Réalité Augmentée est un kit urbain holistique pour tout jeu de rôle cyberpunk. Ecrit par Paul D. Gallaguer et traduit par Khelren, ce PDF de 52 pages présente un ensemble de tableaux permettant à un meneur de jeu de générer sur le pouce la plupart des éléments narratifs inhérents à tout jeu de rôle cyberpunk. Parmi les plus connus, l'ouvrage cite Shadowrun, GURPS Transhuman Space, Interface Zero, Judge Dredd, Cyber-hacked (The Black Hack), SLA Industries, Polychrome (Stars without Number), Nanochrome, Technoir, Headspace et The Sprawl.
Cette liste n'est bien entendu pas exhaustive. On pourrait y ajouter Cyber Age, le supplément Simulacres sorti en 95 en tant que hors-série Casus Belli.
Je me suis prêté au jeu de l'écriture d'une amorce de scénario (ou du moins les grandes lignes) en utilisant plusieurs tableaux présentés dans Réalité Augmentée.
Voici ce que j'ai obtenu.
J'ai débuté par 4 jets de dés sur la table Générateur de mission: Personnages en page 50.
J'ai obtenu les résultats suivants: 23 "Policier", 45 "Doit", 71 "Échapper à" et 24 "Journaliste".
A partir de ces quatre mots, j'ai imaginé un embryon d'intrigue.
Pourquoi un policier devrait-il échapper à un journaliste?
Le policier est véreux et couvre les agissements illicites d'une corporation ou d'un gros bonnet de la pègre. Une journaliste un peu trop curieuse a découvert ses activités mais hésite encore à tout dévoiler dans la presse. Elle a finalement la mauvaise idée de faire chanter le policier.
Pour l'heure, elle attend la réponse du policier.
Le policier ne doit pas échapper à la journaliste au sens stricte du terme mais on peut considérer qu'il doit échapper à son chantage.
Second jet de dé sur la table "Grille de génération aléatoire de centre-ville", page 11. Résultat: 10 et 2; il s'agit d'un "Square".
La journaliste a donné rendez-vous au policier dans un square fréquenté du centre-ville, histoire d'éviter que la victime du chantage ne tente quelque chose contre elle.
De son côté, le policer a décidé de régler le problème en éliminant la journaliste trop gênante.
Il engage les PJ pour enlever la journaliste. Ca devra avoir lieu juste après l'entrevue dans le square.
Le policer sait que la journaliste a sans doute pris ses précautions et qu'au cas où il lui arriverait quelque chose, il est plus que probable que les informations soient envoyées à la presse.
Son idée est de faire enlever la journaliste, de la séquestrer et de la contraindre à effacer les preuves compromettantes.
Pour un peu étoffer le lieu de rendez-vous, j'ai fait un jet sur la table "Caractéristique de bâtiment", page 12; résultat: 73 "Plusieurs voitures vandalisées dans la rue".
Partant de là, je me suis demandé pourquoi il y aurait des voitures vandalisées au abord d'un square du centre-ville.
Le square a été le cadre d'un rixe entre deux gangs rivaux. La police est intervenu mais l'endroit porte encore les stigmates des violences de ces derniers jours : il y a plusieurs carcasses de voitures ; certaines ont en partie brûlé. Les services de nettoyage n'ont pas encore eu le temps d'évacuer les épaves et la police a tendu des banderoles pour isoler certaines zones du square. Des agents de la brigade anti-émeute sont encore sur place pour dissuader d'éventuels récidivistes.
Je me suis demandé comment le policer avait pris contact avec les PJ et comment il avait procédé pour garantir son anonymat. La table "Grille de génération aléatoire de centre-ville", page 11, m' a donné la réponse. Résultat: 6 et 8: une "Salle de jeux en réalité virtuelle".
Un drone coursier a livré aux PJ une carte magnétique donnant accès à une salle de jeux en réalité virtuelle. Sur la carte, on a marqué « 22.30 Saloon » au feutre noir.
En fait, le policier compte rencontrer un des PJ dans l'environnement virtuel, histoire de garantir son anonymat. La réalité virtuelle qu'il a choisie est une reconstitution du Far West.
Il y incarne le shérif de la ville. Le lieu de rendez-vous dans la réalité virtuelle est le saloon.
J'en suis là de mon écriture aléatoire de scénario cyberpunk avec Réalité Augmentée. L'expérience est amusante et le résultat surprenant et intéressant. Je ne sais pas encore avec quel système ni quel jeu je vais jouer cela mais jusqu'ici l'histoire me plaît bien.
Voici ce que j'ai obtenu.
J'ai débuté par 4 jets de dés sur la table Générateur de mission: Personnages en page 50.
J'ai obtenu les résultats suivants: 23 "Policier", 45 "Doit", 71 "Échapper à" et 24 "Journaliste".
A partir de ces quatre mots, j'ai imaginé un embryon d'intrigue.
Pourquoi un policier devrait-il échapper à un journaliste?
Le policier est véreux et couvre les agissements illicites d'une corporation ou d'un gros bonnet de la pègre. Une journaliste un peu trop curieuse a découvert ses activités mais hésite encore à tout dévoiler dans la presse. Elle a finalement la mauvaise idée de faire chanter le policier.
Pour l'heure, elle attend la réponse du policier.
Le policier ne doit pas échapper à la journaliste au sens stricte du terme mais on peut considérer qu'il doit échapper à son chantage.
Second jet de dé sur la table "Grille de génération aléatoire de centre-ville", page 11. Résultat: 10 et 2; il s'agit d'un "Square".
La journaliste a donné rendez-vous au policier dans un square fréquenté du centre-ville, histoire d'éviter que la victime du chantage ne tente quelque chose contre elle.
De son côté, le policer a décidé de régler le problème en éliminant la journaliste trop gênante.
Il engage les PJ pour enlever la journaliste. Ca devra avoir lieu juste après l'entrevue dans le square.
Le policer sait que la journaliste a sans doute pris ses précautions et qu'au cas où il lui arriverait quelque chose, il est plus que probable que les informations soient envoyées à la presse.
Son idée est de faire enlever la journaliste, de la séquestrer et de la contraindre à effacer les preuves compromettantes.
Pour un peu étoffer le lieu de rendez-vous, j'ai fait un jet sur la table "Caractéristique de bâtiment", page 12; résultat: 73 "Plusieurs voitures vandalisées dans la rue".
Partant de là, je me suis demandé pourquoi il y aurait des voitures vandalisées au abord d'un square du centre-ville.
Le square a été le cadre d'un rixe entre deux gangs rivaux. La police est intervenu mais l'endroit porte encore les stigmates des violences de ces derniers jours : il y a plusieurs carcasses de voitures ; certaines ont en partie brûlé. Les services de nettoyage n'ont pas encore eu le temps d'évacuer les épaves et la police a tendu des banderoles pour isoler certaines zones du square. Des agents de la brigade anti-émeute sont encore sur place pour dissuader d'éventuels récidivistes.
Je me suis demandé comment le policer avait pris contact avec les PJ et comment il avait procédé pour garantir son anonymat. La table "Grille de génération aléatoire de centre-ville", page 11, m' a donné la réponse. Résultat: 6 et 8: une "Salle de jeux en réalité virtuelle".
Un drone coursier a livré aux PJ une carte magnétique donnant accès à une salle de jeux en réalité virtuelle. Sur la carte, on a marqué « 22.30 Saloon » au feutre noir.
En fait, le policier compte rencontrer un des PJ dans l'environnement virtuel, histoire de garantir son anonymat. La réalité virtuelle qu'il a choisie est une reconstitution du Far West.
Il y incarne le shérif de la ville. Le lieu de rendez-vous dans la réalité virtuelle est le saloon.
J'en suis là de mon écriture aléatoire de scénario cyberpunk avec Réalité Augmentée. L'expérience est amusante et le résultat surprenant et intéressant. Je ne sais pas encore avec quel système ni quel jeu je vais jouer cela mais jusqu'ici l'histoire me plaît bien.
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