1857. Une femme et son fils tentent de rejoindre un avant-poste au-delà des Rocheuses alors que la guerre couve entre les milices mormones de Brigham Young, l'armée des Etats-Unis et les tribus Shoshones.
American Primeval nous plonge dans les racines de l'Amérique, dans un Ouest sauvage où tout reste à découvrir; une époque violente où l'homme est un loup pour l'homme. Et personne n'est épargné, qu'ils soient colons, pionniers, mormons, soldats ou autochtones. Un portrait sans concession d'une conquête de l'Ouest qu'on a trop souvent romancée et qui apparaît ici sous son jour le plus sanglant. La vie y es rude, les gens impitoyables, surtout les blancs d'ailleurs, la mort et la violence omniprésentes. Les scènes de combat, et elles sont assez nombreuses, sont terriblement violente, la poudre parle et le sang coule. Âmes sensibles s'abstenir.
Pour autant, j'ai rarement vu une série d'aussi bonne qualité. Je l'ai regardé en moins de trois jours- elle ne compte que six épisodes - tant l'intrigue, ou plutôt les intrigues sont prenantes. Côté réalisation, les combats et les scènes d'action sont à couper le souffle; on se surprend à rester en apnée tellement l'action est haletante. Les couleurs et la photo, en nuance de gris ou ocre pour les paysages de plaine, blanc glacial pour les montagnes enneigées, contribuent et entretiennent une ambiance très particulière.
Une belle surprise pour débuter 2025.