dimanche 31 mars 2024

La constance du prédateur (Maxime Chattam)

Ils l'ont surnommé Charon, le passeur des morts. De son mode opératoire, on ignore tout, sauf sa signature, singulière : une tête d'oiseau. Il n'a jamais été arrêté, jamais identifié, malgré le nombre considérable de victimes qu'il a laissées derrière lui. Jusqu'à ce que ses crimes resurgissent du passé, dans les profondeurs d'une mine abandonnée.


Dans ce roman, on suit la quatrième aventure de Ludivine Vancker, devenue profileuse pour le Département des Sciences du Comportement. Lorsque j'ai acheté ce pocket en librarie, je ne savais pas que c'était un tome 4; qu'à cela ne tienne, chaque tome proposant une nouvelle enquête, hormis quelques rappels aux affaires traitées dans les tomes précédents, la constance du prédateur se lit aussi comme un roman indépendant.

Un thriller haletant, une affaire à la fois sordide et fascinante de part son ampleur. Une héroïne attachante et profondément humaine, une grande connaissance des procédures policières et médico-légales, une ambiance réaliste et pesante, sans concession. J'ai été scotché jusqu'à la dernière page. Âmes sensibles s'abstenir; certaines scènes, même sous-entendues ou hors champs, sont assez dures. On se demande jusqu'où l'horreur peut aller, et quand on croit que c'est fini, il y en a encore. Maxime Chattam me fait peur quelques fois.

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