jeudi 7 février 2019

La Forêt de la Malédiction, Défis Fantastiques 3

Vous êtes un aventurier en quête de gloire, aussi acceptez-vous la délicate mission de pénétrer dans la Forêt de la Malédiction, à la recherche du fabuleux marteau de Gillibran, roi des nains de Pont-de-Pierre.
Pour ce troisième opus des Défis Fantastiques, Ian Livingstone nous propose une aventure en plein air. Finis les donjons humides. Vous allez arpenter les sentiers sombres de la Forêt, en quête d'un mystérieux artefact, ou plutôt deux puisque le marteau de Gillibran a été partagé en deux morceaux, comme vous l'explique le mage Yaztromo au début de votre aventure: le manche en bois précieux et la lourde tête de fer.
A l'instar de la Citadelle du Chaos, cette Forêt de la Malédiction abrite une quantité assez étonnante de créatures hostiles: sorcières, gobelins, géants et ogres, hommes primitifs, faucons belliqueux, gremlins et gnomes, araignées, bandits, loups affamés... et encore je pense n'avoir pas rencontré tous les monstres imaginés par l'auteur. J'ai pourtant arpenté deux fois de suite la forêt. C'est d'ailleurs là une des originalités de cette aventure: la forêt est un vrai labyrinthe qu'il vous faudra explorer pour trouver les deux morceaux du marteau. Si d'aventure vous arrivez à Pont-de-Pierre sans le marteau complet, le livre vous propose de revenir sur vos pas et de retourner dans la forêt, si vous avez de la chance.
Ainsi, après avoir affronté les dangers de la Forêt une première fois, j'y suis retourné pour compléter ma quête. Et je peux m'estimer chanceux d'avoir trouvé assez rapidement la partie du marteau qui me manquait.
Cette Forêt de la Malédiction est une aventure intéressante et une expérience à lire; on sent que Ian Livingstone tente de nouvelles choses dans ce troisième tome, notamment cette possibilité de boucler jusqu'à ce que la quête soit complète.
La dédale de la Forêt est un vrai challenge; certes vous pouvez foncer vers le nord tête baissée pour rejoindre Pont-de-Pierre mais si vous n'avez pas trouvé les morceaux du marteau, à quoi bon. Tracer un plan n'est plus une option.
Seul bémol à cette aventure: la personnalité de l'aventurier. On vous place dans la peau d'un condottiere aguerri vivant à l'écart de la civilisation et dont le seul but semble être la quête de richesses et de combats sanglants. En appuyant un peu, on est à la limite du murderhobo. Et les choix proposés par le livre vont souvent dans le sens du combat et du massacre des antagonistes. C'est un peu dommage. J'aurais préféré incarner un héros :)

2 commentaires:

  1. Tu m'as donné envie d'aller le rechercher dans ma bibliothèque (30 ans que je ne l'ai plus ouvert)

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