mardi 25 février 2020

Anima 2020, films d'animation pour petits et grands: bilan à la mi-semaine

Comme chaque année à pareille époque, je prends une semaine de congé pour pouvoir aller en famille au festival Anima. On s'est fait notre petit programme avec presque chaque jour une nouvelle découverte, parfois plusieurs séances sur la journée. A mi-parcours, nous avons déjà visionné les films d'animation suivants.
L'Odyssée de Choum est un dessin animé court à partir de 4 ans. On y suit les aventures d'une courageuse petite chouette et de son.sa petit.e frère.sœur encore dans l’œuf, tous deux tombés du nid suite à une tempête. Une histoire tout en douceur et en finesse, un dessin aux couleurs chaudes, une invitation à la contemplation face à la nature luxuriante des marais de Louisiane.
L'Odyssée de Choum était précédé de deux courts métrages: Le nid (Sonja Rohleder, Allemagne, 2019), et L’oiseau et la baleine (Carol Freeman, Irlande, 2018), eux aussi de petite pépites d'animation et d'émotions.

L'extraordinaire voyage de Marona retrace l'histoire émouvante d'une petite chienne, sa vie avec ses différents maîtres et maîtresses. Un parcours de vie plein d'émotions, de surprises mais aussi d'épreuves. Pas facile la vie de chien quand on dépend des humains. Un film d'animation plein de couleurs, au style graphique très particulier, parfois un peu hypnotique. Une belle surprise.

J'ai perdu mon corps est le récit singulier d'une main amputée qui cherche désespérément à retrouver son corps. A travers les tribulations de cette étrange main, nous découvrons le parcours de Naoufel. Une histoire qui oscille constamment entre fantastique et poésie. Un petit bijou d'animation.

Sam Sam, le plus petit des super-héros, passe des magazines jeune public au grand écran dans une aventure trépidante qui ravira les plus petits. Notre petit héros devra faire face à la menace des envahisseurs de la planète Marche et découvrir les pouvoirs qui sont en lui.

Spycies met en scène Vladimir, un agent secret surdoué mais incontrôlable, et Hector, un agent de seconde zone, dans une aventure digne d'un James Bond. La particularité de ce film d'animation: les héros sont des animaux anthropomorphes qui évoluent dans un monde futuriste. Une animation de qualité, une production franco-chinoise qui n'a pas à rougir face aux mainstreams américains.
Déjà cinq films d'animation et la semaine n'est pas finie. Jusqu'ici, de bonnes surprises et quelques découvertes: la tendresse de l'Odyssée de Choum, l'émouvante aventure de Marona, l'intrigant périple de la main dans J'ai perdu mon corps, la joie bon enfant de Sam Sam et l'animation endiablée de Spycies.
La suite dans un prochain billet.

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