1980. Abadan, Iran. Les habitants résistent à un siège irakien. Parmi eux, Omid, 14 ans, choisit de rester dans la ville avec son grand-père en attendant le retour de son frère aîné, qui se bat au front. Omid trouve un bateau abandonné dans le port d’Abadan. Et si c’était une solution pour sauver sa famille et ses amis ?
Second film de ce vendredi, La Sirène nous place en 1980, au début de la guerre Iran-Irak dans la ville d'Abadan. Alors que la guerre fait ses premières victimes, le jeune Omid va tenter de remettre en état un vieux bateau pour évacuer les derniers habitants de la ville. Au travers des tribulations du jeune homme, on découvre l'Iran de 1980, les quartiers de la ville, pour certains dévastés par les bombes, les habitants, atypiques et cachant des secrets d'avant la révolution islamique, une certaine vision de la guerre (Omid tente de rallier le front pour retrouver son frère), une histoire d'amour naissante, le tout servi par un graphisme coloré et une bande son efficace.
Un film d'animation qui nous montre une autre facette d'un conflit qui a duré presque huit ans et qui, pour nous européens, n'était visible qu'au JT; j'avais sept ans quand cette guerre à débuter et quinze quand elle s'est terminée, et je dois dire qu'à part quelques images fugaces, je n'en ai pas retenu grand chose. Preuve qu'il faut des films tels que La Sirène pour nous rappeler cet épisode de l'histoire du Moyen-Orient, et surtout nous montrer une vision différente de la version officielle proposée par les belligérants.
J'ai beaucoup aimé ce film d'animation. Comme mentionné plus haut pour ses qualités graphiques et sonores, mais aussi pour son aspect historique. D'emblée il m'a rappelé les Hirondelles de Kaboul que j'avais vu à Anima en 2020.
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