L’orphelinat d’Abbey Road ne s’est pas toujours appelé ainsi. Son véritable nom, il vaut mieux ne pas le connaître. Il vaut mieux ne pas poser de questions, non plus, ni sur ce sujet ni sur aucun autre. Soeur Ethelred n’aime pas que les enfants posent des questions. Elle dit que Dieu apportera toutes les réponses. Ses réponses à elle, ce sont les punitions. Ce soir, comme chaque soir, les pensionnaires ont dit leur prière et soeur Ethelred a coupé l’électricité dans le dortoir. Mais Joy ne peut pas dormir. Elle pense au souterrain que son amie Margarita a découvert sous l’abbatiale. Qu’y a-t-il au bout de ces couloirs qui sentent le soufre? Pourquoi Prudence ne parle-t-elle plus depuis qu’elle les a visités seule ? De quoi a-t-elle si peur ? D’où vient cette étrange brûlure sur son bras? Que cache le mince sourire de Lady Bartropp, la bienfaitrice de l’orphelinat ? Et pourquoi la petite Ginger chante-t-elle sans cesse une chanson en latin sans même s’en apercevoir? Les réponses sont peut-être là, tout près, dans un autre monde.
Encore un bouquin que j'ai piqué dans l'abonnement Ecole des Loisirs de mon aîné. Une histoire qui oscille entre une réalité dure (la vie dans l'orphelinat) et un monde magique que l'on pense onirique et symbolique jusqu'à ce qu'on en découvre les clés. Un récit plaisant à défaut d'être surprenant et une fin que j'ai trouvée un peu décevante. Les secrets et les mystères savamment distillés au fil des chapitres sont trop vites dévoilés, donnant l'impression que l'auteur a voulu tout révéler dans les dernières pages, un peu dans la précipitation. C'est du moins mon avis de lecteur quarantenaire. Les Orphelines d'Abbey Road reste néanmoins un très bon roman et le premier tome d'une série qui devrait plaire aux jeunes lectrices et lecteurs.
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