Cinq jeunes vacanciers s'installent dans une cabane au cœur d'une sinistre forêt. En descendant dans une cave lugubre, les deux garçons de la bande découvrent un antique grimoire et un vieux magnétophone qui, une fois remis en marche, émet une incantation magique, laquelle réveille les forces du mal, déclenchant ainsi une horreur sans nom.
Avec Evil Dead, on touche à une certaine horreur, celle qui tâche, l'horreur glauque et sale, du sang, des tripes et des boyaux, des blessures suppurantes et des cris horrifiés, le truc à la fois angoissant et violent, de l'hystérie saupoudrée d'incantations maléfiques, de brume, de nuit d'orage et d'un soupçon d'humour, noir bien entendu, le tout filmé caméra sur l'épaule avec des passages flous parfois, des courses trépidantes, une musique décalée et formidablement kitch, des dialogues attendus et tellement prévisibles. Du pur délire. Et un étonnant moment de cinéma, fondateur d'un genre. Après, c'est quand même bien dégueu, on vous aura prévenu.
Une pure inspiration pour toutes vos séances de jeux de rôle horrifiques sans trop de subtilités.
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