vendredi 21 juillet 2017

Wonder Woman

Diana est la fille d'Hippolite, reine des Amazones de l'île de Themiscyra.
Depuis son plus jeune âge, la jeune fille est élevée dans la tradition guerrière des Amazones; très tôt et malgré les propos apaisants de sa mère,elle pressent secrètement que sa destinée s'accomplira hors des frontières rassurantes du royaume insulaire.
Alors que sa formation guerrière touche à sa fin, elle porte secours à une pilote américain dont l'avion s'est abîmé près de l'île.
L'homme, le premier que la jeune Diana voit, se nomme Steve Trévor. C'est un espion travaillant pour les alliés; nous sommes en 1918 et la première Guerre Mondiale fait rage depuis quatre ans.
Derrière ce conflit mondial, Diana devine l'influence malveillante d'Ares, le dieu de la guerre; désobéissant aux ordres de sa mère, elle décide de suivre Steve jusqu'en Europe pour y terrasser Ares qu'elle pense être l'instigateur de la Grande Guerre.
Novembre 1918; l'Allemagne est à bout de souffle et les généraux allemands se préparent à signer l'Armistice qui mettra un terme à la guerre. Le général Ludendorff n'est pas de cet avis. Isabel Maru, une chimiste sans scrupule aux services de Ludendorff, vient de mettre au point un nouveau gaz de combat qui pourrait renverser l'issue de la guerre. Le général Ludendorff compte bien l'utiliser pour impressionner le Kaizer et continuer la guerre. Pour Diana, il ne fait aucun doute que Ludendorff est Ares en personne. Pour mettre fin à la guerre, elle doit l'affronter et le vaincre.
En cours de cette épopée, ses forces et ses convictions seront mises à rude épreuve; elle découvrira sa vraie nature et accomplira son destin.

Je suis un peu dépassé par la déferlante de films et de séries de super-héros de ces dernières années; j'avoue n'avoir été voir ce Wonder Woman que motivé par la plastique de l'héroïne et la bande son (surtout le thème de Wonder Woman qui déchire pas mal).
Côté plastique, Gal Gadot assure, et la musique accompagnant ses performances guerrières également.
L'histoire est connue dans les grandes lignes si vous connaissez un peu l'héroïne DC; hormis la petite révélation finale (je n'en dirais pas plus), le scénario est assez linéaire mais largement suffisant pour ce genre de film.
Les scènes de combat sont assez époustouflantes même si on peut regretter l'usage abusif du ralenti.
J'ai été un peu surpris par la longueur du film, deux heures trente, mais vu que les scénaristes ont voulu raconter toute l'histoire de Wonder Woman, depuis son enfance sur l'île de Themiscyra jusqu'à son action décisive à la fin de la première Guerre Mondiale, deux heures trente, ça n'était finalement pas de trop. Ils ont bien pris le temps pour poser les personnages et pour tout bien expliquer. Et c'est très bien. Mis à part le tout début du film où on fait une référence au précédent Batman vs. Superman, ce film se suffit à lui-même et peut être vu sans devoir se farcir les autres films de la licence.
Outre mes motivations premières et hormis les presque critiques exprimées plus haut, ce film m'a vraiment plu. On y découvre une héroïne pleine de fougue et pétrie de bonne volonté mais qui voit ses illusions de lutte manichéenne entre le Bien et le Mal battues en brèche face à l'horreur et à l'absurdité de la Grande Guerre. Si je devais ne retenir qu'une impression de ce film, ça serait celle-là.
Malgré ses pouvoirs, Wonder Woman ne peut pas sauver tout le monde et dans ce combat, des innocents meurent sans qu'elle puisse rien.
J'ai aussi trouvé pas mal de similitudes entre Wonder Woman et Captain America, sans doute à cause de la situation de guerre décrite dans les deux films (même s'il ne s'agit pas de la même guerre).
J'aime bien cette idée de confronter les héros dotés de super pouvoirs à la guerre et voir comment les capacités hors normes des quelques-uns pourraient ou pas modifier l'issue d'un conflit de cet ampleur. Ce genre de problématique est d'ailleurs traité dans le jeu de rôle Godlike (jeu que je n'ai hélas jamais pratiqué mais que je recommande chaudement, au vue de compte-rendus de parties que j'ai eu l'occasion de lire). Sinon, n'importe quel jeu de rôle traitant des super héros pourraient convenir pour autant qu'on l'adapte à la période de jeu.
Pour conclure Wonder Woman est très certainement un film à voir si vous êtes fan des productions DC; une histoire certes classique mais bien racontée, des scènes d'action qui dépotent et un peu de sentiment parce qu'on aime bien les émotions aussi.

3 commentaires:

  1. L'héroïne "Marvel" ? hmmmmm... Tu n'as pas peur des cailloux ? :-)

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    1. Aaaahh c'est pour ça que je ne trouvais rien sur Wonder Woman sur le site Marvel... (grand moment de solitude)
      Bon... je viens de corriger ça.
      Merci de m'avoir sauver de la lapidation.

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  2. Je suis allé voir le film avec ma fille. Elle a apprécié. Personnellement je trouve les films de super héros tellement formatés que je ne donnerai pas mon avis, je ne suis pas le public cible. Je conseil le comics Wonder Woman vol.2 : Year One qui reprend un peu la même histoire sans le début ni première guerre mondiale, beaucoup plus digeste quoi...

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