Une fois n'est pas coutume, j'ai lu une oeuvre de littérature blanche et du très classique en plus: Adieu, d'Honoré de Balzac.
J'avoue: c'est encore une lecture scolaire d'un de mes enfants. D'abord un peu hésitant, peut-être timide aussi face à un écrit aussi prestigieux, je suis entré lentement dans le récit pour finir par le dévorer en quelques heures.
On y suis la tragique épopée de la traversée de la Bérézina par les armées napoléoniennes, en fuite face aux troupes russes.
En pleine débâcle, le major Philippe de Sucy se retrouve séparé de son amante, la comtesse Stéphanie de Vandières.
Des années plus tard, il la retrouve, folle, dans un château près de L'Isle-Adam, en France. Son oncle, le docteur Fanjat, l'a recueillie et prend soin d'elle depuis plusieurs années. Il désespère de la faire sortir de son état d'égarement.
Philippe de Sucy n'aura de cesse de ramener sa maîtresse à la raison.
Une agréable lecture, un pur moment de poésie et de tragédie romantique, placée dans une période de l'histoire que je connais peu et qui me semble pour le coup assez peu exploité en jeu de rôle.
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