Dans un futur lointain, l’espèce humaine a succombé à l’Hécatombe. Reste, après l’extinction, un peuple d’immenses nefs stellaires, confrontées à une redoutable invasion extraterrestre. Plautine fut l’une d’elles. À présent réduite à un corps unique, hantée par de mystérieuses réminiscences, elle accompagne Othon, automate obsédé par sa propre gloire, dans l’Urbs, siège du pouvoir impérial. Mais le complot qu’elle y met au jour dépasse ses pires craintes. Réfugiés à bord du vaisseau géant Transitoria, traqués par leurs ennemis, Plautine et Othon se lancent dans une quête métaphysique dont l’enjeu n’est autre que le retour du dernier Homme.
Je viens à l'instant de refermer le second tome de Latium, vaste saga space-opera de Romain Lucazeau. La suite épique de la quête de L'Homme par les Intelligences, orphelines depuis l'Hécatombe qui a vu la fin brutale de l'humanité. Le récit prend de l'ampleur. On découvre une empire robotique digne de l'Empire Romain, avec ses intrigues, sa politique complexe, ses trahisons, sa décadence. Un récit haut en couleurs, des batailles spatiales épiques, des technologies défiant l'imagination et toujours une référence constante à l'antiquité gréco-latine. Une grande histoire, une épopée spatiale, à lire avec attention. Une lecture certes exigeante - le niveau de langage et les implications méta-physiques sont parfois difficiles à suivre - mais aussi très satisfaisante. J'ai beaucoup aimé même si à la différence d'autres lectures, ces deux tomes m'ont demandé une concentration accrue.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire