samedi 19 octobre 2024

Alien Romulus

Alors qu’il entreprend des fouilles dans une station spatiale abandonnée, un groupe de jeunes voyageurs se retrouve confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l'univers.

Fan d'Alien, j'attendais avec une certaine curiosité ce nouvel opus de la franchise. Je me suis donc mis dans les conditions optimales pour pouvoir profiter au mieux de cet Alien Romulus tant attendu.

J'ai globalement apprécié l'approche, le contexte et l'intrigue de base. On retrouve les colonies minières, la vie rude des colons et l'exploitation inhumaine de la Compagnie. Une existence tellement difficile qu'elle justifie de prendre tous les risques pour partir et rejoindre des mondes indépendants. J'ai découvert cet aspect de l'univers étendu d'ALIEN dans le jeu de rôle et ça a donc été une vraie bonne surprise de retrouver ça dés les premières minutes du film.

La connexion avec le destin tragique du Nostromo est une bonne idée également, dans la lignée de ce qu'on peut s'attendre à voir de la part de la Weyland-Yutani. Là encore un très bon point.

De là, le reste de l'histoire se déroule de manière assez prévisible, avec son lot de découvertes et de révélations, les protagonistes jouant leur rôle de chair à canon avec brio. Les facehuggers sont extrêmement efficaces et les xénomorphes toujours aussi terrifiants. Petit bémol sur certains effets spéciaux pas très convaincant, spécialement quand il s'agit de ressusciter un certain officier scientifique particulièrement retord. A noter également pas mal de fan-service parfois tout à fait d'à-propos, parfois un peu too much.

J'ai vraiment aimé le film jusqu'aux vingt dernières minutes et l'apparition d'un dernier antagoniste que j'ai trouvée hors propos et visuellement très mal réalisé. Dommage. Le film aurait gagné à ne pas avoir cet ultime monstre dont l'aspect physique rappelle certaines autres créatures vues dans les autres films de la franchise mais que j'ai trouvé peu crédible par rapport au reste de l'histoire. J'avoue que cela a un peu gâché mon plaisir.

En conclusion, 80% de très bonnes choses dans cet Alien Romulus, qui se prend un peu les pieds dans le tapis sur la dernière ligne droite. 

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