mardi 4 mai 2021

Shadow and Bone

Le royaume de la Ravka est maudit depuis des millénaires. Son destin repose désormais sur les épaules d'une orpheline. Alina a été recrutée par l'Armée pour accompagner les Grisha, de puissants magiciens qui luttent contre le brouillard maléfique qui déchire le pays. Quand son ami d'enfance frôle la mort lors d'un raid, Alina doit affronter ses peurs et sa destinée. Le monde des Grisha est dangereux et les pièges nombreux. À qui Alina pourra-t-elle accorder sa confiance, alors que la seule personne sur laquelle elle pouvait compter n'est plus en mesure de l'aider ?

Ce qui m'a tout d'abord séduit dans Shadow and Bone, c'est son esthétique particulière inspirée de la Russie des Tsars, un monde en guerre mais emprunt de magie, une époque indéfinissable entre la fin du XIXe siècle et de début du XXe. Ensuite, et assez paradoxalement, ce ne sont pas les personnages principaux - la jeune Alina et le ténébreux Général Kirigan - qui ont retenu mon attention mais bien les seconds rôles et plus spécialement le trio de malfrats Kaz, Inej et Jesper. Difficile, en les voyant, de ne pas penser à un groupe de personnages pour un certain jeu de rôle, Blades in the Dark pour ne pas le citer.

J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les 8 épisodes de cette première saison, même si j'ai trouvé l'histoire des personnages principaux un peu prévisible, mais c'est largement compensé par des intrigues secondaires plutôt solides et la découverte d'un monde original. Bien entendu, la fin ouverte appelle une suite. A noter que la série est une adaptation des romans de Leigh Bardugo, la série Grisha, livres et auteure que je ne connaissais pas du tout. Donc une double belle découverte.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire