Le Sorcier de la Montagne de Feu, premier opus de la célèbre série des Défis Fantastiques par Steve Jackson et Ian Livingstone, est sans nul doute le Livre Dont Vous Etes Le Héros le plus emblématique des livres-jeux.
Oeuvre fondatrice, elle a été pour beaucoup le premier pas vers la fantasy ludique et pour certains d'entre nous le jeu de rôle.
Par ma part, je n'ai pas débuté avec cet ouvrage, hélas, mais je me devais de le lire. C'est chose faite et voici ce que j'en ai pensé.
Tout d'abord, je tiens à préciser que j'ai eu beaucoup de chance pour le tirage des caractéristiques de mon alter ego: Habileté 10, Endurance 17 et Chance 12; je n'avais pas à me plaindre. J'incarnais donc un héros assez habile au maniement de l'épée, plutôt résistant et très chanceux. Je ne me suis d'ailleurs pas gêné pour user et abuser de ma Chance au cours de mon aventure. Pourtant cette chance ne m'a pas permis de sortir victorieux de cette quête. Mais j'y reviendrai plus loin.
Avec de tels scores, je n'ai guère eu de difficultés à me défaire des gobelins, zombies et autres farfadets qui peuplent les couloirs de la dite Montagne. Certains adversaires se sont montrés plus coriaces mais je n'ai jamais été en réel danger. La Chance et quelques bons repas m'ont permis d'arriver vivant et plutôt en bonne forme face au Sorcier de la Montagne de Feu, j'ai nommé Zagor. Pourtant j'ai bien failli me perdre: les tunnels et les salles de la Montagne de Feu forment un labyrinthe digne du Minotaure; à propos, il y a aussi un Minotaure parmi les créatures qui hantent les couloirs souterrains. Bravo aux auteurs pour ce tour de force littéraire. Je me suis cru perdu plus d'une fois.
Bonne idée aussi cette petite table de rencontres au paragraphe 161 qui permet de déterminer les monstres errants qu'il est possible de rencontrer au détour d'un passage.
Après plusieurs heures d'errance dans les tunnels de la Montagne, j'ai fini par aboutir dans la salle de Zagor. Le sorcier occis, j'ai tenté d'ouvrir le coffre aux trésors... et là, le drame: il me manquait une clé. Sans cette maudite clé, je serais devenu riche et puissant et j'aurais même pu devenir le nouveau Sorcier de la Montagne de Feu. Hélas, trois fois hélas, mon héros est bon à parcourir une fois encore les couloirs sombres de ce satané labyrinthe, en espérant tomber sur la clé manquante. Enfin, ce sont les risques du métier.
Le Sorcier de la Montagne de Feu est le premier tome d'une série qui compte aujourd'hui plus de soixante livres. Je ne sais pas s'il est le premier ouvrage de ce type sorti en français chez Folio Junior mais il est sans aucun doute le plus célèbre et pour le coup une référence pour tous les amateurs des livres-jeux.
Steve Jackson et Ian Livingstone y développent non seulement un vaste labyrinthe peuplés de créatures parfois amicales mais plus souvent malfaisantes mais aussi des règles de jeu simples et accessibles, sans être pour autant simplistes. Si je n'avais pas débuté le jeu de rôle avec Donjons & Dragons, j'aurais sans doute utilisé les règles des Défis Fantastiques (en les adaptant peut-être un peu mais rien n'est moins sûr) pour animer mes premières séances de jeu de rôle. Evidemment, avec le recul des années, les règles de DF peuvent paraître trop légères; elles sont pourtant tout à fait fonctionnelles dans le cadre des livres-jeux mais aussi en jeu de rôle (Défis Fantastiques le jeu de rôle édité chez Scriptarium).
Les grincheux pourront toujours me dire que l'histoire est des plus classiques (débarrasser le pays d'un sorcier maléfique) et que le labyrinthe proposé dans ce livre-jeu n'est qu'un vaste porte-monstre-trésor (on dit PMT); je leur répondrai que oui, c'est un PMT mais les auteurs ont réussi à y insuffler une ambiance particulière. Chaque créature est une découverte, placée dans une salle ou au détour d'un couloir d'une manière surprenante et amusante.
Je reconnais volontiers que la nostalgie joue aussi dans le jugement que je porte sur l'ouvrage, et alors? Cela fait aussi partie du charme qu'exercent encore aujourd'hui les livres-jeux.
Pour conclure, ce Sorcier de la Montagne de Feu est un must pour tout amateur des livres-jeux, à lire et à jouer (sans tricher) sans aucun doute.
Pour ma part, n'ayant pas réussi à mettre la main sur un exemplaire papier, je me suis contenté d'une version numérique disponible en ligne sur Calameo. Ce n'est pas idéal en terme de confort de lecture mais ça permet au moins d'avoir encore accès à un ouvrage devenu rare en librairie.
Tout d'abord, je tiens à préciser que j'ai eu beaucoup de chance pour le tirage des caractéristiques de mon alter ego: Habileté 10, Endurance 17 et Chance 12; je n'avais pas à me plaindre. J'incarnais donc un héros assez habile au maniement de l'épée, plutôt résistant et très chanceux. Je ne me suis d'ailleurs pas gêné pour user et abuser de ma Chance au cours de mon aventure. Pourtant cette chance ne m'a pas permis de sortir victorieux de cette quête. Mais j'y reviendrai plus loin.
Avec de tels scores, je n'ai guère eu de difficultés à me défaire des gobelins, zombies et autres farfadets qui peuplent les couloirs de la dite Montagne. Certains adversaires se sont montrés plus coriaces mais je n'ai jamais été en réel danger. La Chance et quelques bons repas m'ont permis d'arriver vivant et plutôt en bonne forme face au Sorcier de la Montagne de Feu, j'ai nommé Zagor. Pourtant j'ai bien failli me perdre: les tunnels et les salles de la Montagne de Feu forment un labyrinthe digne du Minotaure; à propos, il y a aussi un Minotaure parmi les créatures qui hantent les couloirs souterrains. Bravo aux auteurs pour ce tour de force littéraire. Je me suis cru perdu plus d'une fois.
Bonne idée aussi cette petite table de rencontres au paragraphe 161 qui permet de déterminer les monstres errants qu'il est possible de rencontrer au détour d'un passage.
Après plusieurs heures d'errance dans les tunnels de la Montagne, j'ai fini par aboutir dans la salle de Zagor. Le sorcier occis, j'ai tenté d'ouvrir le coffre aux trésors... et là, le drame: il me manquait une clé. Sans cette maudite clé, je serais devenu riche et puissant et j'aurais même pu devenir le nouveau Sorcier de la Montagne de Feu. Hélas, trois fois hélas, mon héros est bon à parcourir une fois encore les couloirs sombres de ce satané labyrinthe, en espérant tomber sur la clé manquante. Enfin, ce sont les risques du métier.
Le Sorcier de la Montagne de Feu est le premier tome d'une série qui compte aujourd'hui plus de soixante livres. Je ne sais pas s'il est le premier ouvrage de ce type sorti en français chez Folio Junior mais il est sans aucun doute le plus célèbre et pour le coup une référence pour tous les amateurs des livres-jeux.
Steve Jackson et Ian Livingstone y développent non seulement un vaste labyrinthe peuplés de créatures parfois amicales mais plus souvent malfaisantes mais aussi des règles de jeu simples et accessibles, sans être pour autant simplistes. Si je n'avais pas débuté le jeu de rôle avec Donjons & Dragons, j'aurais sans doute utilisé les règles des Défis Fantastiques (en les adaptant peut-être un peu mais rien n'est moins sûr) pour animer mes premières séances de jeu de rôle. Evidemment, avec le recul des années, les règles de DF peuvent paraître trop légères; elles sont pourtant tout à fait fonctionnelles dans le cadre des livres-jeux mais aussi en jeu de rôle (Défis Fantastiques le jeu de rôle édité chez Scriptarium).
Les grincheux pourront toujours me dire que l'histoire est des plus classiques (débarrasser le pays d'un sorcier maléfique) et que le labyrinthe proposé dans ce livre-jeu n'est qu'un vaste porte-monstre-trésor (on dit PMT); je leur répondrai que oui, c'est un PMT mais les auteurs ont réussi à y insuffler une ambiance particulière. Chaque créature est une découverte, placée dans une salle ou au détour d'un couloir d'une manière surprenante et amusante.
Je reconnais volontiers que la nostalgie joue aussi dans le jugement que je porte sur l'ouvrage, et alors? Cela fait aussi partie du charme qu'exercent encore aujourd'hui les livres-jeux.
Pour conclure, ce Sorcier de la Montagne de Feu est un must pour tout amateur des livres-jeux, à lire et à jouer (sans tricher) sans aucun doute.
Pour ma part, n'ayant pas réussi à mettre la main sur un exemplaire papier, je me suis contenté d'une version numérique disponible en ligne sur Calameo. Ce n'est pas idéal en terme de confort de lecture mais ça permet au moins d'avoir encore accès à un ouvrage devenu rare en librairie.
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