mercredi 11 mai 2016

Ghosts of Mars

Petit rattrapage cinéma avec Ghosts of Mars, de John Carpenter.

En 2176, Mars, en cours de terraformation, est une colonie minière dominée par le Matriarcat.
La lieutenant Mélanie Ballard et son équipe sont chargés de transférer James "Désolation" Williams, un criminel notoire, à la Cour de Justice. Ils débarquent dans la petite ville de Shining Canyon où ils vont découvrir l'horreur des Fantômes de Mars, malencontreusement libérés par le creusage d'un nouveau tunnel minier. Possédés, les malheureux sont devenus des barbares fous furieux, avides de carnage.
Les agents de police finiront par faire équipe avec "Désolation" Williams et ses acolytes, s'ils veulent avoir une chance de sortir vivants de cet enfer.

J'avoue volontiers avoir vu de meilleurs Carpenter que ces Fantômes de Mars. Le scénario est simpliste et n'offre aucune surprise. Les scènes de carnage sont juste gores et les combats fades et mous. Les décors sentent le carton pâte et les costumes et maquillages des possédés sont une belle référence à la mode gothique/sadomasochiste avec un petite dose de rock et de métal. D'ailleurs, les musiques sont composés par John Carpenter himself.
L'histoire commence alors que la lieutenant Mélanie Ballard est retrouvée inconsciente dans un train en provenance de Shining Canyon, apparemment unique survivant de terribles événements, qu'elle raconte au cours d'un témoignage devant une commission d'enquête du Matriarcat. On a donc une narration à flashbacks avec ça et là des interludes permettant de switcher d'un personnage à l'autre et d'un moment à l'autre de l'histoire.
Vous l'aurez compris: Ghosts of Mars est un film dispensable et qui n'apporte rien à l'oeuvre de Carpenter, bien au contraire. On est loin d'un chef d'oeuvre comme l'Antre de la Folie.

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