Vendredi soir, nous avons joué au jeu de rôle Adamante motorisé par les règles des Chroniques Oubliées.
Exit donc le scénario proposé dans la boîte de jeu; on joue dans l'univers d'Adamante, monde fantastique où les peuples libres (humains, nains, elfes, gnomes) tentent de reconquérir les terres dévastées par la grande guerre contre les forces du Mal jadis mené par le mage maléfique Imbolh le Maudit qui fut terrassé par l'assemblée des magiciens, ce qui mit un terme à la guerre.
C'est un univers dangereux, peuplé de créatures redoutables mais où les héros ont une place à part entière puisqu'ils sont le fer de lance d'une vaste campagne d'exploration et de reconquête.
C'est le second scénario que nous jouons dans l'univers d'Adamante, et une fois encore Serge, pote et co-auteur de l'univers, qui était derrière le paravent du meneur de jeu.
L'histoire en quelques mots: une expédition à laquelle participent les PJs a découvert une ancienne place-forte encore tenue par les orques. Après moultes péripéties et un rude assaut, les troupes libres ont réussi à investir l'endroit. Les orques se sont retranchés dans une maison fortifiée. Nous en étions restés là lors de la dernière partie. Les PJs se voient confier la délicate et dangereuse mission de déloger les orques et de mettre la main sur leur leader.
Pour info, notre groupe se compose d'un barbare, d'un magicien, d'une prêtresse et d'un voleur.
Le voleur a réussi, non sans mal, à s'introduire dans la tour par une des fenêtres et à nous lancer une corde.
Barbare en tête, le groupe a nettoyé la tour de ses occupants. Sans est suivi une course-poursuite dans les souterrains de la tour, le roitelet orque et sa garde s'étant esquivé par un passage secret.
Dans les souterrains, les PJs ont eu maille à partir avec quelques araignées géantes et cafards inamicaux, pour finir par déboucher dans la caverne d'un géant des collines complètement demeuré.
Un épisode somme toute assez linéaire mais plein de combats palpitantes, et qui fait partie d'une suite d'aventures ayant pour cadre une quête de plus grande envergure (la reconquête des terres jadis tombées aux mains des orques).
Côté mécanique, les règles de Chroniques Oubliées tournent bien; les combats sont rapides et les manoeuvres de combat des différents protagonistes se résolvent sans trop d'hésitation.
Néanmoins, on sent que CO est un système limité dans ses possibilités, sans doute à cause de son orientation initiation. Pour les personnages combattants purs comme le barbare, les possibilités sont claires et s'articulent bien lors d'un combat. Idem pour la prêtresse qui possède elle aussi des options de combat intéressantes, en plus de ses capacités de soins.
Les talents du voleur lui permettent une bonne implication dans l'histoire, même s'il est limité au combat.
Par contre, le magicien pâtit fort de la simplification des règles, ses possibilités de sortilèges étant assez réduites, ce qui peut être frustrant pour certains joueurs.
Les actions et options de combat sont dans une certaine mesure assez limitées, ce qui donne un jeu un tantinet répétitif, surtout pendant les phases de combat; c'est dommage. On pourrait jouer avec les règles complètes de D&D3.5 ou avec celles de Pathfinder, mais on perdrait la simplicité d'usage et de prise en main, ce qui n'était pas notre optique en relançant une table medfan.
Côté ambiance, c'était comme on peut s'y attendre une franche rigolade autour d'une bonne aventure à la donjon; friter des orques et d'autres bestioles est toujours un plaisir, et je dois dire que le meneur de jeu a une fois de plus fait preuve d'une grande imagination et originalité pour nous trouver des protagonistes surprenants. On en redemande :-)
bonjour Jeepee.
RépondreSupprimerPetite question qui a toute son importance : vous avez joué avec quelles règles ?
- celles de la boîte Chroniques Oubliées ?
- ou bien celles publiées dans Casus Belli 1, 2 et 3 ?
Je te pose la question car, à la lecture, les règles publiées dans Casus semblaient proposer des options intéressantes et en grand nombre. Suffisamment en tout cas pour satisfaire des rôlistes aguerris. Est-ce bien le cas ?
En fait, on a commencé à jouer avec les règles simplifiées de la boîte de jeu CO, puis on a enrichi le bousin avec les règles proposées par Casus Belli, ce qui m'a permis d'incarner un barbare.
RépondreSupprimerLe hic, c'est que hormis le meneur de jeu et moi, les autres joueurs ne s'investissent pas trop en dehors du temps de jeu et se contentent des options de base, sans chercher à exploiter les options plus avancées. Il faudra sans doute que je vois avec eux s'ils veulent approfondir les options de leurs personnages respectifs.