Voilà, j'ai relu Neverwhere de Neil Gaiman; je ne l'avais plus relu depuis 20 ans. J'ai replongé avec délice dans l'univers baroque du Londres d'En Bas avec sa magie étrange, son marché flottant, son peuple-rat, sa cour médiévale dans une rame de métro, sa Bête (de Londres), ses sombres secrets et ses personnages singuliers, à commencer par le singulier Marquis de Carabas. Un conte moderne d'urban fantasy loin de la morosité de notre monde moderne si tristement rationnel.
Une rue de Londres, un soir comme un autre. La jeune fille gît devant lui sur le trottoir, face contre terre, l'épaule ensanglantée. Richard la prend dans ses bras, elle est d'une légèreté surprenante. Et quand elle le supplie de ne pas l'emmener à l'hôpital, il a le sentiment de ne plus être maître de sa volonté. Dès le lendemain, elle disparaît et, pour Richard, tout dérape : sa fiancée le quitte, on ne le connaît plus au bureau, certains, même, ne le voient plus... Le monde à l'envers, en quelque sorte. Car il semblerait que Londres ait un envers, la "ville d'En Bas", cité souterraine où vit un peuple d'une autre époque, invisible aux yeux du commun des mortels. Un peuple organisé, hiérarchisé, et à la tête duquel les rats jouent un rôle prépondérant. Plus rien ne le retenant "là-haut", Richard rejoint les profondeurs.
Une formidable source d'inspiration pour vos histoires d'urban fantasy. Et si le cœur vous en dit, un jeu de rôle Neverwhere existe; on peut aussi utiliser des morceaux de Neverwhere dans Changeling ou encore Kingdom of Nothing.
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