Au XVIIe siècle, un navigateur anglais, John Blackthorne, dérive et échoue sur les plages japonaises. Le britannique devient le protégé du seigneur Toranaga mais très vite et malgré lui, il se retrouve impliqué au cœur d'intrigues politiques et d'une lutte sans merci pour le pouvoir.
Malade (pneumonie bien vénère), rien d'autre à faire que de comater dans le divan et ouvrir un œil de temps en temps pour regarder une série. Du coup, j'ai regardé Shogun, la nouvelle série Netflix, remake d'une mini-série sortie dans les années 80, avec Richard Chamberlain dans le rôle principal (les plus vieux s'en souviendront)
On est donc au XVIIe siècle, dans un Japon déchiré par une guerre de successions où tous les coups semblent permis. Conspirations, alliances, ruses et trahisons ponctuent les dix épisodes de cette excellente série. Même si je trouve le jeu de Cosmo Jarvis un peu aléatoire, rien à redire pour le reste du casting, mention spéciale pour Tadanobu Asano qui interprète Kashigi Yabushige, vassal de Toranaga, dont la loyauté est un peu à géométrie variable. J'ai beaucoup aimé ce personnage.
Côté réalisation, je ne suis pas un spécialiste de la culture nippone mais j'ai vraiment été impressionné par la reconstitution du Japon des samouraïs, les costumes, les décors, les armes et l'ensemble des traditions, coutumes et règles auxquelles femmes et hommes doivent se plier.
L'intrigue tourne autour d'une succession, alors que l'héritier n'est pas encore en âge de gouverner et que les royaumes du Japon sont sous la coupe d'un conseil de régents où chacun tente de tirer la couverture à soi, ne se préoccupant que peu des intérêts du jeune héritier. Une lutte de pouvoir impitoyable. Un régal de félonie, de faux-semblants, de révolutions de palais avortées, de défis et de soumissions. Un nœud de vipères.
Côté inspiration jeux de rôle, on pourra allègrement piocher dans la série pour le Livre des Cinq Anneaux, L'Empire des Cerisiers, Sengoku, Tenga ou les Errants d'Ukiyo.
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