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lundi 20 février 2023

Ash vs. Evil Dead, saison 1 à 3

Ash a passé les trente dernières années à éviter responsabilité, maturité et les terreurs des forces du mal. Mais lorsqu'une épidémie menace de détruire l'humanité tout entière, Ash devient le seul espoir de l'humanité.

Dans la droite lignée de la saga Evil Dead, cette série qui compte actuellement trois saisons nous raconte la suite des aventures de Ash et de sa lutte contre le Mal. Une fois de plus une formule du Nécronomicon a été prononcée et le Mal revient avec son lot de cadavéreux. Ash va devoir faire une fois de plus face aux monstres, secondé dans sa lutte par Pablo et Kelly, compagnons improbables d'une aventure tout aussi improbable.

Une série à la frontière entre l'horreur lovecraftienne, l'invasion de morts-vivants et un délire sous acide. Perso, j'ai pris beaucoup de plaisir, et un peu de dégoût, à voir cette série sans prise de tête.

dimanche 24 janvier 2021

The Stand (le Fléau), nouvelle adaptation à l'écran de l'oeuvre de Stephen King

Je viens de tomber complètement par hasard sur The Stand (le Fléau), une nouvelle adaptation à l'écran de l'oeuvre de Stephen King. J'avais un assez bon souvenir de la mini-série sortie dans les années 90. Là, StarzPlay nous propose une nouvelle série exploitant l'univers du maître de l'horreur. Quoi de mieux en ces temps de pandémie qu'une série sur une maladie décimant l'humanité et sur l’avènement de l'Homme en Noir. Ca ne va peut-être pas me remonter le moral mais cette série me fait très envie. Je dois être un peu masochiste. 

mercredi 27 mars 2019

The Man in the High Castle (série, saison 1)

Série inspirée du roman éponyme de Philip K. Dick, le Maître du Haut Château nous projette dans une uchronie où les Etats Unis ont perdu la Seconde Guerre Mondiale. L'Amérique du Nord est occupée à l'est par le Reich tandis que la côté ouest est sous domination japonaise.
Dans ce contexte tendu où les deux empires se regardent en chiens de faïence, d'étranges films circulent, à destination d'un non moins énigmatique Maître du Haut Château dont on ne sait rien. Les films montrent un monde différent, un monde où l'Allemagne nazie et l'empire du Japon ont perdu la guerre. Que signifient ces films? Que veulent-ils dire? C'est un des mystères de la série.
Une série bien réalisée, une intrigue très prenante, des mystères à découvrir par touches successives, des scènes troublantes montrant un Reich triomphant et une American Way Of Life parsemée de croix gammées, une impression d'ensemble très troublante.
A noter que cette série a eu droit à trois saisons complètes et qu'une quatrième et dernière saison a été commandée pour une diffusion prévue à l'automne 2019.

jeudi 10 janvier 2019

12 Deadly Days

12 Deadly Days est une série d'horreur revisitant les classiques de Noël à la sauce horrifique. Au menu de ces 12 épisodes d'une vingtaine de minutes, des fantômes de Noël, des vampires, des sapins tueurs, un renne du Père Noël, une invasion extraterrestre, de funèbres chanteurs de Noël, une secte de lutins, un Père Noël de rechange, une fête du personnel assez particulière, un cake aux fruits maléfique, un pantin de Noël meurtrier, un théâtre hanté et l'accomplissement d'une sinistre prophétie.
Douze historiettes surprenantes, étranges et souvent très drôles, avec une bonne dose d'hémoglobine et de frissons. A voir avant mais aussi après Noël.

jeudi 12 janvier 2017

Le Règne de Sang (série Netflix)

Entre épopée historique et documentaire, Le Règne de Sang retrace l'histoire de l'empereur Commode dont le règne fut marqué par les prémices de la chute de l'Empire Romain.
D'un point de vue historique et fictionnel, cette petite série Netflix est assez intéressante. Par contre, on sent le manque de moyens: réutilisation systématiques de certains plans, manque d'envergure pour les scènes impliquant beaucoup de figurants comme les émeutes populaires ou les batailles.
Cela dit, l'intérêt de cette mini-série réside plus dans son aspect historique et documentaire que dans le jeu d'acteurs, même si ces derniers proposent une prestation tout à fait honorable.
On y découvre surtout un empereur faible et influençable, qui tente de se montrer digne de son prédécesseur et de la charge démesurée qu'on lui a imposée; on découvre les intrigues de palais et les jeux d'influence, le rôle prépondérant du sénat romain et la fragilité du pouvoir, perpétuellement menacé.
A voir certainement si l'histoire de la Rome Antique vous intéresse.
Du point de vue rôliste, Le Règne de Sang est une bonne inspiration pour des jeux tels que EthernePraetoria Prima ou encore Eternal Rome (supplément d20).

mardi 27 décembre 2016

Westworld (HBO)

Westworld est un parc d'attraction recréant le Farwest. Les visiteurs y interagissent avec des androïdes plus vrais que nature et vivent des aventures en suivant (ou pas) les scénarios prévus par les gestionnaires du parc.
A Westworld, tout est permis et rien n'a de véritable conséquence; les androïdes appelés hôtes ne peuvent pas faire de mal aux visiteurs et les responsables du parc veillent au grain pour assurer une expérience immersive et sans danger aux visiteurs. Comme on peut s'y attendre, nombreux sont les visiteurs qui laissent de côté leur moralité et profitent de leur séjour pour allègrement piller, tuer et violer, et ce n'est pas grave puisque, après tout, ce ne sont que des machines qui ne ressentent rien et sont là pour satisfaire les désirs des visiteurs. Et pourtant...

Westworld est une des dernières séries en date de HBO. Outre une réalisation impeccable, elle bénéficie d'un casting de choix; on y croise Anthony Hopkins dans le rôle du Dr. Ford, un des créateurs du parc, et Ed Harris dans le rôle d'un visiteur de longue date. L'intrigue, ou plutôt les intrigues développées dans la série sont bluffantes même si j'ai eu un peu de mal avec la mise en place qui s'étale sur les quatre ou cinq premiers épisodes, donnant une fausse impression de lenteur. Passé ce cap, la série passe à la vitesse supérieure et va de révélation en révélation, scotchant littéralement le spectateur jusqu'au climax final.
Difficile d'en dire plus sans risquer d'en dévoiler trop. A voir de toute urgence !

lundi 28 novembre 2016

Mars, série documentaire du National Geographic

Mars est une série documentaire produite par Ron HowardBrian Grazer et National Geographic. On y suit l'aventure des six premiers astronautes envoyés sur la planète rouge. Au-delà de l'épopée humaine et personnelle et parfois dramatique de chaque membre de la mission, Mars nous explique les enjeux et les défis d'une telle entreprise.
La narration alterne entre la mission sur mars en 2033 et les prémices de la mission en 2016 (de nos jours) à grand renfort d'images d'archives et d'interviews. C'est à la fois passionnant et instructif. L'approche est très scientifique, même si une grande part est laissée à l'aventure humaine vécue par les six explorateurs martiens. Cette série me semble également un bon complément au film Seul sur Mars et remet à plat pas mal de questions et de problèmes techniques et scientifiques qui ne sont pas nécessairement abordés dans le film d'Hollywood.
Une série en six épisodes (à l'heure où j'écris ce billet, seulement deux épisodes sont disponibles) à voir de toute urgence.

mercredi 2 novembre 2016

The 100

Suite à une apocalypse nucléaire, l"humanité a trouvé refuge dans l'espace; pendant quatre générations, les survivants ont attendu à bord de l'Arche, une immense station spatiale, que la Terre redevienne habitable. Aujourd'hui, les dirigeants de l'Arche ont décidé d'envoyer sur Terre 100 jeunes délinquants pour tester leur chance de survie sur la planète et ainsi pouvoir évaluer si la Terre est à nouveau vivable ou non. Voilà en quelques lignes le pitch de cette série SyFy.
On suit les aventures des 100, leurs efforts pour s'adapter à cette Terre nouvelle; bien évidemment, cela ne se fera pas tout seul et la Terre recèle bien des dangers qu'il leur faudra surmonter.
Sur l'Arche, la situation évolue également, d'autant que les survivants restés dans l'espace attendent avec impatience le résultat de cette singulière expérience. Des luttes internes éclatent. Les tensions se font plus vite au fur et à mesure des épisodes.

The 100 bénéficie d'une bonne production, de bons effets spéciaux MAIS surtout d'une intrigue à rebondissements qui ne laisse aucun temps mort aux spectateurs. Aucun épisode n'est inutile. Les protagonistes sont bien typés et attachants dans le sens où on s'intéresse à leur sort et on a envie d'en savoir plus sur leur destin épisode après épisode. La fin de la saison se termine par un cliffhanger auquel il est impossible de résister.

Point de vue jeu de rôle, je vois bien un hack d'Apocalypse World pour animer tout ça autour d'une table.

vendredi 7 octobre 2016

Jessica Jones

Jessica Jones est détective privée; Jessica est une mutante: elle est douée d'une force surhumaine. Elle a aussi des secrets, d'obscurs secrets, de vieux démons qu'elle tente désespérément d'exorciser dans l'alcool, en vain.
Elle accepte une affaire de disparition: une jeune fille venue s'installer en ville et qui n'a plus donné signe de vie à ses parents depuis une semaine; une affaire en apparence banale mais qui s’avérera lourde de conséquences, pour la fille disparue comme pour Jessica. La fuite n'est plus possible: il faut faire face et se battre.

Premier contact avec une nouvelle série dans l'univers Marvel: le générique est sympa et met bien dans l'ambiance sombre, un peu jazzy de Jessica Jones. Beaucoup de scènes de nuit dans le rues de la ville, ce qui ajoute encore à l'ambiance polar noir. Jessica promène sa silhouette filiforme et sa dégaine de bad girl dans des ruelles sordides, des bars louches, des bureaux d'avocats tirés à quatre épingles.

Difficile voire dangereux de parler de l'intrigue sans spoiler, donc je vais m'abstenir; je vous laisse la découvrir. Je vous dirais seulement que j'ai bien aimé le traitement de l'après incident Avengers (la bataille de New York et le bordel qui s'en est suivi) et comment les mutants se sont plus ou moins intégrés (ou pas) dans la société dite normale.
Je ne suis pas/plus trop fan des super héros en général mais cette série Jessica Jones m'a frappé dans l’œil par son ambiance particulière et son esthétique.

dimanche 22 mai 2016

Mr. Robot

Mr. Robot est la série la plus étrange et la plus déstabilisante que j'ai vue depuis... en fait, depuis que je regarde des séries, et c'est peu dire.
Le pitch en quelques mots: on y suit la vie d'Elliot, un jeune hacker introverti, pour ne pas dire asocial, qui bosse pour une société de cyber sécurité.
Elliot se drogue à la morphine, hacke tout le monde et se pense pourchassé par les sbires d'Evil Corp, une multinationale tentaculaire pour laquelle son père aura travaillé jadis et qui serait mort par la faute de la négligence de cet employeur peu scrupuleux.
Elliot voit se présenter une occasion de se venger d'Evil Corp en la personne de l'énigmatique Mr. Robot, meneur d'un petit groupe de hackers qui se fait appelé FSocietyFSociety envisage de faire tomber Evil CorpElliot accepte de les aider.

On est face à un truc bien barré où les apparences sont souvent trompeuses et le soupçon omniprésent. On navigue entre réalité et paranoïa; les intrigues parallèles se développent, perdant souvent le spectateur, le guidant vers des destinations improbables, le faisant croiser et découvrir une palette de personnages bizarres et surprenants. Je dois avouer avoir été un peu perdu par la manière dont le récit s'articule, me demandant souvent où tout cela allait aboutir, et la fin n'est pas décevante du tout, bien que très étrange, à l'image des dix épisodes de cette saison initiale; je dis première saison mais j'ai  un peu de mal à envisager une seconde saison tant l'histoire racontée n'appelle pas nécessairement une suite. J'ai peur qu'une suite ne soit pas à la hauteur et ne finisse que par ternir la brillante étrangeté de ce Mr. Robot.
S'il fallait résumer Mr. Robot: hacking, drogue, sexe et parano. Une très bonne série au demeurant.

mardi 26 avril 2016

Section ZERO

Mélange crade de Hill Street Blues, Berlin XVIII et Mad Max, Section ZERO nous plonge sans ménagement dans un futur proche, sombre et désespéré. Le monde tel que nous le connaissons s'est écroulé; les gouvernements ont été remplacés par des multinationales, avec au sommet la corporation Prométhée.
La société est divisée trois catégories: les nantis qui vivent dans la ville haute, sécurisée par le Black Squad, les privilégiés qui vivent dans des quartiers moins luxueux mais relativement épargnés, et tous les autres, pauvres, démunis, exclus de la société, criminels qui survivent dans une zone appelée Les Marches. On y suit le quotidien de Sirius, un flic idéaliste.
C'est sale et violent. Les flics sont tout en cuir, armés jusqu'aux dents et patrouillent dans des voitures aux allures d'intercepteur. Les quartiers sont crades, trottoirs jonchés de déchets, arpentés par des prostitués et des dealers. L'histoire débute lorsque Sirius arrête un ancien militaire soi-disant mort et retrouvé shooté dans une boîte de nuit...
Je n'ai encore regardé que le premier épisode mais d'emblée le ton est mis; l'ambiance est posée, sombre, violente, désespérée.
La réalisation est soignée et les visuels très percutants.
On devine plusieurs intrigues sous-jacentes qui, espérons-le, vont se développer au fil de la saison. Une série à suivre.

lundi 14 mars 2016

The Expanse | Syfy

Je termine de visionner la première saison de la série Syfy The Expanse; je vous en avais déjà parlé dans un précédent billet
A l'époque, je m'étais montré très enthousiaste concernant cette série, n'ayant vu que les quatre premiers épisodes déjà très prometteurs.
Je dois dire qu'à l'issue de la saison complète, je n'ai pas été déçu; The Expanse s'avère être un mélange assez réussi d'aventure spatiale hard-science, d'enquête policière ambiance Blade Runner et de manigances politiques dignes des romans d'Hamilton. Bien évidemment, cette première saison en appelle une suivante et on n'obtient pas toutes les réponses aux questions soulevées lors des dix épisodes qui constituent cette saison initiale. C'est peut-être un peu frustrant mais c'est ça, le jeu des séries.
The Expanse, c'est de l'inspiration pure pour des jeux (de rôle) de science-fiction hard-science tels que Transhuman Space, Eclipse Phase, The Void ou le récent Into the Dark de Kobayashi.

lundi 30 novembre 2015

Marco Polo (série)

Marco Polo est une série Netflix narrant le voyage et les aventures du fameux explorateur vénitien à la cour du grand  Kubilai Khan. De Marco Polo, je ne connaissais que peu de choses, hormis le fait qu'il aie parcouru la Route de la Soie et vécu un certain temps à la cour de Kubilai Khan, descendant de Gengis Khan. Je ne m'aventurerais donc pas à mettre en doute les faits racontés dans la série qui sont à mon avis largement romancés. Cela dit, cette série reste un bonne source d'inspiration historique. Les décors et les costumes sont sublimes, créant une ambiance orientale envoûtante. Le générique à lui seul donne tout de suite le ton. Les mœurs à la cour du Khan sont un mélange étrange et subtile de barbarie mongole et de tradition chinoise où se côtoient les intrigues de palais et les batailles épiques. Une excellente série qui a été renouvelée pour une seconde saison.
Du point de vue jeu de rôle, on ne peut que s'en inspirer pour jouer aux Loups des Steppes, même si l'action de ce jeu-roman se situe un peu plus tôt dans l'histoire du peuple mongol.

jeudi 10 septembre 2015

Z Nation

Z Nation est une série zombie de Syfy.
L'intrigue en quelques mots: trois ans après l'apocalypse zombie, un soldat escorte un cobaye humain porteur d'un vaccin contre le virus Z. Cet pauvre diable semble bien être l'unique espoir de l'humanité et il faut qu'il arrive dans un certain laboratoire en Californie. Suite à certaines péripéties assez douloureuses, le gars en question se retrouve en compagnie d'un petit groupe de survivants. Mais la route risque d'être longue jusqu'au laboratoire salvateur...

Z Nation est une série énergique pleine de zombies coureurs, de combats rapprochés et d’hémoglobine qui gicle dans tous les sens. Si le thème est sensiblement le même que la très connue série The Walking Dead, l'ambiance et le ton en sont assez différents: ça court et ça tape dans tous les sens. Les balles sont tirées à bout portant et les morceaux de cervelle tapissent les murs.
Je n'ai encore regardé que le premier épisode; difficile de juger sur seulement 42 minutes mais ça donne envie de voir la suite.
Côté jeux de rôle, des idées à reprendre pour Z Corps, Zombies, All Flesh Must Be Eaten ou encore The Return of the Not Totally Dead.

mardi 23 juin 2015

Dark Matter (série Syfy)

Lorsque les membres de l'équipage d'un vaisseau spatial abandonné se réveillent après un sommeil forcé, sans aucun souvenir ni de leur identité ni de leur présence à bord, ils doivent s'associer et travailler ensemble pour survivre et faire face aux menaces environnantes, aux vengeances, trahisons et secrets cachés.

Un premier épisode qui démarre très fort. Difficile de parler de l'intrigue sans risquer de déflorer le mystère.
Techniquement et esthétiquement, rien à dire. Syfy m'avait parfois déçu avec des séries un peu cheap mais là je suis agréablement surpris par ce premier épisode. L'intrigue est bien ficelée (mais je suis peut-être trop bon public) et j'ai envie de voir la suite. La série ne compte actuellement que deux épisodes. Je reste donc à l’affût.

vendredi 16 mai 2014

Constantine, une nouvelle série NBC pour cet automne

Nouvelle série en approche chez NBC, Constantine est une adaptation d'Hellblazer, le comics d'Alan Moore.
De l'inspiration en vrac pour Kult, l'Appel de Cthulhu ou tout autre jeu exploitant l'occultisme et la folie.


Source: Elbakin

jeudi 3 avril 2014

Buffy contre les vampires

Faut croire que j'étais en congélation carbonique fin des années 90 début 2000 mais je suis complètement passé à côté de Buffy contre les vampires, série télévisée créée par Joss Whedon et qui compte pas moins de 144 épisodes.
Pour rappel, Joss Whedon est aussi derrière l'excellente série Firefly , la série Angel (spin-off de Buffy) et le récent The Avengers (le film).
En conséquence, grosse séance de rattrapage avec la vision de la première saison de la série.

Buffy Summers vient d'arriver en ville et elle aspire à une vie simple d'adolescente et d'étudiante dans son nouveau collège. Hélas les démons qui rôdent à Sunnydale vont lui rappeler qu'elle doit faire face à ses responsabilités de Tueuse. Buffy est la Tueuse, celle qui doit combattre les démons, vampires et autres monstres qui ne manqueront pas de se présenter au fil des épisodes.
Buffy n'est pas seule; elle peut compter sur l'aide de ses amis: Alex, Willow et le bibliothécaire Giles, sans oublier le mystérieux Angel.

Chaque épisode nous propose d'en découvrir un peu plus sur l'univers de Buffy, un monde comparable au nôtre mais peuplé de vampires, de démons, de créatures étranges et redoutables.
La diversité de créatures présentées dans la série fait tout de suite penser à un Monde des Ténèbres à la White Wolf mais en plus léger et saupoudré de problématiques adolescentes.
Si Buffy est une tueuse impitoyable, elle est aussi une jeune fille qui, comme tous les ados, se cherche et évolue à tâtons. C'est d'ailleurs un des thèmes sous-jacents de la série.

Cette série a donné lieu à un jeu de rôle, édité par Eden Studios en 2002, sous le titre Buffy the Vampire Slayer. Le spin-off Angel a également été dérivé en jeu de rôle. Les deux jeux sont assortis d'un petit nombre de suppléments (Director's screen, Slayer's Handbook)
Le jeu est motorisé par l'Unisystem, le corpus de règles commun à tous les jeux d'Eden Studios; sans rentrer dans les détails, le système de jeu utilise la mécanique simple 1D10 + attribut + compétence, adaptant cette règle de base aux différentes situations de jeu, plus quelques règles spéciales pour rendre les spécificités de la série (coups spéciaux pour les combats souvent assez rocambolesques, points de drame pour rendre le côté cinématique du jeu).

Pour celui qui a vu les épisodes (au moins la première saison) de la série et qui possède des rudiments d'anglais (le jeu n'est hélas pas traduit), il y a de quoi faire. Et si vous êtes friand de mécaniques de jeu plus hype, vous pouvez toujours tenter l'expérience Buffy avec Monsterhearts, le jeu des adolescents monstrueux, édité par la Boîte à Heuhh. Au-delà du côté Twilight qui propose d'incarner des adolescents monstrueux, ce jeu permet la mise en place d'histoires à la Buffy mais avec des mécaniques de jeu moins classiques que celles présentées dans le jeu de rôle Buffy d'Eden Studios.
Quoi qu'il en soit, que vous optiez pour un jeu du commerce ou que vous pondiez votre propre jeu, le Buffyverse (univers de Buffy) reste un chaudron bouillonnant d'histoires à jouer. Chaque épisode est en soi un scénario prêt à jouer.
Sortez votre crucifix et affûtez votre pieu. La chasse aux vampires est ouverte !

dimanche 2 mars 2014

The After, la nouvelle série de Chris Carter

The After est la nouvelle série de Chris Carter. Réalisé par Amazon Studios, le pilote de la série, diffusé récemment, doit  permettre de décider de la suite ou non de la production de cette énigmatique série.
Le pitch en quelques mots: un événement inconnu s'est produit. Une catastrophe, une attaque terroriste, la fin du monde, personne ne le sait et ce n'est pas clairement explicité dans l'épisode pilote.
Plusieurs personnes se retrouvent bloquées dans un parking souterrain: une jeune comédienne, une agent de police, un dur-à-cuire, un clown, un avocat et son escort-girl, une vieille dame fortunée et un prisonnier en cavale.
On suit l'action, du parking souterrain  à la maison de la vieille dame fortunée où tout ce petit monde finit par trouver refuge, pour finalement en être délogés par des malfrats mexicains, et dans la forêt où ils prennent la fuite et où ils sont confrontés à une étrange créature d'origine inconnue.
Au final, on ne sait rien de la nature exacte de la catastrophe initiale. On ne peut que faire des suppositions à partir de divers éléments, notamment des rappels à d'autres séries de Chris Carter: des tatouages rappelant Millenium, une abeille en référence à X-Files, des références bibliques.
Personnellement, je penche pour un truc lié à la Bible mais ça n'engage que moi. C'est mystérieux et intrigant et je vote pour une suite, au moins jusqu'au troisième épisode, histoire de respecter la fameuse règles des trois épisodes.

jeudi 1 août 2013

La Légende de Camelot

Encore un petit rattrapage de série en cette période estivale avec La Légende de Camelot, une série produite par Starz (également derrière les séries Spartacus et Da Vinci's Demons)

A la mort soudaine du Roi Uther, le chaos menace de s'abattre sur le royaume. Le magicien Merlin, dit "l'enchanteur", alerté par les visions d'un sombre futur, installe sur le trône le jeune et impétueux Arthur, fils caché du roi, élevé depuis sa naissance comme un simple paysan. Mais la froide et ambitieuse Morgane, fille rejetée d'Uther, entend bien empêcher ce demi-frère de régner, n'hésitant pas à user de forces surnaturelles pour parvenir à ses fins et se réapproprier ce qu'elle estime lui revenir de droit. En ces temps obscurs, le jeune souverain va devoir prendre des décisions difficiles et relever le défi d'unifier un royaume brisé.

Annoncée comme étant une nouvelle adaptation de la légende du roi Arthur et de ses chevaliers de la Table Ronde, La Légende de Camelot se revendique de Le Morte d'Arthur de Thomas Malory; on a donc une version assez différente de l'histoire populaire.
Dans l'ensemble, la série est d'une assez bonne qualité. Les décors, les costumes, les armes, les combats sont tout à fait convaincants. On assiste au parcours initiatique du jeune Arthur, placé malgré lui face à ses responsabilités et son destin de souverain de Bretagne. Il lui faudra faire de difficiles choix moraux et surmonter des embûches qu'il a souvent lui-même provoqué par son inexpérience et ses pulsions (notamment son amour pour la belle Guenièvre).
Malheureusement, la série pâtit du jeu approximatif de l'acteur incarnant Arthur, et du sur-jeu d'Eva Green dans son rôle de Morgane, la demi-sœur d'Arthur.
Côté intrigue, si l'histoire en elle-même est originale et bouscule un peu le classique de la légende arthurienne, on se perd parfois un peu dans les petites histoires entre les personnages. Il y a un petit côté soap qui nuit à l'aura qu'on pouvait attendre d'une histoire aussi légendaire. D'un autre côté, c'est un aspect des choses qui n'est pas toujours mis en avant quand on évoque l'épopée arthurienne. Dans la série, on ne se limite pas à de l'amour courtois, loin de là. Encore une fois, tout dépend de la manière dont on aborde la série et ce qu'on s'attend à y trouver.
Dernier bémol, la série n'a pas été reconduite pour une seconde saison. Dommage car l'épisode final de la première saison proposait quelques accroches intéressantes pour un second opus.

D'un point de vue rôlistique, cette série est une source d'inspiration toute trouvée pour Pendragon ou tout autre jeu de rôle médiéval low-fantasy basé sur la légende arthurienne.
Comme je l'ai dit plus haut, on pourra tout à fait envisager la saga d'Arthur et de ses chevaliers sous un angle un peu plus soap et tragique, en mettant en avant les relations parfois houleuses entre les protagonistes. Amour, haine, fidélité, allégeance, trahison, autant de thèmes qui pourraient servir de moteur à maintes intrigues autour d'une table.

vendredi 19 juillet 2013

Le Prisonnier (AMC 2009)

Un ancien agent secret est retenu prisonnier dans un village mystérieux dont nul ne peut s’échapper. Une lutte psychologique et physique s’engage entre le numéro 6 et ses geôliers.

La période estivale m'a toujours paru propice à de longues soirées de rattrapage audiovisuel. J'en ai donc profité pour me regarder la série Le Prisonnier, produite par AMC, remake de la série du même nom diffusée fin des années 60.
Je me souviens, tout gamin, des rediffusions de la série originale que mon père suivait assidûment. Moi, je les suivais d'un œil distrait et je n'y comprenais pas grand chose. Je me souviens juste de deux ou trois trucs: le Village, le numéro 6 et l'espèce de grosse bulle qui poursuivait un pauvre type sur une plage, et le générique trépidant.
C'est donc avec ces quelques souvenirs épars et un petit apriori que j'ai entamé la vision de ce remake en 6 épisodes, avec Jim Caviezel dans le rôle de numéro 6 et Ian McKellen en numéro 2 (oui parce que dans cette série, tous les personnages portent un numéro) 
Je me suis fait les 6 épisodes en 4 soirées, bonjour l'overdose, et pourtant aucun regret même si j'ai dû faire un petit effort pour m'accrocher. Au final c'est bien ficelé, plein de trucs déments qui pose une belle ambiance de paranoïa et de suspicion, un soupçon de bizarrerie qui rappelle le charme de la série originale, et la chute finale qui est tout à fait compréhensible et reste cohérente par rapport à tous les éléments distillés au fur et à mesure des épisodes (pas comme la série originale qui se terminait un peu en eau de boudin si je me souviens bien.

Côté jeu de rôle, on peut reprendre le thème du Prisonnier et du Village pour un scénario d'espionnage où la suspicion et la paranoïa seront les principaux ingrédients; je pense aussi à un jeu comme Lacuna pour le côté onirique, entre rêve et réalité. L'intrigue de la série pourrait directement être adapté en scénarii pour une mini-campagne déstabilisante.