Dream Askew existe et s'appelle Slab City.
Située en plein désert, dans le sud-est de la Californie, Slab City était à l'origine une base militaire aujourd'hui désaffectée et dont il ne subsiste plus que les slabs, pylônes et plaques de béton sur lesquels étaient érigés les bâtiments militaires et qui ont donné leur nom à l'endroit.
Aujourd'hui Slab City est une aire de campement sauvage, sans eau et sans électricité, lieu de villégiature temporaire pour les snow birds, des retraités vivant dans des mobil homes et parcourant les Etats Unis en quête de climat clément, ou adresse permanente pour les squatters, sans-abris, anarchistes, rêveurs ou rejetés de la société, victimes de la crise économique.
A Slab City, il n'y a pas de loi ni de taxe. Aucune règle. C'est sans doute l'unique ville libre des Etats Unis.
C'est ce côté hors du temps et du monde, à l'écart de la société qui m'a fait penser au jeu Dream Askew d'Avery Adler que j'ai chroniqué le mois dernier. Bien entendu, on est peut-être un peu loin de certaines des problématiques posés par le jeu, notamment en terme de sexualité et d'identité., quoiqu'en y réfléchissant bien, certaines des situations décrites dans le reportage ARTE Les campeurs de Slab City et le reportage Slab City, la ville des perdus de l'Amérique peuvent donner des idées et servir d'inspirations pour une partie de Dream Askew.
Personnellement, j'ai toujours été fasciné par ces personnes qui arrivent à vivre en marge du système, bon gré mal gré, assumant plus ou moins leur mode de vie outsider et indépendant. C'est clair qu'une majorité des habitants de Slab City sont là à cause de la malchance, victimes d'accidents de la vie et n'ayant que peu d'espoir d'un jour retrouver une vie normale. Ils n'ont pas choisi ce mode de vie mais garde la tête haute et font contre mauvaise fortune bon cœur. C'est admirable et courageux. Je ne suis pas certain que j'arriverais à (sur)vivre dans ces conditions.
Pourtant j'essaie de prôner une certaine décroissance dans ma vie quotidienne. J'essaie de réduire ma consommation; je trie et je recycle; je cultive un potager et j'élève quelques poules. Bon, j'ai un boulot rémunéré et je ne vis pas dans une caravane mais je reste conscient que mon mode de vie est fortement lié une société dite de consommation et de croissance. En tout cas, ces deux reportages donnent à réfléchir. Ca remet un peu les idées en place par rapport à tout une série de choses qu'on tient pour acquise ou allant de soi.
Personnellement, j'ai toujours été fasciné par ces personnes qui arrivent à vivre en marge du système, bon gré mal gré, assumant plus ou moins leur mode de vie outsider et indépendant. C'est clair qu'une majorité des habitants de Slab City sont là à cause de la malchance, victimes d'accidents de la vie et n'ayant que peu d'espoir d'un jour retrouver une vie normale. Ils n'ont pas choisi ce mode de vie mais garde la tête haute et font contre mauvaise fortune bon cœur. C'est admirable et courageux. Je ne suis pas certain que j'arriverais à (sur)vivre dans ces conditions.
Pourtant j'essaie de prôner une certaine décroissance dans ma vie quotidienne. J'essaie de réduire ma consommation; je trie et je recycle; je cultive un potager et j'élève quelques poules. Bon, j'ai un boulot rémunéré et je ne vis pas dans une caravane mais je reste conscient que mon mode de vie est fortement lié une société dite de consommation et de croissance. En tout cas, ces deux reportages donnent à réfléchir. Ca remet un peu les idées en place par rapport à tout une série de choses qu'on tient pour acquise ou allant de soi.
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