mercredi 20 février 2013

Dredd : la Loi c'est lui !

Au rayon des reprises, prenez un film des années 90, lui même adaptation d'un comics. Remplacez Stallone (qui commence à se faire vieux) par Karl Urban (vous savez, celui qui joue Eomer dans le Seigneur des Anneaux). Vissez lui un casque sur la tête, donnez lui un gros flingue et vous aurez un Judge Dredd plus vrai que nature.
Je ne m'attendais pas un un chef d'oeuvre et franchement j'ai abordé ce film sans a priori aucun. Et je n'ai finalement pas été déçu. L'esthétique du film est très inspirante et nettement moins comics que la version des années 90. On a un monde en décrépitude, cruel et sans pitié, où les uniques représentants de la loi et de l'ordre sont des gars en cuir, casqués, surarmés et intransigeants, voire nazillants. On a des tours où survivent vaille que vaille près d'un million d'individus. On a des gangs qui se font la guerre. On a une drogue sympa et un peu originale baptisée SloMo à cause de ses effets particuliers sur le cerveau de ceux qui la consomment. Bref, plein d'ingrédients qui une fois mélangés donne une soupe assez digeste et divertissante. L'unique écueil du film reste le jeu d'acteur imparable de Karl Urban qui ne quitte jamais son casque et est moins expressif qu'une brique.

Côté inspiration rôlistique, on pense au jeu de rôle Judge Dredd édité par Games Workshop (vieux jeu introuvable), à Necromunda (jeu d'escarmouche aussi chez Games Workshop) ou encore Paranoïa (on peut aisément transposer la cité de Megacity One au complexe Alpha); les plus hardis pourraient même tenter une adaptation de Dredd dans l'univers de Dark Heresy, Dredd ayant tout d'un inquisiteur de l'Imperium.

1 commentaire:

  1. J'hésite à le regarder.

    Je suis en train de me faire l'intégrale des comics et ce qui m'y frappe, c'est le côté kitschouille-décalé de l'univers. Transposer Dredd dans un contexte sérieux, ça me paraît très dangereux, justement à cause du côté fasciste du personnage.

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