Prenez l'Affaire Charles Dexter Ward, ajoutez un peu de Profonds et saupoudrez d'Edgar Allan Poe.
Mélangez le tout et donnez-le à jouer à Vincent Price et vous obtiendrez La Malédiction d'Arkham, un film d'épouvante de Roger Corman.
Mélangez le tout et donnez-le à jouer à Vincent Price et vous obtiendrez La Malédiction d'Arkham, un film d'épouvante de Roger Corman.
Ce film de 1963 rassemble tous les clichés du genre: un paysage inquiétant baigné de brume, un orage nocturne agrémenté de quelques éclairs, un antique château ayant appartenu à un sorcier, un livre maudit, une fosse avec un monstre dedans (est-ce un Profond?), des références à Cthulhu et Yog Sothoth, des mutants mi-humain mi-poisson, des villageois armés de torches, un mélange entre une nouvelle de Lovecraft et un poème d'Edgar Allan Poe, le tout surjoué par un Vincent Price terrifiant (ou qui essaie de l'être). Evidemment avec le recul des années, ce petit film (de série B) peut prêter à sourire. Il n'en reste pas moins sympathique et divertissant, voire instructif sur ce que pouvait être le cinéma d'horreur des années 60. J'avais relu l'Affaire Charles Dexter Ward préalablement et je me suis amusé à comparer le roman et le film, un rictus amusé au coin des lèvres.
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