Les hommes ont régressé à un stade primitif après une catastrophe nucléaire qui a bouleversé la planète. La survie s’est organisée au cœur de tribus. Dans l’une d’elle vit un enfant noir, rejeté par les siens à cause de sa différence. Condamné à mort par leur chef, il se met en route vers Niourk, la ville des dieux. Mais dans cette métropole abandonnée ne subsistent que ruines, radiations et machines étranges...
Niourk de Stefan Wul est un classique de l'anticipation/science-fiction à placer à côté de la Planète des Singes de Pierre Boule. L'auteur nous dépeint un possible avenir de la Terre, dévastée par une catastrophe nucléaire, des villes en ruines, des océans asséchés, des jungles peuplées de féroces prédateurs, une humanité réduite à quelques tribus préhistoriques et des créatures mutantes nées de la radioactivité. Pourtant, un espoir persiste: un jeune garçon, à la peau noire, rejeté par les siens à cause de la couleur de sa peau, va partir pour la cité des dieux, la mystérieuse Niourk. Il y trouvera un destin hors du commun et avec lui, c'est la Terre toute entière qui renaîtra de ses cendres. Un voyage du héros (cfr. Joseph Campbell), un récit philosophique sur notre responsabilité en tant qu'humain vis-à-vis de la Terre, une fable post-apocalyptique passionnante; pour preuve, je l'ai lu en trois jours à peine. Une lecture que je conseille ardemment.
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