dimanche 21 octobre 2012

Les Chroniques de Tchernobyl

Six jeunes vacanciers en quête de sensations fortes engagent un guide pour une «expérience extrême». Ignorant les mises en garde, l’homme les conduit dans la ville de Pripyat, toute proche de Tchernobyl. Vingt-cinq ans plus tôt, lorsque le réacteur avait explosé, les lieux avaient été évacués dans l’urgence. Après une brève exploration, le petit groupe se retrouve piégé dans la ville fantôme. Et ils ne sont pas seuls.

Que dire de plus. Tout est dans le titre et le petit résumé ci-dessus. Tchernobyl Diaries (titre original) est un film d'horreur des plus classiques et qui suit les poncifs du genre. Tout le monde connaît l'histoire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Personne n'est donc surpris d'apprendre que, contrairement à ce que les autorités soviétiques de l'époque ont dit, il y a encore des gens là-bas. On le devine rien qu'en regardant l'affiche du film. Il n'y a rien d'original dans ce film, ni aucune surprise ou révélation ahurissant. C'est du tout cuit, du classique de chez classique. On s'amuse à se faire peur avec une image vacillant au rythme de la course des victimes programmées; on ne voit pas grand chose vu que les scènes sont éclairées à la lampe de poche, elle aussi animée de tressautements frénétiques. Et pour couronner le tout, la chute finale est prévisible, comme il se doit.

Côté inspiration jeu de rôle, on a dans ce petit film (qui ne dure moins d'une heure et demie) contient en vrac tous les éléments d'un bon scénario d'horreur, à utiliser sans modération pour peu que vos joueurs jouent le jeu si on peut dire: zone abandonnée et ville déserte, bruits inquiétants ou absence de bruit, animaux ou cadavres d'animaux bizarres, obscurité, véhicule en panne au plus mauvais moment, protagonistes pris de panique et ne disposant que d'une arme et de très peu de munitions pour se défendre, ombres inquiétantes et grognements dans des souterrains, cris et fuite éperdue, agresseurs sortant soudainement de l'ombre et se saisissant des pauvres héros, sans compter sur les petites spécificités de Tchernobyl, à savoir des radiations et le secret qui plane encore aujourd'hui sur ce qui s'est réellement passé là-bas en 1986 et sur ce qui aurait peut-être survécu dans les ruines de la cité de Pripyat.

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