mercredi 17 juillet 2019

Les Chroniques de Cthulhu, 21 contes d'horreur lovecraftienne : compte-rendu de lecture des 5 premiers contes

Les Chroniques de Cthulhu, 21 contes d'horreur Lovecraftienne est un épais recueil de 21 nouvelles inspirées de l'oeuvre de Lovecraft. A la différence des écrits d'auteurs tels qu'August Derleth ou Clark Ashton Smith, ce recueil, réalisé sous l'égide de S.T. Joshi, propose des histoires totalement originales mais empruntes de l'influence et de l'étrangeté typique des écrits du maître de Providence. Je n'ai pas encore terminé de lire l'entièreté du recueil mais je peux d'ores et déjà partager avec vous ma lecture des 5 premiers contes.
L'autre modèle de Pickman (Caitlin R. Kiernan) propose une variation sur la nouvelle éponyme de Lovecraft, avec une approche pour le moins déstabilisante.

Rêves de désert (Donald R. Burleson) est un voyage onirique dans un désert, une errance entre rêve et réalité.

Deal de calmar (Micheal Shea)plonge le lecteur dans une nuit de terreur, digne de la nouvelle Le Festival; un pacte étrange autour d'une divinité antédiluvienne.

Marques (Joseph S. Pulver, Jr.) est un singulier road-movie avec une surprenante révélation au terme d'une somnambulique  course nocturne.

Esprits de passage (Sam Gafford) retrace l'agonie d'un passionné de Lovecraft; cette nouvelle contient une foultitude de références à l'oeuvre de Lovecraft, allant jusqu'à mettre en scène Lovecraft lui-même et certains de ses personnages.

Le Broadsword (Laird Barron) contient, en vrac, les ingrédients suivants: un hôtel (le Broadsword) et un locataire, Pershing Dennard, un vieil homme rongé par le remord et harcelé par des manifestations hallucinatoires - mais sont-ce bien des hallucinations - sans oublier un soupçon de forêt impénétrable, d'étranges créatures et des secrets inavouables.

Si j'ai apprécié la lecture de chacun de ces cinq contes, ma nouvelle préférée, à ce stade de ma lecture, est Esprits de passage, sans doute pour l'originalité de la mise en scène et l'apparition de Lovecraft, du moins son fantôme, en tant que protagoniste à part entière. La suite dans un prochain billet.

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