos, Nour et sa fille Clara cheminent en compagnie de Marceau et de son garçon Léo. Ils tentent de survivre à la faim, aux intempéries et à la violence, dans un pays dévasté où la sauvagerie le dispute à l'amour, envers et contre tout.

J'ai toujours eu une certaine fascination pour les récits post-apocalyptiques, pour les histoires après l'Histoire, pour ce qui pourrait advenir de l'humanité après la fin du monde ou la fin d'un monde, une fois que les pendules seraient remises à l'heure, après que l'humanité se soit auto-détruite ou qu'une catastrophe ou une épidémie ait remis les compteurs à zéro. Et souvent, on nous sert une histoire mêlant survie et sauvagerie, un désert parcouru par des survivants devenus barbares au volant de bolides improbables, ou des rescapés revenant à la surface après s'être terrés pendant des siècles dans des bunkers souterrains sécurisés, ou encore des mutants errant dans un monde improbable, ou parfois aussi des gens comme tout le monde, un père et son fils dans un monde tombant en cendres comme dans La Route de Cormac McCarthy... Qui après nous vivrez est de ce genre de post-apo.

On y suit des survivants, ou plus précisément trois générations de survivants, de l'effondrement final survenu au milieu du XXIe siècle jusqu'au premières années du siècle suivant, dans un monde dévasté par les guerres, les épidémies et les crises successives, un monde où le réchauffement climatique a pris son dû, un monde terriblement proche du nôtre et de l'avenir tragique et plausible vers lequel il se dirige inexorablement. Et c'est là toute la dureté de ce récit sans concession, cruel envers ses protagonistes, où chaque page recèle une nouvelle épreuve, une nouvelle souffrance potentielle mais aussi des espoirs envers et contre tout, alors que le monde semble toucher à sa fin.

Un récit éprouvant, où le lecteur partage pas à pas les souffrances des héros, leur fragilité mais aussi leur courage et cette envie d'aller de l'avant, malgré la tentation de l'abandon.

Un récit qui cristallise de manière terriblement réaliste et plausible les angoisses de l'avenir qui semble se dessiner pour nos sociétés, à l'heure où le réchauffement climatique et le dérèglement du climat sont déjà une réalité tangible, ce qui rend encore le contenu de ce roman d'un effroyable réalisme.

Une récit où malgré les épreuves, un espoir reste possible. Un roman à lire très certainement, un roman dont on ne sort pas indemne et qui porte à réfléchir sans aucun doute sur la proximité de cette fin du monde fictif et proche à la fois.

Nota Bene nous parle de Lovecraft

Nota Bene nous parle de Lovecraft et c'est très bien. On y parle aussi un peu de jeu de rôle :)

RPGaDAY 2024, questions 16 à 31

Seconde partie du #RPGaDAY2024 avec mes réponses aux questions de 16 à 31.

16 - Jeu de rôle rapide à apprendre 

Sans aucun doute le jeu d'aventure Labyrinthe. Un univers connu, au moins pour ceux.celles qui ont vu le film, et des règles simples; ça prend cinq minutes montre en main pour les expliquer.

Autre jeu de rôle facile à apprendre: Cthulhu Dark. Là encore un univers connu, au pire on plante un décor à la Sherlock Holmes avec un peu de fantastique, et des règles également expliquées en cinq minutes montre en main.

17 - Une communauté jeu de rôle attrayante

Depuis un an, je fais partie de la communauté Discord de Linou Major Zero, un groupe de joueur.euse.s et meneur.euse.s autour des jeux de rôle plutôt horrifiques, axé sur le roleplay et l'immersion, n'ayant pas peur d'aborder des thèmes durs. Une communauté très bienveillante et à l'écoute. Pas mal de discussions et de partages. La communauté produit aussi des jeux de rôle et des actual plays de qualité.

18 - Un moment de jeu mémorable 

Je me souviens d'un moment mémorable lors de la dernière campagne D&D5 à laquelle je participais en tant que paladin. La mort potentiel d'un PNJ, un gobelin, auquel on s'était tous attaché, au point de vivre sa possible mort comme un véritable drame. Les dieux soient loués, il a survécu mais on a vécu un sacré moment de drama.

19 - Une séance sensationnelle 

Ma première séance de Sombrerie, un jeu de rôle de capes et d'épées, création du MJ. Un univers original, proposant ses particularités, et un système de jeu malin et immersif. Une belle séance de découverte et d'émerveillement.

20 - Une aventure incroyable 

J'ai le souvenir d'une aventure one-shot dans un Moyen Âge approximatif avec un extraterrestre et une soucoupe volante. Une aventure incroyable et un final à la E.T. étonnant.

21 - Une campagne classique 

Je n'ai hélas jamais eu la chance de jouer ou de mener une campagne classique comme les Masques de Nyarlathotep pour l'Appel de Cthulhu ou Dragonlance pour D&D mais ça me plairait bien je pense, surtout Dragonlance qui a un fort potentiel épique. Après, ce sont des entreprises qui demandent du temps et un engagement sur le long terme clairement.

22 - Un PNJ notable

Pour cette question, je reviens vers la campagne D&D5 et le PNJ de Kout, un gobelin facétieux qui est devenu la mascotte du groupe, et même plus un vrai compagnon d'aventure.

23 - Un.e joueur.euse hors pair 

Difficile de faire un choix; je ne suis pas à énormément de tables de jeu, à vrai dire je ne suis qu'à une table régulière en tant que joueur. Les tou.te.s participant.e.s sont formidables, chacun.e dans leur style. Pas possible d'en distinguer un.e en particulier.

J'ai bien le souvenir d'une partie de ALIEN où une joueuse m'a surpris par un choix qui a fortement orienté tout le reste de l'intrigue, un choix lourd de conséquences pour l'histoire de manière générale mais aussi pour le personnage lui-même, avec un dénouement tragique que la joueuse a tout à fait assumé. Un belle exemple de play-to-loose qui s'inscrivait parfaitement dans l'esprit du jeu ALIEN.

24 - Un conseil acclamé 

"Jouer vos personnages comme des voitures volées", un conseil que j'avais entendu en écoutant les actual plays de 2d6+Cool et que j'ai retenu. Les personnages, qu'ils soient PJ ou PNJ, ne sont pas sacrés et doivent être joués à fond, en assumant les choix parfois drastiques, sans nécessairement jouer la survie à tout prix, sans avoir peur des conséquences parfois douloureuses ou tragiques pour le personnage, car ça aussi c'est le jeu de rôle, c'est l'histoire.

25 - Un dé désirable

Ma fille m'a offert un D6 avec des chiffres romains. Souvenir de sa visite de Rome. Une petite curiosité. Je ne sais pas vraiment si je vais l'utiliser en jeu mais c'est amusant. Est-ce un dé désirable? Je ne sais pas. Mais c'est à coup sûr un dé particulier.

26 - Un super écran de MJ

Je n'utilise que très rarement un écran de MJ et uniquement pour cacher mes notes.

27 - Une figurine merveilleuse 

Je n'utilise pas de figurine; pas contre, notre MJ a une collection de figurines imprimées 3D qui ont fait la joie de nos batailles à D&D5.

28 - Un bon gadget pour joueur 

Je sèche :( Au mieux je reprends la proposition de JdrD30 avec les lanceurs de dés en ligne ou sur smartphone. 

29 - Une application incroyable 

Clairement l'application qui a émergé ces dernières années pour les parties en virtuel, c'est Miro. J'ai découvert cette application pendant le confinement; je me souviens avoir suivi d'incroyables actual plays joués sur des boards Miro.

30 - Une personne avec qui tu aimerais jouer

Question difficile; j'écoute et je regarde pas mal d'actual plays. Fut un temps, j'écoute les podcasts de 2d6+Cool. Une partie d'Apocalypse World à la table de Volsung ne m'aurait pas déplu. J'ai gardé un bon souvenir de la Spada Rossa et de Macadabre. J'ai aussi pas mal suivi les parties animées par Linou Major Zero et de sa communauté. Là encore une partie de jeu de rôle à ses tables auraient très certainement été une belle expérience, de par l'ambiance et les thèmes abordés parfois/souvent très durs. Plus léger, une partie de Labyrinthe animé par François de la chaîne JdrD30 serait assez fun je pense. Jouer à la table des deux compères du Podcast Dont Vous Êtes Le Héros pourrait également faire mon bonheur. Quand je regarde les parties animées par Ours au jeu de rôle The Quest, et l'énergie qui se dégage de ces actual plays, je me dis aussi que ça serait vraiment le pied d'en être.

Au-delà de ces envies de jouer à des tables  prestigieuses avec des personnes un peu connues dans le milieu du jeu de rôle, j'ai beaucoup de chance d'être joueur à la table de l'atelier jeu de rôle auquel je participe une fois par mois. Ce ne sont que quatre heures par mois mais j'ai la chance de jouer avec un de mes enfants, et avec des joueur.euse.s sympathiques, enthousiastes et bienveillants, et de profiter des talents d'animateur d'un meneur de jeu très talentueux, et je n'exagère pas en disant cela. Donc au-delà de ces souhaits de jouer avec telle ou telle personne, je me dis que je dois profiter au maximum des parties présentes; d'ailleurs on reprend le jeu de rôle en septembre prochain. J'ai trop hâte.

31 - Jeu ou joueur qui te manque

Mes premières parties de AD&D2 (mon premier jeu de rôle) me manquent, la joie des premières aventures, en décryptant les règles, essayant de trouver un équilibre entre des règles touffues, souvent mal expliquées ou mal comprises, ET surtout des joueur.euse.s enthousiastes mais aussi inexpérimenté.e.s que moi. La magie de la découverte du jeu de rôle et le fun de jouer sans trop se prendre la tête, sans souci de qualité de partie, que ce soit en terme d'histoire ou en terme de maîtrise des règles. Une certaine insouciance et une grande naïveté face au jeu. Les joueur.euse.s de l'époque me manquent aussi beaucoup. Un mot: nostalgie. Ca doit être l'âge, après 33 ans de jeu de rôle.

Blue Turtle, de la musique fantasy relaxante

Petit coup de pub pour une chaîne Youtube que je suis depuis un moment déjà: Blue Turtle.

L'auteur propose des vidéos d'une heure de musique fantasy relaxante doublée par une animation style Anime, le tout narrant le voyage d'Ithyä, une jeune magicienne, dans son parcours initiative. De quoi peut-être vous inspirer pour vos propres univers fantasy ou vous apporter une certaine sérénité lors d'une séance d'écriture.

Le prince écorché (Mark Lawrence)

À treize ans il est le chef d'une bande de hors-la-loi sanguinaires. Il a décidé qu'à quinze ans il serait roi. Le prince Jorg Ancrath a quitté le château de son enfance sans un regard en arrière, après qu'il fut contraint d'assister au massacre de sa mère et de son frère. Depuis ce jour il n'a plus rien à perdre. Il avance porté par sa fureur. L'heure est venue de s'emparer de ce qui lui revient de droit. À la cour de son père l'attendent la traîtrise et la magie noire. Mais le jeune Jorg ne craint ni les vivants ni les morts. Animé d'une volonté farouche, il est prêt à affronter des ennemis dont il n'imagine même pas les pouvoirs. Car tous ceux qui ont pris l'épée doivent périr par l'épée.

Dans un monde médiéval dont on devine ça et là les origines mystérieuses sur les cendres d'un monde jadis ravagé par un cataclysme apocalyptique (ce qui m'a fortement rappelé les origines du monde de la saga de La Mer Éclatée de Joe Abercrombie que j'ai chroniqué récemment, comme quoi certaines idées sont largement partagées dans la littérature fantasy), le jeune prince Jorg doit se tailler un chemin jusqu'au trône. Ce chemin sera ponctué de rencontres, de vengeance et de violence. Devenu chef de bande - la bande de malfrats me faisant penser à la Compagnie Noire, de Glen Cook - Jorg affrontera des ennemis dont les pouvoirs vont bien au-delà de ce qu'il imagine, et découvrira que son destin n'est qu'une partie d'un plan plus vaste, et que les ficelles du pouvoir ne sont pas aux mains de ceux qu'on croie.

Un roman fait de sang et de violence, sans concession, le héros étant loin d'être un enfant de cœur. Un style littéraire incisif et direct, un récit à la première personne, point qui m'a un peu rebuté. J'ai toujours eu du mal avec les histoires narrés directement par le protagoniste principal; question de goût personnel. J'ai eu un peu de mal à embrayer dans l'histoire notamment pour cette raison. Qu'à cela ne tienne, on est quand même sur une épopée, une saga, un parcours du héros qui j'en suis sûr, pourra plaire à un large public. Personnellement, je ne suis pas encore certain de lire la suite, ce premier tome apportant déjà une fin en soi. Et pour tout dire, ce n'était pas mon premier choix de lecture, le livre que je ciblais étant déjà en location à la bibliothèque communale que je fréquente. Cela étant, ce roman de Mark Lawrence était une découverte, certes impromptue, mais pas désagréable.

Pack personnages prétirés pour le jeu de rôle The Electric State

Pour conclure ma série sur The Electric State, je vous propose un pack reprenant tous les PDF repris dans les articles précédents. J'ai ajouté une petite note sur le neurospace, le monde virtuel si particulier à The Electric State, et la manière dont les différentes PJ le comprennent et l'appréhendent. Ce pack est également disponible dans la section Téléchargement.

William, un hippie peu recommandable

Dernier personnage de ma galerie pour le jeu de rôle The Electric State, voici William "Will" Clark, un hippie en route pour San Francisco. Baratineur, charmeur et recherché par la police.

Le Decameron (série)

Nous sommes en 1348. Alors que la peste ravage Florence, un groupe de nobles est convié à la Villa Santa par le maître des lieux, le Vicomte Léonardo, afin d'échapper à l'épidémie. Va s'en suivre une série de péripéties, entre orgies, histoires d'amour incongrues, tromperies, trahisons, faux-semblants et usurpations d'identité, les affres de la condition humaine et de la lutte entre nobles et serviteurs. Un tableau des plus édifiants.

Une série pleine d'humour noir et de rebondissements, où tout peut arriver et surtout le pire. Une série divertissante et un crescendo de situations rocambolesques et farfelues. Une série bien déjantée servie par un décor et des costumes qui nous replongent dans l'Italie du XIVe siècle, avec une petite touche de modernité bien trouvée.

Cody, une fugueuse pour The Electric State

Troisième personnage pour le jeu de rôle The Electric State, Cody est une jeune fille d'une quinzaine d'années; fugueuse, elle a fui ses parents abusifs pour se rendre à San Francisco. Sur sa route, elle a croisé Ezekiel qui a accepté de l'emmener avec lui, surtout parce qu'il s'inquiète pour elle; les routes de Pacifica ne sont pas sûres pour une jeune fille qui voyage seule.

Carte de voyage d'Ezekiel Thorn (The Electric State)

Petit complément à la fiche de personnage d'Ezekiel Thorn, une carte avec l'itinéraire prévu par Ezekiel au début de l'aventure, de la petit ville de Bishop jusqu'à San Francisco. Bon voyage !

RPGaDAY 2024, questions 1 à 15

J'ai raté le début du #RPGaDay2024; qu'à cela ne tienne, je vais tenter un petit rattrapage en essayant de répondre aux quinze premières questions.

1 - Premier jeu de rôle acheté cette année 

La boîte d'initiation au jeu de rôle l'Anneau Unique.

2 - Jeu de rôle le plus récemment joué 

Sombrerie, un jeu de rôle de capes et d'épées proposé par notre animateur/meneur de jeu dans le cadre d'un atelier jeu de rôle.

3- Jeu de rôle joué le plus souvent 

Sombrerie et Donjons & Dragons 5e, toujours dans le cadre de l'atelier jeu de rôle.

4 - Jeu de rôle comprenant des illustrations grandioses

Clairement ALIEN; les illustrations sont inspirantes, horrifiques à souhait et très immersives.

5 - Jeu de rôle bien écrit 

Parmi les quelques jeux de rôle lus et testés ces dernières années, je retiens la boîte de démarrage d'ALIEN qui est très bien écrite: deux fascicules, un pour les règles, un pour le scénario, du matériel de jeu avec des plans, des cartes, des fiches de PJ/PNJ et des jetons. Une approche claire et didactique. L'outil idéal pour démarrer le jeu de rôle ALIEN.

Autre jeu particulièrement bien écrit: le jeu d'aventure Labyrinthe, inspiré de l'oeuvre de Jim Henson. Une approche là aussi très didactique, un système de jeu simple et élégant, un livre de règles en même temps qu'une aventure dans le Labyrinthe; gros potentiel de re-jouabilité.

6 - Jeu de rôle facile à utiliser 

Encore une fois, je pense que le jeu d'aventure Labyrinthe est un jeu de rôle facile à utiliser, de par ses règles très simples d'une part mais aussi par son univers. Petit bémol: je me demande si on peut y jouer sans rien connaître de l'univers de Jim Henson, mais bon, c'est peut-être un souci commun à la plupart des jeux à licence ou qui s'appuie sur un univers littéraire et cinéma.

7 - Jeu de rôle bien organisé

J'ai récemment lu Vaesen, un jeu de rôle fantastique dans la Scandinavie du XIXe siècle. Le livre est très bien organisé, très didactique, bien illustré et propose une approche pas à pas avec des scénarios pour démarrer et plein de conseils pour construire ses propres aventures. Un modèle du genre.

8 - Un accessoire jeu de rôle apprécié 

J'aime les dés. Même si je suis très tenté par les jeux de rôle sans dé, avec ou sans cartes, je reste très attaché aux dés. Et quand les dés sont customisés comme dans ALIEN, c'est un régal.

Autre accessoire: dans le jeu de rôle Sombrerie, un jdr de capes et d'épées créé et proposé par l'animateur et MJ de l'atelier auquel je participe comme joueur, on utilise un plateau de jeu pour représenter les opérations alchimiques, la magie et les voyages, en plus de jetons de différentes couleurs. Là encore un accessoire très apprécié et qui donne une vraie couleur au jeu.

9 - Un accessoire jeu de rôle que tu aimerais qu'il existe

Je dois encore y réfléchir.

10 - Jeu de rôle que tu aimerais voir à la télévision 

Le jeu de rôle Vaesen ferait une très belle série télé; on est sur la thématique des créatures fantastiques issues du Petit Peuple des légendes scandinaves, et de personnes sensibles au surnaturel, capables de voir les Vaesens et de les chasser. Chaque épisode de la série pourrait être consacré à une créature et une intrigue en particulier. Un format un peu à la X-Files mais transposé au XIXe siècle en Suède. Et en plus les chasseurs de monstres font partie d'une communauté organisée et dédiée à cette cause. Bref, le format idéal et un sujet qui pourrait être décliné en plusieurs saisons, avec des monstres récurrents.

Autre jeu de rôle qui mériterait une série, mais je pense que c'est prévu: The Electric State. On est sur un trip road-movie dans une Amérique qui a traversé une guerre civile, une image figée des Etats Unis dans les années 90, plus particulièrement la Californie, devenue un état indépendant Pacifica. Une esthétique aussi très spécifique, issue de l'oeuvre de Simon Stalenhag. Un post-apo mélancolique et contemplatif. C'est aussi mon jeu de rôle chouchou du moment.

11 - Jeu de rôle avec de bons scénarios pour séances uniques

Vaesen, pour ses scénarios axées sur un monstre à découvrir (un peu comme Monster of the Week); ALIEN si vous jouez en mode cinématique; Chroniques Oubliées Mini Fantasy, un système simple, des scénarios one-shot à la pelle; Cthulhu Dark pour une expérience horrifique sans se prendre la tête (on pourrait jouer la Maison Corbitt)...

12 - Jeu de rôle avec de bonnes campagnes 

Donjons & Dragons 5e évidemment. ALIEN pourrait convenir aussi même si le taux de mortalité est important, même en mode campagne.

13 - Un environnement de jeu évocateur 

Ma dernière découverte du moment: The Electric State. Surtout à cause de son ambiance graphique incroyable. Il pourrait d'ailleurs aussi être repris dans la réponse à la question 4.

14 - Des personnages convaincants

Je citerai plutôt des PNJ: ceux.celles proposé.es. par Alan, notre animateur et MJ à l'atelier jeu de rôle. Alan fait du théâtre d'improvisation, ce qui doit à mon avis pas mal aider. Cela étant, il nous propose toujours des PNJ étonnants, pleins d'une vrai personnalité, très typés et vivants. Chaque PNJ est l'occasion d'une découverte, d'une rencontre. Vraiment, on s'attache à ses PNJ; on vit des émotions parfois très intenses. En tant que joueur.euse, on développe un véritable attachement vis-à-vis de ces personnages fictifs. Juste incroyable. Je pense que ça ne m'étais jamais arrivé jusqu'ici en jeu de rôle.

15 - Un bon équipement pour un PJ

Une boussole et une bonne carte.

Ezekiel, un autre personnage prêt à jouer pour The Electric State

Ezekiel Thorn est un autre personnage prétiré pour le jeu de rôle The Electric State. Ancien médecin militaire, il parcourt les routes de Pacifica, allant de ville en ville pour proposer sa médecine itinérante à une population en manque de soins médicaux élémentaires. Sur sa route, il va croiser une certaine Sylvia Harris, une vétéran qui cherche un transport pour le nord. Ca tombe bien: Ezekiel a une place pour elle dans sa vieille ambulance Ford.

Sylvia Harris, un personnage prêt à jouer et une histoire pour The Electric State

The Electric State est un jeu de rôle à paraître chez Free League fin de cette année. J'en ai déjà parlé dans plusieurs articles récents. Pour l'instant c'est un peu mon jeu du moment. Afin de tromper mon attente de la sortie officielle du jeu, j'ai entamé l'écriture d'une histoire se déroulant dans cet univers si particulier. J'ai commencé par imaginer un premier personnage (PJ): elle s'appelle Sylvia Harris. C'est une vétéran de la guerre civile. Elle a quitté l'armée peu après la guerre et a vécu de petits boulots. Aujourd'hui elle se voit proposer un job par son ancien employeur, un job qu'elle peut difficilement refuser. Va-t-elle renouer avec ses démons ou enfin trouver la rédemption et le repos de l'esprit. Il faudra jouer pour le savoir.

Je vous propose donc ici la fiche de Sylvia Harris dit "Syl", vétéran de l'armée, avec son background, sa fiche complète et une page renfermant le secret de la mission qui lui est confiée (cette troisième page est réservé au MJ). Un second fichier reprend du matériel de jeu, à savoir deux polaroids et une carte qui seront remis au joueur.euse qui incarnera Sylvia.

Téléchargez ici
La fiche de Sylvia Harris
Polaroids et carte

House of the Dragon (saison 2)

Westeros est à l’aube d’une guerre civile sanglante; deux camps rivaux se disputent la légitimité de leurs souverains respectifs sur le trône de fer, le Roi Aegon et la Reine Rhaenyra.

Je termine à l'instant l'épisode final de cette seconde saison the House of the Dragon, et quel épisode. Mais au-delà des dernières révélations de cet ultime épisode, cette seconde saison fut incroyable, pleine de rebondissements, d'intrigues de palais, de tractations pour éviter ou au contraire pour pousser les souverains rivaux de Westeros à se précipiter dans la guerre. Une histoire riche et une vision du tragique destin des Targaryens comme on ne l'avait encore jamais vu. Et des dragons, ô mon dieu, des dragons magnifiques. Vous l'aurez deviné, je suis extatique. Et dire qu'il va falloir attendre pour avoir la suite.

Sweet Tooth (saison 3, finale)

Suite et fin de cette excellente série, pleine de magie et d'humanité. Cette troisième saison de Sweeth Tooth marque la fin des aventures de Gus, le jeune enfant-cerf, une dernière saison où tout converge vers le nord et une mystérieuse grotte qui semble renfermer l'origine du Fléau et des hybrides. Tous veulent l'atteindre, les uns pour enfin découvrir leurs origines, pour Gus retrouver sa mère et comprendre comment tout a commencé, pour les autres avec le vain espoir de mettre fin au Fléau et éradiquer la race des hybrides. Une course-poursuite où chacun.e accomplira son destin.

Cette troisième saison marque un point final à cette très belle et aventureuse épopée, et de manière élégante je dois dire. Ce n'est pas toujours le cas dans le vaste monde des séries. Certaines séries ne sont pas renouveler faute d'avoir trouver son public. D'autres vivotent trop longtemps, s'étalant au fil des saisons comme la confiture sur une trop grande tartine, devenant insipide. Ici, on a la chance que les scénaristes nous ont trouvé une vraie fin, qui apporte des réponses et une conclusion satisfaisante à l'histoire. C'est toujours triste quand une histoire arrive à son terme mais toutes les bonnes histoires ont une fin et celle-ci est admirable.

Côté inspiration jeux de rôle, le sujet des enfants hybrides mi-humains mi-animaux rejoint l'esthétique développée dans des jeux comme Mutant Year Zéro et Mutant Genlab Alpha dont j'ai déjà parlé sur ce blog, même si dans cette série les humains sont encore fort présents.

Pour conclure, je dirais que Sweet Tooth restera une des meilleures séries que j'ai vue ces derniers temps; elle m'a plu par les thèmes qu'elle développe, son esthétique, son histoire et le panel de personnages proposés. A voir sans hésitation, pour un public jeune et moins jeune. Les thèmes abordés sont parfois difficiles mais la naïveté et la bonté qui se dégagent de Gus balaient tout sur son passage, et les méchants pathétiques ne résistent pas. Une série pleine de féerie, d'espoir et d'humanité.

Ressources en français pour The Electric State

Dernièrement je vous parlais du jeu de rôle The Electric State, à paraître d'ici la fin de l'année chez Free League. En fouillant un peu sur le site Zero Year Engine, je suis tombé sur des ressources en français, à savoir des fiches de personnage et de véhicule et la playlist de chansons des années 90 reprise dans le PDF ALPHA du jeu. Voilà qui devrait permettre aux joueur.euse.s pressé.e.s comme moi de jouer sans attendre la sortie du jeu ou sa traduction en langue française.

Tout ça se trouve là:
https://yearzeroengine.fr/article/the-electric-state-ressources.html

Vidéo de Coup Critique sur le Kit de Démarrage de ALIEN

Pierre-Philippe (PP) de Coup Critique continue sa série de vidéos sur le jeu de rôle ALIEN et ses suppléments. Ici, il nous parle du Kit de Démarrage d'ALIEN, une boîte proposant un livret de règles, une aventure, des cartes, des dés, une carte, des jetons, bref de quoi découvrir et démarrer le jeu (d'où son nom). Une boîte dont j'ai moi aussi parlé en long et en large sur ce blog et sur ma chaîne Youtube. Je partage son avis positif et enthousiaste sur ce très bon Kit de Démarrage.

Le Renard de Shaffelton, scénario Casus Belli adapté pour Chroniques Oubliées Mini

Le Renard de Shaffelton est un scénario pour AD&D, d'Alexandre Malagoli, illustré par Eric Puech et Cyrille Daujean, paru dans le magazine Casus Belli n°121, en août/septembre 1999. Ca ne nous rajeunit pas. Ayant besoin d'ici septembre d'un petit scénario fantasy pour un public débutant, j'ai repris le dit scénario avec l'idée de le motoriser avec Chroniques Oubliées Mini, en plus de quelques adaptations pour faciliter la prise en main des joueur.euse.s néophytes. Le scénario est donc proposé ici avec des règles adaptés ET des personnages prétirés, afin de démarrer rapidement l'aventure.

Téléchargez le scénario ici
Le renard de Shaffelton