mardi 7 juin 2016

La Compagnie Noire (Glenn Cook), lecture bouclée !

Du temps et un peu de volonté... voilà j'ai enfin terminé la lecture du premier tome des Annales de la Compagnie Noire, de Glenn Cook).
J'avais déjà évoqué dans un précédent billet la difficulté récurrente que j'avais eue à la lecture de cet ouvrage. Il m'aura fallu un bon mois et demi pour arriver au bout de ce roman. Je ne regrette pas l'effort fourni.
L'histoire d'abord: on suit la vie d'une compagnie de mercenaires dans un monde fantasy très sombre, le tout narré par Toubib, le médecin de la troupe et responsable de consigner l'épopée de la compagnie dans les fameuses Annales de la Compagnie Noire.
Ma difficulté de lecture ne tenait pas à l'histoire elle-même, du reste intéressante et originale, mais plutôt au ton employé par le narrateur, très typé, l'ensemble des événements étant racontés à la première personne, de manière directe et parfois familière, par Toubib. Une fois cet écueil franchi, l'histoire prend toute son ampleur.
La Compagnie Noire travaille pour le plus offrant et ne s’embarrasse pas de remords; les mercenaires ne servent pas toujours le bon côté. Les choix moraux sont souvent difficiles et la survie de la Compagnie Noire passe parfois par des décisions douloureuses et cruelles. Le développement de cet aspect des choses m'a beaucoup plu (à exploiter en jeu de rôle bien entendu).
Successivement au service du syndic de la cité de Béryl, de l'Asservi Volesprit (un espèce de sorcier mort-vivant) puis de la Dame (monarque énigmatique genre reine des ténèbres), la Compagnie Noire traverse les champs de bataille, semant la mort derrière elle.
Même si j'ai personnellement éprouvé quelques difficultés à la lecture de ce roman, et même si je ne pense pas lire la suite de la série, La Compagnie Noire demeure un classique du genre, une oeuvre originale par bien des points, à lire sans aucun doute.

2 commentaires:

  1. Ce serait regrettable de ne pas lire la suite, en particulier le Livre du Nord qui est vraiment sympa. Apprivoiser le style de TOubib est le plus dur, après ça coule tout seul. Et lire d'autres parties écrites par un autre annaliste permet de voir que Toubib est un auteur, à sa façon?

    RépondreSupprimer
  2. Pareil, je te conseille de continuer, le suivant est pas mal du tout.

    RépondreSupprimer