lundi 22 janvier 2018

L’Épée de Vérité (Terry Goodkind, tome 1), La Première Leçon du Sorcier

Richard Cypher vivait paisiblement dans la forêt de Hartland jusqu'à ce qu'il sauve cette belle inconnue des griffes de ses poursuivants. Elle ne consent à lui dire que son nom: Kahlan, mais dès le premier regard il sait qu'il ne pourra plus jamais la quitter.
Il la conduit à son ami Zedd sans se douter que celui-ci est le grand sorcier que cherchait la jeune femme. Car un tyran sanguinaire du nom de Darken Rahl s'est emparé des Contrées du Milieu et Zedd est le seul à savoir comment s'y opposer.
L'heure est venue pour Richard de recevoir la légendaire Épée de Vérité qui lui donne le terrible pouvoir d'une justice absolue. Une arme à double tranchant qui lui fera éprouver la souffrance de tous ceux qu'il tuera...
Ainsi commence une extraordinaire quête à travers les ténèbres. Au nom de l'amour. A n'importe quel prix.

L’Épée de Vérité, la Première Leçon du Sorcier est le premier tome de la saga de L’Épée de Vérité de Terry Goodkind et des aventures de Richard Cypher, le Sourcier
J'avais entendu et lu pas mal de commentaires sur ce cycle de fantasy, et pas toujours très élogieux. Pourtant, cet épaisse brique de 750 pages avait malgré tout attiré mon regard et éveillé ma curiosité.
Faisant fi des critiques négatives, j'ai essayé d'aborder cette lecture sans a priori, jouant le jeu de me laisser surprendre par le récit.
L'histoire n'est pas des plus originales et exploite largement le monomythe de Joseph Campbell.
Le jeune Richard Cypher, simple guide forestier, se voit propulsé au rang de héros sauveur de tout un univers, aux prises avec des forces maléfiques qu'il réussira finalement à vaincre, non sans souffrances et sacrifices. Pour accomplir sa quête, le héros pourra compter sur l'aide non seulement d'un magicien-mentor mais aussi d'une belle inconnue, également dotée de pouvoirs magiques, qu'il ne manquera pas de sauver des griffes de sbires aux services d'un grand méchant bien malfaisant. Bref, rien que du très classique.
Au fil des chapitres, les épreuves se succèdent, le récit oscillant entre aventure, action, combat, magie et romance, basculant parfois aussi dans l'horreur avec quelques scènes de torture que j'ai trouvées un peu trop appuyées.
L'histoire reste intrigante malgré des passages tirant un peu en longueur, surtout les passages romantiques.
Ce premier tome, même s'il appelle une suite, pourrait se suffire à lui-même. On a une histoire finie et largement développée.
Pour la forme, cette lecture m'a rappelé les romans de David Eddings que j'avais lus dans ma jeunesse: la Trilogie des Joyaux et les aventure du chevalier Emouchet.
Que dire de plus. Ce premier tome de l’Épée de Vérité est une lecture correcte, sans être exceptionnelle; à lire pour s'évader un moment dans un univers de fantasy ayant ses originalités propres mais sans véritablement s'éloigner des classiques du genre.

1 commentaire:

  1. J'ai lu les 6 ou 7 premiers tomes d'une traite, j'ai vraiment aimé mais le dernier m'a semblé tellement fatigant et fastidieux à lire que j'ai fait une overdose... Dommage car j'ai vraiment aimé les histoires de Richard, et effectivement, même si ça reste très classique et pas mal emprunté à d'autres histoires, j'ai trouvé certains arcs très originaux, et j'ai aimé voir Richard garder sa morale intacte tout au long de l'histoire.
    Comme toi, les scènes de tortures des Mord-Sith m'ont marquées, et c'était vraiment des passages très poignants, inédits pour moi. Je rapprocherais l'histoire de la Belgariade pour ma part, mis à part que la Belgariade (et la Mallorée) ne m'ont jamais lassé, bien au contraire.

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